Une petite interview de Roby Rolfo sur
gpone.com
L'an prochain, Roby sera en Supersport avec MV Agusta.
Mais il parle des problèmes économiques de la moto aujourd'hui et ... des changements dans le paddock. Comme quoi il n'y a pas que Stoner.
Traduction maison et rapide, pour comprendre l'essentiel:
Il y a quelques mois il semblait que votre saison 2013 se passe avec Ioda en CRT?
J’aurais bien aimé, mais il n’y avait ni les bonnes conditions d’un point de vue économique, ni la possibilité d’être compétitif. Après mon expérience négative en Moto2 avec Suter, j’ai décidé de ne pas continuer dans cette catégorie.
En Grand Prix, l'argent semble être de plus en plus important dans la recherche d’une équipe ?
"Dans les sports mécaniques, il y a toujours eu des pilotes qui paient pour courir, mais au cours des dernières années, la situation est devenue extrême. En 2009, je me suis retrouvé sans moto car mon team n’avait plus d’argent. En 2010, j’ai investi mon propre argent dans l’équipe (Italtrans), j’ai remporté une course (Sepang) et finit une autre fois sur le podium, mais à la fin de la saison le team a choisi de repartir avec un autre pilote parce qu’il apportait plus d’argent que moi. Donc en 2011 je suis revenu en SBK et je dois remercier Pedercini pour la possibilité qu’il m’a donné de courir pour lui. L’an passé, j’ai survécu grâce à mes propres sponsors, mais il y a beaucoup de pilotes qui sont remerciés et qui n’ont plus rien.
Le paddock a-t-il changé à ce point ?
Oui.
J’ai commencé les courses parce que j’aimais piloter des motos, et les premières années le paddock avait un environnement très amical et sympa. Mais ce n’est plus comme ça. J’espère que cela ne deviendra pas aussi fermé que la F1, parce que ce n’est pas bon. Cette année, j’espère retrouver l’environnement que j’ai quitté fin 2011.