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Round01 Losail/Qatar [8-10 Mars 2019]
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danlos
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Par défaut Round01 Losail/Qatar [8-10 Mars 2019] - 04/03/2019, 22h30

Voilà, c’est l’heure de la reprise pour la MotoGP. Après quatre mois de vacances pour les fans, quelques semaines pour les pilotes et les équipes, tout le monde est prêt pour une nouvelle année. Et comme depuis plus de dix ans, la saison débute au Qatar dans la nuit. Et cette saison s’annonce disputée avec de nombreux changements par rapport à 2018.


Premièrement, nous avons eu pendant de nombreuses années des qualifications tronquées en Moto3. La grande majorité des pilotes s’attendaient les uns les autres pour prendre la bonne roue et avoir l’aspiration permettant de gagner quelques dixièmes pour être mieux placé sur la grille. Nous avons assisté à des qualifications qui ne ressemblaient à rien avec 20 pilotes au ralenti qui se regardaient, voyant même certaines fois des pilotes ne pas pouvoir faire un dernier tour rapide ayant été trop lent dans le tour de lancement. Quelques pilotes arrivaient toujours à s’en sortir notamment ceux qui jouaient les victoires le lendemain, donc les meilleurs. En Moto2, à l’inverse, les meilleurs chronos étaient souvent réalisés en début de séance avant de voir les 30 dernières minutes inutiles. DORNA a donc réagi cet hiver avec une nouvelle règle pour les qualifications. Comme on peut le voir en MotoGP, les trois premières séances d’essais libres serviront de mini qualifications. Les quatorze meilleurs chronos seront directement qualifiés pour la Q2 alors que les autres pilotes seront reversés en Q1. Dans cette Q1 de 15 minutes, seulement les 4 plus rapides auront le droit de participer à la Q2 qui sera une séance là aussi de 15 minutes. Bref, les pilotes directement qualifiés en Q2 n’auront plus une séance de 45 minutes comme dans le passé, mais seulement 15 minutes pour réaliser leur chrono. La moindre chute sera rédhibitoire…

Autre changement de règle avec l’instauration du Penalty Lap. C’est-à-dire que lorsqu’un pilote sera sanctionné suite à une manœuvre dangereuse, ou lorsqu’il coupe un vibreur, sort large pour gagner du temps, on voyait l’an passé des pénalités en temps rajoutés en fin de course (+1 secondes,+2,5 secondes, +3 secondes) ou des +1 place à rendre, +2 places à rendre, bref quelque chose d’assez difficile à comprendre et surtout de très subjectif. Cette année, la commission de sécurité a décidé d’instaurer un petit détour dans un virage large en peignant au sol deux bandes que le pilote devra prendre lorsqu’il sera sanctionné. La perte de temps sera d’environ deux secondes. Ce qui n’est pass bête puisque lorsqu’un pilote devait rendre une place mais que son plus proche rival était à plus de cinq secondes, cela lui cassait sa course.

En MotoGP, plusieurs changements assez importants ont eu lieu dans les équipes. Tout d’abord, après plus de vingt ans chez Yamaha, l’équipe française Tech3 quitte les japonais pour découvrir les KTM. L’info n’est pas nouvelle puisque tout est signé depuis maintenant un an, mais le changement est important, les français laissant une moto homogène et stable pour récupérer des KTM encore jeunes et en retrait.

Nous avons aussi le départ de la catégorie reine de l’équipe Honda Marc VDS qui est remplacé par l’équipe Yamaha Sepang Racing Team, alors que l’équipe Aspar se contentera des plus petites catégories.

Plusieurs pilotes ont quitté leur équipe pour de nouvelles aventures. Pêle mêle, citons Johann Zarco chez KTM, Jorge Lorenzo chez Honda ou Andrea Iannone chez Aprilia.

Comme chaque année, nous avons aussi eu des blessures durant l’hiver. Tout d’abord le champion du Monde Marc Marquez qui s’est fait opérer de l’épaule, lui qui se déboitait l’épaule à chaque chute. L’opération a été plus compliquée que prévu et la rééducation plus longue que souhaitée. Nous ne savons pas s’il est réellement à 100% pour ce début de saison, et s’il sera capable de tenir un GP entier sur le même rythme. Surtout, il n’a pas pu effectuer toute les séances d’essais dans sa meilleure forme.

