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GP de Grande-Bretagne: les meilleurs découvreurs sont Espagnols

Premiers pilotes de GP à rouler à Silverstone depuis 1986, les stars ibériques de la classe 125 dominent les essais libres.
Jean-Claude Schertenleib - le 18 juin 2010, 14h50
LeMatin.ch


Peu importe le circuit, la domination espagnole sur la classe 125 cm3 se renforce chaque semaine un peu plus. Premiers pilotes de GP à rouler à Silverstone depuis 24 ans, les stars de la plus petite des cylindrées ont joué les découvreurs en ce début d’après-midi. Après le soleil radieux de jeudi - la Journée des champions, au bénéfice de Riders for Health, a permis de rassembler plus de 200 000 francs -, le ciel s’est couvert ce vendredi sur l’ancien aérodrome militaire de Silverstone. Dominateurs du début de saison, Marc Marquez et Pol Espargaró ne sont séparés que par 16 millièmes; Vazquez est troisième, devant Smith (premier non-Espagnol), Teról et le Zurichois Randy Krummenacher, immédiatement à l’aise sur ce nouveau tracé.
- A noter: Les deux chutes (sans conséquences physiques) du Malaisien Zulfahmi Khairuddin, et celle du Néerlandais Michael Van Der Mark.

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GP de Grande-Bretagne: Lorenzo, avant la pluie

Le soleil n’aura été présent que pour la Journée des Champions, jeudi, à Silverstone. Ce vendredi, les essais MotoGP se sont terminés avant terme.
Jean-Claude Schertenleib - le 18 juin 2010, 16h02
LeMatin.ch


Le soleil qui a accompagné la Journée des Champions, organisée jeudi dans le paddock de Silverstone, s’est définitivement caché: à 5 minutes de la fin de la première séance d’essais libres MotoGP en vue du GP de Grande-Bretagne de dimanche, la pluie s’est déclarée, les pilotes mettant bien sûr terme à leur travail. Avant cela, c’est le leader du mondial, l’Espagnol Jorge Lorenzo, qui avait signé le meilleur temps, dans une séance où l’on a beaucoup vu le Français Randy De Puniet, finalement quatrième de la hiérarchie.
Valentino Rossi - en convalescence active, à la maison - absent, il n’y a que 16 pilotes en piste.
Le top 6
1. Lorenzo (Esp, Yamaha), 2’05’’991
2. Stoner (Aus, Ducati), 2’06’’133
3. Dovizioso (It, Honda), 2’06’’347
4. De Puniet (Fr, Honda), 2’06’’439
5. Spies (EU, Yamaha), 2’07’’250
6. Pedrosa (Esp, Honda), 2’07’’586
16 classés.

16 pilotes cela devient tristounet..............

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GP de Grande-Bretagne: Aegerter devant Thomas Lüthi


Image © Keystone


Sous la pluie, le Japonais Tomizawa signe le meilleur temps en Moto2. Son équipier bernois, Dominique Aegerter, signe un très bon huitième chrono.
Jean-Claude Schertenleib - le 18 juin 2010, 17h22
LeMatin.ch


Shoya Tomizawa, le Japonais du team Technomag-CIP, premier vainqueur de l’histoire en Moto2 (GP du Qatar), a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres à Silverstone, battant de 6 dixièmes de seconde l’Australien Anthony West, l’un des plus grands spécialistes de l’exercice humide, toutes catégories confondues. La séance a été marquée par quelques surprises, comme le troisième chrono du Belge Xavier Siméon, qui remplace ici l’Espagnol né à Lausanne, Yannick Guerra, et le quatrième temps du Tchèque Karel Abraham, qui a profité du sillage de West pour signer son chrono.
Côté suisse, Thomas Lüthi a fait une bonne partie de la séance en tête de la hiérarchie, avant de glisser jusqu’à la onzième place en fin de séance. Superbe première journée pour Dominique Aegerter, huitième de la séance.
Le top 6
1. Tomizawa (Jap, Suter), 2’28’’020
2. West (Aus, MZ), 2’28’’602
3. Siméon (Bel, Moriwaki), 2’28’’733
4. Abraham (Rép Tch, FTR), 2’28’’759
5. De Angelis (St-M, Force GP 210), 2’29’’189
6. Redding (GB, Suter), 2’29’’267.
Puis: 8. Aegerter (S, Suter), 2’29’’364. 11. Lüthi (S, Moriwaki), 2’29’’745. 41 classés.

