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Re : Round01 Losail/Qatar [4-6 Mars 2022]
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danlos
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Par défaut Re : Round01 Losail/Qatar [4-6 Mars 2022] - 28/02/2022, 16h18

Bientôt l'heure de prendre l'avion pour partir au Qatar!!
Un peu de lecture!!

[MotoGP] Présentation KTM

2021 a été une saison difficile pour KTM. Pour 2022, l’objectif des autrichiens est de retrouver de la régularité dans le haut du classement avec quelques ajustements au niveau du management.

Red Bull KTM Factory Racing: Miguel Oliveira et Brad Binder

Tech3 KTM Factory Racing: Raul Fernandez et Remy Gardner


KTM a comme depuis trois saisons deux équipes. L’équipe dite officielle ainsi que l’équipe française Tech3. En revanche, cette année voit l’arrivée de deux nouveaux pilotes chez Tech3 avec le champion du Monde Moto2 Remy Gardner ainsi que le vice-champion du Monde Raul Fernandez.

Au niveau de l’organigramme, Francesco Guidotti (ex Ducati Pramac) remplace Mike Leitner en tant que Team Manager.

Après une très bonne année 2020, la saison 2021 a été plus difficile pour les oranges malgré deux victoires pour Miguel Oliveira en Catalogne et Brad Binder en Autriche. Pour celle de Binder, rappelons qu’il a remporté la course suite aux derniers tours sous la pluie autrichienne alors qu’il est resté en slick quand les autres pilotes sont rentrés changer de moto.

Malgré tout, 2021 a été en retrait pour KTM. Même si au classement général, Binder a terminé 6ème et que Miguel Oliveira a enchaîné trois podiums consécutifs en milieu de saison, à aucun moment nous n’avons senti de la régularité. N’oublions pas toutefois qu’en cinq ans, KTM a énormément progressé et compte dorénavant cinq victoires lors des deux dernières saisons, dont la seule de Binder en Autriche qui peut être considérée comme chanceuse.

Un des points faibles l’an dernier a été les différentes séances qualificatives. Ne pas voir une KTM dans le top 6 sur la grille n’était pas une surprise. Binder n’est rentré que quatre fois dans le top 10 alors qu’Oliveira a fait mieux avec 8 tops 10. Mais malheureusement, si on veut réussir de très bonnes performances, la qualification est importante. Ce n’est pas pour rien non plus que les trois meilleures qualifications d’Oliveira ont été lors de ses trois podiums consécutifs!

Il manquait le petit dixième à KTM pour mieux se qualifier et espérer mieux en course.

Brad Binder comme Miguel Oliveira ont montré qu’ils étaient plus des pilotes du dimanche avec souvent de belles courses malheureusement commencées trop loin. En effet, Binder a régulièrement terminé dans le top 8 ( à 10 reprises) après avoir notamment fait de bonnes fins de courses.

Côté Oliveira, sa saison a été on/off. Nous avons parlé de sa belle passe avec les podiums en Italie, et Allemagne ainsi que la victoire en Catalogne, mais sa deuxième partie de saison a été catastrophique avec seulement neuf points en neuf courses !

L’objectif pour les deux pilotes est d’être dans les bons chronos dès le début de saison et ne pas subir comme ils l’ont trop vécu l’an dernier.

Pour Tech3, 2021 a été plus que difficile avec un Danilo Petrucci qui ne s’est pas adapté à la RC16 et un Iker Lecuona qui malgré sa belle pointe de vitesse n’était pas assez régulier et chutait beaucoup trop souvent.

Pour 2022, Hervé Poncharal et son équipe peuvent espérer bien mieux. En effet, avec un Raul Fernandez qui a été étincelant l’an dernier pour son année de rookie, et un Remy Gardner champion en titre Moto2, les ambitions sont élevées. Même si Gardner a été blessé durant l’intersaison et qu’il n’a pas montré d’adaptation rapide par le passé dans les différentes catégories qu’il a connu et que les essais de février ont été corrects mais sans plus! Avec la densité du plateau, une seconde de retard sur le leader est une mauvaise performance!

Pour Raul Fernandez, beaucoup d’équipes vont le superviser cette année, lui qui était proche de s’engager avec Yamaha (mais retenu par KTM). Il est sûrement le rookie qui est le plus attendu et qui pourrait le plus vite s’adapter à la catégorie reine.