Son coéquipier Jorge Lorenzo s’est de son côté fracturé le scaphoïde lors d’une chute en dirt track en Janvier dernier, là même où il avait été blessé en Octobre dernier lors du GP de Thaïlande. On Sait d’ores et déjà qu’il ne sera pas remis complètement et qu’il souffre après quelques tours.

Cal Crutchlow s’était blessé à la cheville en Australie en Octobre dernier. Lui aussi n’est pas remis à 100% et a eu une rééducation difficile. Il semble être un peu plus en forme que ses coéquipiers de chez Honda, mais après une si longue période d’inactivité, il pourrait souffrir en ce début de saison.

Comme on le voit, l’équipe Honda est bien décimée et n’a pas pu effectuer les essais de pré saison comme les japonais l’auraient souhaité, malgré le renfort de Stefan Bradl en pilote d’essais et de Takaaki Nakagami, seul pilote titulaire sans blessure.

Après les essais de cet hiver, plusieurs enseignements sont à tirer.

Tout d’abord, comme chaque année, Maverick Vinales est le champion du Monde des essais. Cet hiver, lors de toutes les séances il s’est retrouvé dans le top 5, et à de nombreuses reprises en tête. Mais nous savons maintenant que cela ne veut pas dire grand-chose pour Vinales, vu les difficultés rencontrées lors des deux dernières années. Il a déclaré qu’il n’avait pas besoin de coach mental, on le verra dès le Qatar s’il est parti sur de bonnes bases ou s’il continue sur son année 2018 qui a été plus que difficile. Ce n’est pas que le changement de numéro du 25 au 12 qui fera que Vinales est un nouveau pilote. En tout cas, lors des derniers essais au Qatar, Vinales avait le meilleur rythme de course. Il sera un des favoris pour la course inaugurale.

Alex Rins est le deuxième pilote à avoir été le plus constant durant cet hiver. Comme Vinales, Rins s’est quasiment toujours retrouvé dans le top 5 et même le top 3 après chaque journée. Le pilote Suzuki semble avoir franchi un cap, même si on se souvient qu’il avait déjà été rapide la saison dernière avant que la saison ne démarre. On sait que le problème principal de Rins est la constance en course, et le fait de rester sur ses roues. Mais avec l’expérience de deux années en MotoGP, une Suzuki qui semble être au niveau des autres motos, on pourrait bien le voir régulièrement sur les podiums, et pourquoi pas dès le Qatar ce week end.

Marc Marquez a donc eu un hiver compliqué suite à son opération. On sait que le quintuple champion du Monde n’a pas besoin de tourner pendant des heures pour trouver le bon rythme et réaliser un gros chrono. Maintenant, quel est son état physique pour un week end de course et 20 tours à fond ? Lors des essais de la semaine dernière, il n’a pas réussi à effectuer plus de 7 tours consécutifs à un rythme élevé. C’est la principale interrogation de ce début de saison, même si nous serions surpris de le voir loin des meilleurs. Au pire, s’il ne gagne pas, il ne sera pas bien loin. Attention toutefois à ne pas chuter et se blesser, lui qui a montré des fragilités la saison dernière au niveau de son épaule (qui même réparée ne doit pas être en très bon état). Son objectif pour cette année n’est pas de remporter le titre, non c’est trop facile, mais de chuter moins souvent.

Pour Jorge Lorenzo, fini les photos au bord du lac de Lugano en mode beau gosse. Il faut repartir au combat et mettre la combinaison. On ne sait pas du tout quel est le niveau du majorquin. Comme pour Marquez, il semble avoir du mal à tenir la distance d’une course. Mais en tout cas, sur un tour, il a prouvé que son changement de moto de Ducati à Honda ne le dérangeait pas plus que cela. Il arrive à faire un gros chrono, maintenant, il faudra le réaliser sur plusieurs tours, lui qui est un spécialiste des tours dans le même dixième. Pour le moment, il serait surprenant de le voir se battre pour la victoire, il devrait se contenter d’un top 8, ce qui ne serait pas si mal au vu de sa condition physique et de sa nouvelle machine qu’il doit encore apprivoiser. Et puis, quoi qu’il arrive, difficile de faire pire que ses trois dernières saisons pour débuter la tournée outre-mer.