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1. Lorenzo (Esp, Yamaha), 2’05’’991
2. Stoner (Aus, Ducati), 2’06’’133
3. Dovizioso (It, Honda), 2’06’’347
4. De Puniet (Fr, Honda), 2’06’’439
5. Spies (EU, Yamaha), 2’07’’250
6. Pedrosa (Esp, Honda), 2’07’’586
16 classés.

oui, famélique la catégorie MotoGP
DePuniet dans le bon wagon, après lui, y'a un boulevard .....

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Envoyé par fazer72

oui, famélique la catégorie MotoGP
DePuniet dans le bon wagon, après lui, y'a un boulevard .....

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GP de Grande-Bretagne: Tiens, on peut battre les Espagnols!


Image © Keystone (A)


Pour la première fois de la saison, une séance 125 cm3 se termine sans un Espagnol au sommet de la hiérarchie.
Jean-Claude Schertenleib - le 19 juin 2010,
LeMatin.ch


Oui, on peut battre les Espagnols… et pas seulement à la Coupe du monde de football: pour la première fois de la saison 2010, une séance d’essais d’un GP motocycliste 125 cm3 - celui de Grande-Bretagne, à Silverstone - s’est terminée sans un Espagnol au sommet de la hiérarchie. Sous un ciel encore clément (le soleil brillait en début de matinée, mais les nuages noirs reviennent en ce moment sur le circuit), c’est le Britannique Bradley Smith qui a signé le meilleur chrono du jour… devant quatre Espagnols.
Très à l’aise la veille, le Zurichois Randy Krummenacher est septième de la séance.
Le top 5
1. Smith (GB, Aprilia), 2’16’’282
2. P. Espargaró (Esp, Derbi), 2’16’’402
3. Marquez (Esp, Derbi), 2’16’’424
4. Vazquez (Esp, Derbi), 2’16’’517
5. Teról (Esp, Aprilia), 2’16’’613
Puis: 7. Krummenacher (S, Aprilia), 2’17’’869. 32 classés.

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GP de Grande-Bretagne: On tombe en MotoGP


Image © Keystone


Meilleur temps de Pedrosa devant De Puniet, la séance d’essais libres MotoGP a été marquée par quatre chutes.
Jean-Claude Schertenleib - le 19 juin 2010,
LeMatin.ch


Andrea Dovizioso éjecté de sa Honda, Hector Barberá qui tombe et sa Ducati qui semble commencer à brûler, Ben Spies qui glisse sur le dos pendant plusieurs secondes et Marco Simoncelli qui invente le salto par l’avant à moto: la séance d’essais libres MotoGP a été animée, ce matin, sur le circuit de Silverstone (GB). Sur ce tracé rapide, très long - le plus long du championnat, avec ses 5902 mètres - et par une température très fraîche, les pièges sont nombreux. Des pièges qu’ont évité Daniel Pedrosa (vainqueur sur le Mugello, il y a deux semaines) et Randy De Puniet (décidément très en forme). Aucun des quatre pilotes n’a été blessé.
Le top 5
1. Pedrosa (Esp, Honda), 2’04’’944
2. De Puniet (Fr, Honda), 2’05’’241
3. Lorenzo (Esp, Yamaha), 2’05’’348
4. Stoner (Aus, Ducati), 2’05’’539
5. Dovizioso (It, Honda), 2’05’’594
16 classés.

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GP de Grande-Bretagne: Triplé des Suter helvétiques en Moto2


Les motos construites à Turbenthal (ZH) dominent les essais libres. Lüthi 10e, Aegerter 19e.
Jean-Claude Schertenleib - le 19 juin 2010,
LeMatin.ch


Andrea Iannone, dominateur du GP d’Italie? Deux chutes! Shoya Tomizawa, le premier vainqueur de l’histoire de la catégorie Moto2? A terre. Raffaele De Rosa, l’un des deux pilotes du team Tech3? Pas mieux. La seconde séance d’essais libres Moto2 en vue du GP de Grande-Bretagne de demain dimanche, à Silverstone (départ de la course à 11 h 15 locales, soit 12 h 15 en Suisse) a été animée… et dominée par les pilotes d’Eskil Suter. Le constructeur zurichois place trois de ses clients aux trois premières places, l’Italien Claudio Corti ayant même creusé un écart de près de 8 dixièmes sur son propre équipier, le Français Jules Cluzel.
Côté suisse, dixième chrono pour Thomas Lüthi (qui précède le leader du mondial, Toni Elias) et dix-neuvième place provisoire pour Dominique Aegerter.
Le top 5
1. Corti (It, Suter), 2’09’’972
2. Cluzel (Fr, Suter), 2’10’’731
3. Redding (GB, Suter), 2’10’’828
4. Hernandez (Col, BQR-Moto2), 2’10’’901
5. Debón (Esp, FTR), 2’11’’600
Puis: 10. Lüthi (S, Moriwaki), 2’11’’813. 19. Aegerter (S, Suter), 2’12’’253. 41 classés.