Les pilotes se sont plaints de la difficulté à manier la RC16 et les progrès envisagés n’ont pas été des plus brillants.

Par ailleurs, pression supplémentaire sur les deux pilotes de l’équipe officiel, c’est la fin de contrat et le jeu des transferts qui vont rapidement être mis en avant. Avec un Fernandez qui s’adapte bien, un Pedro Acosta déjà attendu au plus haut niveau et en MotoGP pour 2023, Miguel Oliveira et Brad Binder ne vont pas devoir traîner en ce début de saison. Sous peine de perdre leur place ou tout simplement de comprendre qu’ils ne seront pas le futur pour les oranges. Et si un Oliveira quittait KTM pour essayer de trouver refuge chez Honda, Suzuki ou Yamaha? Aujourd’hui, tout est possible.



[2022] Présentation Suzuki

La principale information de l’intersaison pour Suzuki est le retour d’un team manager avec l’arrivée de Livio Suppo. Une moto qui semble avoir progressé, des pilotes revanchards, tout porte à croire que Suzuki pourrait jouer les victoires régulièrement cette saison.

Team Suzuki ECSTAR: Joan Mir et Alex Rins

Après une saison faite de haut et de bas, Suzuki est à un moment important de son histoire MotoGP. Continuer la marche en avant mise en place depuis trois saisons, ou retourner dans les équipes présentes mais moyennes, qui ne peuvent pas jouer le titre?

Avec le champion du Monde 2020 Joan Mir et Alex Rins, Suzuki a une équipe homogène au niveau du talent. Les deux pilotes ont pour objectif légitime de remporter le titre et il n’y a pas de pilotes numéro 1 dans cette équipe.

Joan Mir, troisième au général en 2021 a encore montré sa régularité et sa constance qui lui avait permis de remporter le titre il y a 2 ans. Mais avec une seule victoire en deux saisons malgré 13 podiums dans la même période, il lui manque encore quelque chose pour vraiment devenir un favori à chaque course. Ce petit quelque chose est sûrement à chercher du côté des qualifications.

C’était bien le principal souci de Suzuki en 2021. A seulement trois reprises dans le top 6 pour Mir, et deux fois pour Rins, le samedi après-midi a trop souvent conditionné le résultat du dimanche. Même si les deux pilotes ont la vitesse et la capacité de doubler en course, partir au-delà de la 2ème ligne est un point faible dans le MotoGP actuel. Faire de bons départs n’a jamais été un souci pour l’un ou l’autre, mais cela joue en fin de course lorsque les pneus commencent à souffrir.

Pour Joan Mir, 2021 a été une confirmation que son titre de 2020 n’était pas le hasard. Avec six podiums, jamais moins bien que 9ème lorsqu’il a terminé à douze reprises dans le top 6, Mir a montré qu’il était un des pilotes les plus réguliers de la catégorie.

En revanche, son coéquipier a vécu une saison plus que difficile. Avec cinq abandons, un forfait sur blessure en Catalogne (alors qu’il était à vélo sur la piste en train de regarder son téléphone, il a tapé une camionnette de la DORNA se fracturant le bras), aucun podium et une 13ème place finale au général, il a vécu sa moins bonne saison depuis 2017 et son année de rookie. Sa saison avait débuté correctement au Qatar avec une 6ème et une 4ème place. Mais la suite a été difficile avec seulement deux autres tops 6 en fin de saison.

Comme pour beaucoup de pilotes, 2022 signifie la fin de contrat avec l’équipe actuelle. C’est le cas aussi des deux pilotes Suzuki, et cela pourrait jouer. Joan Mir est annoncé comme prospect de Honda pour remplacer Pol Espargaro alors qu’Alex Rins ne peut pas connaître un début de saison comme ce qu’il a montré en 2021 s’il veut garder une place en MotoGP.

Au niveau des tests intersaisons, les deux pilotes ont été très rapides, commentant que la GSX-RR a progressé de partout et notamment au niveau du moteur. Mais cela sera-t-il suffisant pour réaliser de bonnes qualifications?

Mais la principale nouveauté est le retour aux affaires de Livio Suppo qui sort de sa retraite pour devenir le team manager et remplacé Davide Brivio parti chez Alpine il y a un an. Suppo, passé par Ducati et Honda avec succès, n’est pas du genre à se contenter de peu, ou à défendre ses pilotes coûte que coûte. Joan Mir et Alex Rins savent dorénavant ce qu’ils doivent faire.
   
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