Dans l’équipe LCR Honda, comme dit précédemment, Cal Crutchlow revient lui aussi de blessure. Pourtant l’anglais semble en forme sur ce qu’il a montré lors des essais. Il est un de ceux qui avait sur plusieurs tours un très bon rythme. Maintenant reste à savoir s’il peut enchainer sur 20 tours et pas seulement 7 boucles… En tout cas, Crutchlow dispose encore cette année d’une moto usine, et doit donc prouver qu’il a le niveau de Lorenzo et Marquez. Et pas seulement le talent pour la communication.

Son coéquipier Takaaki Nakagami a été rapide cet hiver. Mais on ne s’enflammera pas pour lui, vu qu’il fait le même coup chaque année depuis quatre ans, que ce soit lors de sa période Moto2 ou en MotoGP l’an passé.

Il vient d’avoir quarante ans et pourtant, il est toujours aussi jeune. Valentino Rossi sera encore au départ pour une nouvelle saison. Comme Maverick Vinales, son année 2018 a été plus que compliquée, la Yamaha ayant été en retrait, et les deux pilotes étant perdus pendant quasiment toute la saison. Sans aucune victoire en 2018, Rossi semble toutefois avoir encore des difficultés par rapport à son partenaire d’équipe. Mais comme chaque année, lorsque la course démarre, il sera présent. Il ne serait pas surprenant de le voir sur le podium à Losail, comme il le fait très souvent pour débuter la saison. La principale interrogation est de savoir s’il va réussir à oublier 2018, et ne pas repartir en 2019 sur de mauvaises bases en pensant que sa moto est inférieure aux autres.

Chez Ducati, une nouvelle ère s’ouvre cette année. Exit Jorge Lorenzo et ses millions, welcome Danilo Petrucci en tant que pilote officiel et numéro 2. Cette fois Ducati ne s’en cache pas, Andrea Dovizioso sera leur pilote numéro 1 et Petrucci sera là en soutien. On peut donc s’attendre que le souriant numéro 9 ne fasse pas trop de grabuge dans l’équipe, contrairement à Lorenzo qui n’avait pas peur de dire ce qu’il pensait. Il est difficile d’avoir un aperçu de Ducati cet hiver. Comme souvent, ils ont été très rapides à Sepang avec les quatre meilleurs chronos (les deux officiels et les deux Pramac). Mais à Losail ils ont été en difficulté relative, ayant du mal à être dans le top 5. En tout cas, Dovizioso et Petrucci sont les rares pilotes à avoir effectué des simulations de course avec en plus des chronos plus que corrects. Le Qatar et sa longue ligne droite devrait les avantager, même si on a vu les saisons dernières que la course ne se résumait pas seulement à la ligne droite et que la puissance de Ducati n’était pas spécialement un avantage.

Dans l’équipe Pramac, l’attention sera portée sur Pecco Bagnaia qui arrive après avoir remporté le titre Moto2 l’an passé. Rapidement à l’aise avec la MotoGP, il visera le titre de Rookie of the Year, même s’il ne l’a pas encore gagné… Ses adversaires seront à l’affut. Bagnaia pourrait rapidement viser le top 10 sur ce qu’il a montré cet hiver.

Pour Jack Miller, il n’a pas obtenu la place dans l’équipe officielle, laissant son ancien coéquipier partir, mais il sait que Petrucci n’a qu’un contrat d’un an… Miller sait ce qu’il lui reste à faire s’il souhaite devenir pilote officiel. Il devra avoir plus de constance que l’an passé où après un bon début de saison, il était rapidement rentré dans le rang.

La nouvelle équipe Yamaha SRT est attendue pour plusieurs raisons. Tout d’abord, une nouvelle équipe qui arrive en MotoGP, c’est plutôt rare. Mais avec Wilco Zeelenberg à la manœuvre, ils ne partent pas de zéro. Puis on sait que même si Yamaha ne domine pas la catégorie et que l’équipe officielle a eu des problèmes l’an passé, la Yamaha est une moto plutôt facile d’accès pour débuter. Avec Franco Morbidelli qui effectue sa deuxième saison en MotoGP, mais sa première en catégorie reine après un an chez Honda et Fabio Quartararo qui arrive du Moto2, le line up est très intéressant.

Tout d’abord Morbidelli qui dès ses premiers essais a rapidement pris en main la moto réalisant tout de suite de meilleurs chronos avec la Yamaha qu’avec sa Honda qu’il connaissait depuis un an. Un peu plus en retrait lors des essais de Losail, Morbidelli a souvent été dans le top 10 lors de toutes les séances de l’hiver. Ce qui peut être plus qu’intéressant pour l’équipe malaisienne.