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Dire qu’il aurait pu être un Bleu!


Image © Keystone
Qualifié en première ligne hier, Randy De Puniet dit ne jamais avoir regretté son choix de carrière.

A sa cinquième saison en MotoGP, le Français a passé un cap important. Hier, il a été étincelant
Jean-Claude Schertenleib - le 19 juin 2010, 22h25
Le Matin Dimanche



Les bonnes formules ont ceci de formidable qu’on peut les adapter à l’envi. Alors, on ne va pas se gêner et lancer: «Ne dites surtout pas à ma mère que je suis un joueur de l’équipe de France de football, elle croit toujours que je suis pianiste de jazz dans un bordel!» Dans son luxueux motor-home installé dans le paddock de Silverstone, à une centaine de kilomètres au nord ouest de Londres, Randy De Puniet ressasse inlassablement cette phrase qui aurait pu le concerner au premier chef. On est en 1996, Randy, la gueule parfaite du petit titi parisien, est approché par des recruteurs du centre de formation du PSG, le grand club de foot de la capitale, impressionnés par l’aisance du jeune homme, ses bonnes dispositions, son explosivité sur le milieu gauche du terrain.
Mais Randy est né dans une famille de motards et, déjà, ses premières tentatives sur des circuits se sont soldées par des résultats prometteurs. Il ne sera pas footballeur, il sera pilote professionnel. «Et je n’ai jamais regretté mon choix», rigole-t-il. Il est aujourd’hui «le» Français dont on parle, le porte-drapeau d’une discipline qui a toutes les peines du monde à exister dans les médias de l’Hexagone. Mais il n’a pas oublié sa passion première. Alors, il ne manque pas un match; pas plus qu’il n’a raté, vendredi soir, les «Guignols de l’info», sur Canal. Et Randy, le puriste, a apprécié; oh, pas le jeu des Bleus, non, mais bien les critiques, acerbes, emplies de fiel, parfois franchement méchantes, qui se sont abattues sur ses compatriotes. Et dire qu’il aurait pu être un Bleu!
La patience, mère de bien des vertus
Vingt-neuf ans depuis le 14 février dernier, Randy De Puniet a mûri. A sa cinquième saison en MotoGP, il a même passé un cap important cette année, le fruit d’un travail de fond. Athlète affûté, pilote au talent naturel, De Puniet a longtemps cultivé l’image du gars rapide qui n’arrive pas à concrétiser. Du gentil, trop gentil parfois dans cette jungle. Un brave gars, qui n’avait pas d’ennemis, parce qu’on ne peut pas ne pas être copain avec lui. Depuis l’arrivée à ses côtés de son compatriote Yves Demaria, trois titres mondiaux en motocross, le Parisien a changé. Moins dissipé, plus concentré, il ne rate désormais plus ses départs. Et il commet de moins en moins de fautes en course. A Silverstone, sur un tracé que tout le monde découvre, il prend son pied; à l’aise dès les premiers essais, il a longtemps occupé la meilleure des positions hier après-midi, avant d’être victime d’une chute dans son ultime tentative, alors que tous les voyants étaient au vert: 3 dixièmes d’avance à mi-parcours sur la pole qui allait devenir définitive de Jorge Lorenzo.
Une longue glissade sur le dos, une grosse contusion à la main, mais, surtout, la déception: celle d’être passé tout près d’un immense exploit: «Déçu? Pas vraiment. Depuis que je suis arrivé ici, je m’amuse, c’est l’un des plus beaux circuits du monde, même si le revêtement y est très bosselé. Là, j’ai peut-être un peu trop poussé, mais je ne regrette rien.»
Il a déjà roulé avec une cheville fracturée
Le Randy d’il y a quelques années aurait piqué une crise, le De Puniet d’aujourd’hui minimise, car il a appris que, dans ce métier où l’on passe du statut de héros à celui de zéro pour quelques millièmes de seconde, la patience restait la mère de bien des vertus: «Je ne veux pas m’emporter. Pour un pilote privé, seule la régularité paie; alors, oui, bien sûr, je rêve d’un podium en course, mais si je ne suis pas le seul. Si je termine dans le top 6, j’aurai fait mon travail.»
Son travail, Randy le fait avec un cœur gros comme ça. Dans sa chute, hier, il s’est assez profondément coupé son pouce de la main droite: «J’ai dû toucher quelque chose. Quand je me suis relevé, mon gant avait éclaté. Et il y avait du sang», raconte le Français, pas plus dérangé que cela par cette blessure qui enverrait la plupart d’entre nous en convalescence pour plusieurs jours. «J’ai déjà roulé avec une cheville fracturée, alors ce n’est pas un doigt douloureux qui va remettre en question quoi que ce soit», rigole De Puniet.
Le feu follet qu’il était s’est transformé en homme. Sûr de lui. Sa vie privée s’est équilibrée depuis qu’il a rencontré Francesca. Sa passion du foot? Intacte. Même s’il ne regrettera jamais son choix. Dire qu’il aurait pu être un Bleu…

