Motogp Rédaction
15/10/2010, 11h20
Lorsqu’on lui expliquait à quel point il pouvait faire mauvais sur Phillip Island à cette période de l’année, Ben Spies partait dans un éclat de rire. La piste australienne est l’une de celles qu’il connaissait avant d’entamer sa première saison de titulaire en MotoGP, notamment pour y avoir couru – et gagné – en Mondial Superbike. A la différence que la manche WSBK avait été disputée au mois de mars par une vingtaine de degré ambiants.
http://pix.crash.net/motorsport/710/PA846010.jpg
C’est donc un Ben Spies congelé qui a assisté cet après-midi avec effroi à l’arrivée des nuages noirs et au déferlement d’un déluge renforcé de bourrasques océaniques. Il a été bien difficile de lui faire quitter son manteau hivernal pour affronter les 10°C enregistrés à la fois dans l’air et sur le bitume, mais impossible de le contraindre à boucler plus de trois tours. A la mi-séance, le Texan avait retrouvé sa tenue civile !
« Il n’y avait rien à gagner à être en piste aujourd’hui, » estime Ben Spies. « J’ai fait quelques tours et le problème n’était pas tant la pluie ou le froid, mais le vent : il était si imprévisible qu’il rendait la situation assez dangereuse. Je n’arrivais pas vraiment à freiner sur la bonne trajectoire. Pour gagner quoi que ce soit cet après-midi, j’aurais dû être à la limite, or il était inutile de prendre des risques. »
« Si nous avions été samedi matin avec des prévisions inchangées pour toute la journée, j’aurais disputé la séance entière, mais je n’allais rien apprendre avec d’aussi mauvaises conditions, » poursuit le pilote Tech3. « Je n’ai pas voulu prendre le risque de me blesser ou bien d’endommager le matériel et de contraindre le team à reconstruire la moto pour demain juste parce que j’aurais commis une erreur dans des conditions loin d’être idéales. J’espère que la météo sera meilleure demain et que nous pourrons travailler sérieusement parce que j’adore cette piste et je pense pouvoir produire une solide performance en course. »
source: motogp.automoto365.com (http://motogp.automoto365.com/news/index.php?lang=fr&theme=default&team_id=6&month=10&season_id=12&mode=NewsDetails&id=5262&news_type_id=1)
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C’est donc un Ben Spies congelé qui a assisté cet après-midi avec effroi à l’arrivée des nuages noirs et au déferlement d’un déluge renforcé de bourrasques océaniques. Il a été bien difficile de lui faire quitter son manteau hivernal pour affronter les 10°C enregistrés à la fois dans l’air et sur le bitume, mais impossible de le contraindre à boucler plus de trois tours. A la mi-séance, le Texan avait retrouvé sa tenue civile !
« Il n’y avait rien à gagner à être en piste aujourd’hui, » estime Ben Spies. « J’ai fait quelques tours et le problème n’était pas tant la pluie ou le froid, mais le vent : il était si imprévisible qu’il rendait la situation assez dangereuse. Je n’arrivais pas vraiment à freiner sur la bonne trajectoire. Pour gagner quoi que ce soit cet après-midi, j’aurais dû être à la limite, or il était inutile de prendre des risques. »
« Si nous avions été samedi matin avec des prévisions inchangées pour toute la journée, j’aurais disputé la séance entière, mais je n’allais rien apprendre avec d’aussi mauvaises conditions, » poursuit le pilote Tech3. « Je n’ai pas voulu prendre le risque de me blesser ou bien d’endommager le matériel et de contraindre le team à reconstruire la moto pour demain juste parce que j’aurais commis une erreur dans des conditions loin d’être idéales. J’espère que la météo sera meilleure demain et que nous pourrons travailler sérieusement parce que j’adore cette piste et je pense pouvoir produire une solide performance en course. »
source: motogp.automoto365.com (http://motogp.automoto365.com/news/index.php?lang=fr&theme=default&team_id=6&month=10&season_id=12&mode=NewsDetails&id=5262&news_type_id=1)