Fabio Quartararo de son côté a travaillé méthodiquement. L’important pour le jeune français était de prendre en main la 1000cc, sans viser le chrono pour ses débuts et de tourner le plus possible. Après des débuts timides, mais loin d’être ridicule par rapport à des pilotes bien plus expérimentés, Quartararo a passé un cap lors des deux derniers jours de tests. Avec le troisième chrono, puis le deuxième chrono le dernier jour, il a surpris tout le paddock. On ne va pas se le cacher, le voir aussi rapide est une surprise. Surtout qu’il a réussi à enchainer de nombreux tours rapides, et est un des seuls pilotes à avoir effectuer des simulations de course. Il sait donc comment réagissent ses pneus sur la durée d’une course, comment réagit sa moto avec moins de carburant. Surtout ses chronos ont été constants. Même s’il ne faut pas rêver d’un podium tout de suite, le Niçois pourrait bien finir dans le top 10 pour sa première course. Surtout que Fabio a fait ce qu’il sait faire de mieux. Faire des tours tout seul en piste, ne pas avoir besoin d’autres pilotes pour être rapide, et progresser petit à petit. On sait aussi que son principal problème les années précédentes était lorsqu’il devait se bagarrer. En MotoGP, il n’est pas rare d’avoir rapidement des écarts et ainsi faire sa course tout seul ou avec seulement un pilote à suivre. Et dans ces conditions-là, Quartararo est très fort, la preuve l’an passé lors de ses victoires à Barcelone et au Japon (même s’il a été disqualifié par la suite).

Un autre rookie pourrait surprendre avec Joan Mir. Le champion du Monde Moto3 2017 ne sera resté qu’un an en Moto2. Le temps de remporter le titre de Rookie of the Year, et de monter sur quatre podiums. Suzuki a pu surprendre en prenant l’espagnol de 21 ans, mais après les premiers essais, on se dit que les japonais n’ont pas eu tort. Mir s’est lui aussi rapidement adapté à la 1000cc et a réalisé de très bons chronos en conditions « course » la semaine passée. Même si sur un tour, il n’est pas le plus rapide, Mir a eu un rythme très constant, un des meilleurs de la catégorie. Maintenant, il devra prouver en course qu’il est capable de réitérer ses chronos. Sa jeunesse peut être un atout, mais on a vu l’an passé qu’à plusieurs reprises il n’avait pu terminer les courses ou pouvait tout simplement être plus ou moins anonyme dans le peloton.

Chez Avintia, la principale attraction de l’hiver était le retour en piste de Tito Rabat après ses très grosses blessures à Silverstone en Août dernier. L’espagnol s’est bien remis puisqu’il a tourné et tourné et tourné dès qu’il en a eu l’occasion. La moto devait lui manquer. Ses chronos ont été corrects à plusieurs reprises, ce qui est encourageant. Pour cette saison, comme l’an passé on attend de le voir se battre pour les tops 10. Début 2018 il était la bonne surprise, mais est trop vite rentré dans le rang avant d’être tout simplement anonyme. Il devra réussir lors du retour en Europe à être dans les plus rapides.

Il est rejoint cette année par Karel Abraham qui a encore une fois réussi à rester en MotoGP. Pas grand-chose à dire sur le tchèque qui tentera de ne pas finir dernier à chaque course.

Chez Aprilia, exit Scott Redding et bienvenue à Andrea Iannone. Niveau gestion des pilotes, difficile si la marque de Noale gagne au change, mais en tout cas il y aura encore de l’ambiance cette année chez les italiens alors qu’Aleix Espargaro est toujours là.

L’objectif d’Aprilia sera de faire mieux que l’an passé qui aura été une des saisons les plus difficiles depuis leur retour. Redding a rapidement abandonné alors qu’Espargaro a tout simplement lutté avec une moto pas au niveau. Sur un tour, on a vu cet hiver que l’espagnol pouvait rivaliser avec les autres pilotes, maintenant la question est de savoir s’ils peuvent continuer sur une course entière et surtout sur tous les circuits.

Pour Andrea Iannone, difficile de vraiment avoir un avis. Il n’a pas pu défendre ses chances à Sepang suite à une allergie aux lèvres. Les mauvaises langues parlent d’opération de chirurgie esthétique qui a mal tourné, en tout cas le fantasque italien a encore fait parler de lui. Surtout que Bradley Smith, nouveau pilote essayeur de la marque s’est retrouvé devant le titulaire à Losail… Un Smith qui bénéficiera de plusieurs wild cards cette année et notamment dès le premier GP.

