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Bilan mi saison: Hector Barbera (7/17)

Inconstant est le mot qui résume la première partie de saison d’Hector Barbera. On ne sait pas si on peut considérer ces 4 mois comme réussis ou si à l’inverse la déception prime.
Au général il n’est qu’à 11 points de Colin Edwards qui est 8ème mais peut-il viser plus haut que sa 11ème place actuelle ?


Tout d’abord Barbera s’est bien amélioré par rapport à l’an dernier dans sa façon de piloter. Même s’il veut toujours suivre les plus rapides lors des qualifs, il ne les gêne plus. C’est déjà un grand pas pour ses adversaires qui n’ont ainsi plus de problèmes pour le doubler. Mais a-t-il un plan de route lorsque le week-end commence ? Contrairement à d’autres (quasiment tous les pilotes), il n’essaie pas de s’améliorer au fur et à mesure du week-end. Pourquoi veut-il absolument prendre les roues des pilotes plus rapides dès les séances du vendredi ? A quoi cela sert-il ? Pourquoi n’enchaine-t-il jamais plus de 4 tours consécutifs lors des essais qualificatifs pour régler sa machine ? Pourquoi faire un tour rapide puis celui d’après rouler 10 secondes plus lentement ? On ne comprend pas toujours sa façon de gérer ses qualifications. Alors oui il réalise de bons résultats en qualifications comme au Qatar (6ème et premier Ducati sur la grille) mais il finit en 12ème position le lendemain. Et cela n’était pas surprenant. Il avait tenu en première partie de course des pilotes comme Rossi mais n’a jamais pu les suivre lorsqu’il s’est fait dépasser. Il semble que Barbera a énormément de mal à piloter tout seul. Très fort en bagarre, très bon freineur, difficile à dépasser, il a tout pour réussir dans la catégorie. Ne manque plus que la constance. Les courses avec de bons résultats finaux sont celles où il réalise de bonnes qualifications et prendre ainsi dès le départ la roue de pilotes plus rapides que lui. En revanche, il n’arrive pas à mener un groupe vers l’avant et lorsqu’il se retrouve tout seul a beaucoup de mal à être régulier dans ses chronos. On l’a vu en France, il termine 11ème mais premier de son groupe composé de quatre pilotes. En Italie après un très bon départ, il a réussi à finir devant des pilotes comme Edwards, Hayden ou Pedrosa et dans les roues de Valentino Rossi.

Mais ce qui est le plus difficile à comprendre est son inconstance. Comment un pilote titulaire peut-il terminer à 1 tour lors du GP des Pays Bas puis être un des plus rapides le week end suivant ? Lors du GP d’Espagne sous la pluie, il termine à une belle 6ème place montrant ainsi ses bonnes prédispositions sur le mouillé mais termine une nouvelle fois à un tour lors du GP de Grande Bretagne. Pourquoi des résultats aussi différents ? Le souci c’est que lui le premier ne sait pas pourquoi il est aussi loin. Complètement perdu pendant deux ou trois GP, il peut la semaine d’après faire un bon résultat. On l’a vu en Allemagne. Sans sa sortie de piste lors du premier tour, il aurait surement terminé devant le groupe Rossi-Bautista-Hayden, c’est-à-dire en 7ème position. Excepté les cinq premiers de ce GP, personne n’était plus rapide que lui.

Le problème de ce genre de pilote pour un manager, c’est que l’on ne sait pas à quoi s’attendre de sa part. On ne sait pas s’il est à son meilleur niveau ou s’il peut encore progresser. Contrairement à d’autres pilotes qui progressent petit à petit, avec Hector Barbera c’est suivant la course. Un Hervé Poncharal ou un Lucio Cecchinello préfèrent-ils un Bautista, travailleur tout le week-end et qui même s’il n’est pas dans un bon week-end, essayer de progresser ou un Barbera qui termine 12ème de toute les séances, 5ème de la qualification après avoir suivi un Lorenzo ou un Stoner et ensuite 12ème de la course sans avoir au final trouvé les solutions aux problèmes rencontrés durant le week end.

Même si au final le bilan peut paraitre sévère, c’est que l’on sait que ce pilote – qui s’est battu pendant des années en 250cc pour les podiums – est capable de bien mieux s’il veut vraiment progresser et continuer dans la catégorie et pas seulement survivre. Car ce n’est pas des coups d’éclat toutes les cinq courses qui le sauveront. Même s’il devrait encore être chez Ducati l’an prochain dans le team Aspar, rien n’est signé et Hector devra faire attention de ne pas se faire doubler par Alvaro Bautista et Julian Simon qui pourraient le remplacer…

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