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GP de Grande-Bretagne: Marquez fait coup double. Quel final!


Marquez et Pol Espargaró ont pris tous les risques dans les deux derniers tours. Krummenacher septième.
Jean-Claude Schertenleib - le 20 juin 2010, 16h17
LeMatin.ch


Forces en présence: Simone Grotzkyj est confirmé chez Fontana Racing, c’est dire que Riccardo Moretti, qui avait été «sauvé» par sa fédération nationale au Mugello, n’est plus là. Cinq pilotes britanniques disposent de wild cards, dont un nom connu, Taylor MacKenzie, le fils de Neal.
Essais: Est-ce «le» GP où la domination espagnole va être mise à mal? Tout le monde l’espère, Bradley Smith plus que tous, lui qui est en pole position provisoire… jusqu’à la dernière minute des essais qualificatifs; le provisoire ne durera pas, puisque Marc Marquez, le vainqueur du Mugello, est encore en piste et qu’il va affoler le chronomètre (3 dixièmes d’avance sur Smith). Pol Espargaró et Teról complètent la première ligne, le Français Johann Zarco est un très bon cinquième.
Départ: Marquez vire en tête devant Smith, Teról et Pol Espargaró. Au premier passage sur la ligne, le vainqueur du Mugello précède Espargaró de 124 millièmes. Le Zurichois Randy Krummenacher est huitième.
2e tour: Espargaró prend la tête.
3e tour: Espargaró, Marquez, Teról, Smith et Vazquez ont déjà fait le trou. Sixième, Koyama est à plus de deux secondes de l’armada espagnole, dans laquelle a pris place un Britannique, Bradley Smith. Krummenacher est septième.
4e tour: Masbou vient de tomber. Devant, Marquez a creusé d’un seul coup un écart de 7 dixièmes.
6e tour: Chute de Salom, qui était dans le top dix. Devant, Espargaró s’accroche, mais Teról, Smith et Vazquez sont lâchés.
Mi-course (9 tours): Pol Espargaró est revenu au contact de Marquez; écart entre les deux Espagnols: 547 millièmes. Derrière, ils sont trois, troisième place en jeu: Teról, Vazquez et Smith, à plus de 4 secondes de l’homme de tête. Le Japonais Koyama roule en solitaire à la sixième place, devant Randy Krummenacher, aux prises avec Cortese, Zarco et Rabat.
15e tour: Non, on ne s’est pas endormi… mais il ne s’est rien passé de spectaculaire. Ils sont deux en bagarre pour la victoire, trois pour la troisième place.
16e tour: Espargaró plonge à l’intérieur et touche Marquez, qui contre un peu plus loin… comme si on était dans le dernier tour.
Arrivée (17 tours): 177 millièmes séparent les deux pilotes Derbi à l’attaque du dernier tour, Espargaró passe, Marquez contre, Espargaró reprend son bien, mais le vainqueur du Mugello ne rend pas les armes… jusqu’à l’erreur de Pol, qui sort de la piste à quelques dizaines de mètres de l’arrivée. Il s’est aussi passé des choses derrière (chute de Vazquez) et c’est Smith qui termine sur le podium. Krummenacher termine septième, battu sur la ligne par Cortese.
Championnat: Malgré son erreur, Pol Espargaró reprend la tête du général… pour un point devant Teról. Marquez est troisième, à 17 longueurs. Randy Krummenacher est huitième.