Et pour terminer ce tour de table MotoGP, la principale interrogation de la catégorie, c’est-à-dire KTM. L’équipe autrichienne bénéficie de l’arrivée de Johann Zarco mais aussi d’une équipe satellite avec Tech3. Pour le moment, on ne peut pas dire que les résultats sont flamboyants, et on ne sait pas si le futur s’annonce radieux pour les oranges.

Il a été un des transferts les plus commentés de l’intersaison. Est-ce que Johann Zarco a fait une erreur en enfourchant une moto inférieure à sa Yamaha privée ? Après les premiers essais, difficile de donner tort à ceux qui pensent que Zarco n’aurait pas dû signer chez KTM. Le français est très souvent au-delà de la quinzième place, son rythme n’est pas très bon, il a du mal à enchainer des tours constants dans le même dixième, bref, Zarco n’y arrive pas. On ne va pas se le cacher, pour le moment c’est une déception. Surtout que son coéquipier Pol Espargaro arrive quelque fois à faire un gros chrono, même si l’espagnol n’est pas non plus régulier. Zarco savait qu’il aurait du travail en arrivant chez KTM. Mais pensait-il avoir autant de mal ? Le début de saison risque d’être difficile et long, même si le pilote et la marque indique qu’ils progressent. De plus, Dani Pedrosa, nouveau pilote d’essais de la marque s’est déjà fracturé la clavicule et a dû être opéré en Janvier. La question qu’on peut aussi se poser est de l’intérêt d’avoir engagé Pedrosa, un pilote qui a certes une grande connaissance du MotoGP, mais ne connait que la Honda et qui avait énormément de mal depuis deux ans à régler sa machine. Et surtout un pilote qui n’a pas du tout les mêmes caractéristiques et style de pilotage que le duo Zarco-Espargaro. Pour le moment, lorsque l’on parle de KTM, c’est une grande interrogation.

Surtout que l’équipe Tech3, qui découvre les machines de Mattighofen n’arrive pas non plus à faire des miracles. Hervé Poncharal et son équipe ont vécu deux saisons idyllique avec Zarco, mais 2019 risque d’être bien plus difficile. Tout d’abord avec Hafizh Syarhin, le pilote malaisien qui a débuté en MotoGP l’an passé. C’est difficile à admettre, mais il n’est tout simplement pas dans le coup pour le moment en terminant quasiment toutes les séances d’essais en dernière position. Syarhin avait déjà eu du mal l’an passé en deuxième partie de saison, mais 2019 débute difficilement. La bonne nouvelle vient tout de même de Miguel Oliveira qui s’adapte correctement à la catégorie. C’est sûr que le portugais aura du mal à viser le titre de Rookie of the Year face à Bagnaia, Mir ou Quartararo, mais il arrive pour le moment à devancer à certaines reprises Johann Zarco sur sa moto officielle. En tout cas, si Oliveira arrive à faire jeu égal avec les deux pilotes officiels, ce sera déjà un bon pas en avant pour l’équipe française.

Dernière modification par danlos ; 05/03/2019 à 20h19.
   
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Par défaut Re : Round01 Losail/Qatar [8-10 Mars 2019 - 04/03/2019, 22h31

Nouvelle saison dans la catégorie Moto2 qui débute le week-end prochain sur le circuit de Losail au Qatar. Comme chaque année, petite revue d’effectif pour présenter les pilotes qui vont compter cette année.

Les rookies:


Nicolo Bulega :
De tous les rookies, il est surement celui dont on se pose le plus de question. Quel pilote allons-nous voir cette année ? Celui qui pour son année de rookie en Moto3 avait réussi rapidement à se retrouver en bagarre pour les podiums ? Ou celui que l’on a vu ces deux dernières saisons et notamment en 2018, incapable de marquer un point lors des sept premiers GP et qui n’a compté qu’un seul top 10 lors de son dernier GP en Thailande avant de se blesser bêtement à la main ? Bulega a gardé sa place dans l’équipe Sky Racing Team VR46 tout en évoluant de catégorie, ce qui n’était pas gagné au vu de ses résultats. La preuve que l’équipe italienne compte encore sur lui et que son potentiel ne s’est pas envolé. Pour les essais de pré-saison Bulega semble s’être assez bien adapté à la catégorie, étant régulièrement aux alentours de la 10ème place. Il doit tout d’abord reprendre de la confiance après deux ans difficiles avant de viser plus haut.

Fabio Di Giannantonio :

L’italien quitte l’équipe Gresini pour monter en Moto2 dans l’équipe Speed Up. Il n’est surement pas le plus attendu ou celui dont on parle le plus de l’autre côté des Alpes, et pourtant Di Giannantonio est un des pilotes les plus réguliers des deux dernières années en Moto3. Même s’il a mis énormément de temps à remporter sa première victoire (en République Tchèque après avoir été rétrogradé au Mans suite à une pénalité), il compte tout de même 14 podiums en trois saisons. Sixième du général en 2016, 5ème en 2017, il est devenu vice-champion du Monde l’an passé, notamment grâce à ses 15 tops 10, ce qui est difficile à obtenir dans un championnat aussi serré que le Moto3. Son équipe a un chassis différent des habituels KTM et Kalex, et pourtant Di Giannantonio a rapidement réussi à trouver son rythme avec sa Speed Up lors des premiers essais de l’année. Toujours discret, il pourrait être la bonne surprise de l’année.

Enea Bastianini :
Depuis plusieurs années, l’italien est attendu au sommet, mais après cinq saisons en Moto3, il n’a obtenu aucun titre et ne compte que trois victoires. Dès son arrivée en Mondial, Bastianini s’était rapidement retrouvé parmi les meilleurs pilotes de la catégorie, mais a rapidement stagné, à cause notamment de trop nombreuses chutes. Par exemple, sur l’année 2018, il a terminé neuf fois dans les cinq meilleurs, mais aussi six fois par terre, ce qui est rédhibitoire pour un pilote souhaitant remportant le titre. Après avoir quitté le giron Gresini pour aller chez Monlau Competicion, un des rares italiens ne faisant pas parti de la VR46 Academy s’est un peu perdu. Mais à pas encore 22 ans, il peut rebondir dans cette nouvelle catégorie où on devrait le voir briller à quelques reprises cette année, même si nous risquons de le voir à plusieurs reprise dans les graviers. Mais l’expérience finira par rentrer.

Marco Bezzecchi :
Il a été la grande révélation de la saison dernière en Moto3. Alors qu’il ne comptait qu’un podium obtenu dans des conditions précaires en 2017, Bezzecchi s’est rapidement retrouvé en tête du Championnat du Monde et a lutté pour le titre jusqu’à la fin de saison. Avec trois victoires et un total de neuf podiums, le pilote de la VR46 Academy se retrouve logiquement promu en Moto2. Et c’est Hervé Poncharal et l’équipe Tech3 qui accueille l’italien sur une KTM. Les premiers essais sont très difficiles pour Bezzecchi qui a du mal à s’adapter à la 750cc, mais n’oublions pas non plus que l’équipe française découvre la moto autrichienne en ce début d’année 2019. Pour le moment, il est difficile de croire que Bezzecchi sera en mesure de se battre pour le top 10 (voir pour le top 15). Mais comme lors de son arrivée en GP, il lui faudra peut-être une année pour s’adapter à la catégorie, car n’oublions pas qu’il n’a que 20 ans et deux saisons en Mondial.

Philipp Oettl :

Comme Marco Bezzecchi, Philipp Oettl arrive dans la catégorie Moto2 grâce à l’équipe française Tech3. Et comme son nouveau coéquipier, les essais de ce début de saison sont très difficiles pour l’allemand de 22 ans. Très souvent relégué en fin de classement, il semble avoir du mal à s’adapter à la KTM Moto2. Oettl compte déjà six saisons en Moto3, pour seulement une victoire la saison passée en Espagne et deux autres podiums (dont un à Indianapolis en 2015 avec un GP mémorable où la quasi majorité des pilotes avaient dû changer de roues en début de course, Oettl étant un des seuls à être parti en slicks). Les résultats de l’allemand n’ont jamais été transcendants avec une dixième place comme meilleur classement général en fin de saison, et une seizième place la saison dernière pour seulement 58 points (dont 25 pour sa victoire).

Jorge Martin :
Il est le rookie le plus attendu de cette cuvée 2019. Le champion du Monde Moto3 2018 arrive directement dans l’équipe officielle KTM en tant que coéquipier de Brad Binder. Nous savons que l’équipe est au point même si les premiers tours de roues ont été difficiles. Martin a tout simplement été exceptionnel en 2018 dans la catégorie inférieure avec sept victoires, mais nous avons déjà vu dans le passé que les vainqueurs d’un championnat Moto3 n’étaient pas toujours en réussite en Moto2 (Sandro Cortese et Danny Kent en sont les principaux exemples). On sait que le pilote espagnol est très rapide sur un tour, en atteste ses dix-neuf pole positions lors des deux dernières saisons dans une catégorie où les qualifications étaient souvent une loterie. Maintenant il va devoir rééditer ses performances dans la catégorie au-dessus.

Les outsiders:

Jorge Navarro :

Deux ans après son arrivée en Moto2, Jorge Navarro est toujours une énigme. Capable d’être très rapide sur un tour, ou lors d’une course, il a aussi énormément de mal à être régulier. Il n’a pas été rare ces deux dernières saisons de ne pas s’apercevoir que le pilote était présent, anonyme en milieu de peloton. Quatorzième du général pour son année de rookie, il n’a guère fait mieux avec une 13ème place finale en 2018. Il serait très surprenant de le voir lutter pour le titre, mais on peut espérer le voir régulièrement aux alentours de la 5ème place. Il doit tout d’abord réussir à rester sur ses roues et terminer les GP ( sept abandons en 2018). Après deux saisons dans l’équipe Gresini sur une Kalex, Navarro change de crèmerie pour récupérer la place laissée vacante par Fabio Quartararo chez Speed Up. On a vu l’an passé avec le français, que la moto était capable de s’immiscer parmi les nombreuses Kalex et KTM. A lui de jouer s’il ne veut pas rester un éternel espoir.

Marcel Schrotter :
L’allemand de l’équipe Dynavolt est un malchanceux. Depuis maintenant plus de six ans, il est pilote dans cette catégorie. Et pourtant, malgré souvent de bons essais et qualifications, il n’arrive pas à concrétiser en course. Un seul podium l’an passé à Saint Marin, mais quinze fois dans le top 10 et trois abandons. Toujours régulier aux alentours de la cinquième place, Schrotter a compté sept premières lignes l’an passé. Il doit cette année réussir à passer un cap pour jouer plus souvent les podiums et réussir à passer ce cap qui l’amènerait vers la victoire. Pour le titre, il n’est pas le favori, mais sait-on jamais. Avec la confiance, il pourrait devenir redoutable. Il ne lui manque pas grand-chose pour être un des principaux pilotes de la catégorie. Encore très irrégulier il y a deux ans, il a passé un gros gap l’an passé. S’il continue son évolution, Schrotter pourrait être un trouble fête.

Sam Lowes :
Il est difficile de mettre Sam Lowes dans les favoris même si nous savons que l’anglais est surement le pilote le plus rapide du plateau. Tout simplement car depuis plusieurs saisons, le pilote Gresini est incapable de rester sur ses roues plusieurs GP consécutifs, ce qui est toujours problématique quand on souhaite remporter un titre où tous les points peuvent compter. Après une année 2017 catastrophique en MotoGP sur l’Aprilia, Lowes a eu du mal à retrouver les Moto2 l’an passé, dans une équipe où il ne s’est pas vraiment adapté. Il revient dans l’équipe de Fausto Gresini sur une Kalex, là où il avait brillé en 2016, remportant deux victoires et montant sur six podiums. Avec seulement une cinquième position comme meilleur résultat en 2018, Lowes a aussi terminé six fois par terre, n’arrivant pas à chasser ses vieux démons. 2019 est peut-être sa dernière chance de remporter le titre, lui qui à 28 ans est un des plus vieux pilotes de la catégorie (derrière Tom Luthi, 32 ans et Simone Corsi bientôt 32 ans).

Augusto Fernandez :
Le pilote de Sito Pons a été une des révélations de la saison dernière. Non présent en début de saison, il a vite remplacé un Hector Barbera en bout de course et licencié par l’équipe espagnole après une nouvelle incartade de l’ancien pilote MotoGP. Fernandez s’est vite imposé régulièrement dans les points et ensuite dans le top 10 sur la fin de saison, avec notamment une quatrième place en Australie. Sur les douze GP auquel il a participé, l’espagnol de 21 ans a terminé huit fois dans les points, mais a abandonné à quatre reprises. Il peut être une des bonnes surprises de cette saison Moto2, avec comme objectif de jouer souvent avec les meilleurs et monter sur son premier podium avec pourquoi pas une victoire. Déjà présent en 2017 dans la catégorie avec 13 GP sur une Speed Up, Fernandez n’avait réussi à marquer des points qu’à deux reprises en fin d’année, rentrant tout juste dans les points. Preuve d’une grosse progression entre 2017 et 2018.

Iker Lecuona :
Le jeune basque de 20 ans débutera au Qatar sa troisième saison en catégorie Moto2. Pilote le plus jeune de la catégorie ces deux dernières saisons, il sera encore un des benjamins de la catégorie, puisque excepté l’allemand Lukas Tulovic, personne n’est plus jeune que le pilote de l’équipe American Team (anciennement Swiss Innovative Investors, l’équipe de Fred Corminboeuf). Encore très irrégulier, Lecuona ne visera pas le titre en 2019, mais tentera tout du moins de rentrer régulièrement dans le top 10. Auteur d’un podium (2ème) lors du dernier GP de la saison sur le circuit de Valencia, il est un de ceux avec la plus grosse marge de progression.

Remy Gardner :
L’australien quitte l’équipe Tech3 après deux saisons mi figue- mi raisin. Blessé en début de saison 2018 suite à une fracture des deux jambes lors d’un entrainement, il est revenu assez rapidement sur sa Mistral 610, mais encore convalescent, on ne l’a pas vraiment vu à 100% de ses moyens. Avec une moto qui était aussi en retrait par rapport aux Kalex et KTM, Gardner a tout du moins réussi à quelques reprises à se montrer dans le top 10, notamment dans les débuts de course. En Australie, il se battait pour le podium avant de chuter, comme trop souvent (quatre abandons en quinze courses). Cette année, le fils de l’ancien champion du Monde 500cc sera dans l’équipe SAG sur une Kalex. Il semble s’être rapidement adapté à la machine et au nouveau moteur Triumph, puisqu’il est régulièrement dans le top 10 des essais.

Les favoris:


Lorenzo Baldassarri :
Vainqueur à Jerez l’an passé l’italien de 22 ans a réalisé en 2018 une très belle saison terminée en 5ème position finale. Auteur de cinq podiums sur l’année, le pilote de la VR46 Academy s’est retrouvé après une année 2017 très difficile dans l’équipe Forward. Malgré son jeune âge, il entamera au Qatar sa sixième saison en Championnat du Monde Moto2, la deuxième dans l’équipe de Sito Pons. Encore trop irrégulier avec notamment quatre abandons en plus de deux chutes l’ayant fait reculer dans les classements, Baldassarri peut jouer le titre cette année s’il arrive à rester sur ses roues lors de toutes les courses. L’italien est dorénavant un des pilotes les plus expérimentés de la catégorie, malgré des statistiques qui ne sont pas les meilleures du championnat.

Luca Marini :
Pendant plusieurs années, le nom de Luca Marini était toujours associé à celui de son demi-frère Valentino Rossi. Mais en 2018, le jeune italien a enfin réussi à se défaire de ce lien de parenté qui peut être pesant pour devenir un des pilotes les plus dangereux de la catégorie Moto2. Révélation de l’année, Marini a remporté sa première victoire à Sepang, même si on se souvient de cette journée pour le titre de son coéquipier Francesco Bagnaia. A nouveau dans l’équipe Sky VR46. Depuis le Sachsenring l’an passé, Marini est monté sur cinq podiums sur les dix derniers GP de l’année, une progression nette pour celui qui en début de saison avait du mal à terminer dans les 10 premiers. Il peut être le favori numéro 1 pour le titre, en atteste ses essais de l’hiver où à plusieurs reprises il a réussi à être le plus rapide. Mais cette année, il

Tom Luthi :

De retour après une année catastrophique en MotoGP, Tom Luthi sera dans l’équipe allemande Dynavolt sur une Kalex. Le suisse, qui a longtemps brillé dans la catégorie intermédiaire sera un favori pour la couronne mondiale, même si on peut se demander si son expérience de l’année dernière ne l’a pas cassé moralement. Pour rappel, Luthi n’a pas réussi à marquer un seul point de l’année. Pour 2019, il trouve refuge dans une équipe qui a brillé ses dernières années. N’oublions pas que Luthi sur l’année 2017 a tout de même terminé dix fois sur le podium pour finir vice-champion du Monde et qu’il est le plus expérimenté de la catégorie puisqu’il était là lors de la première saison des 600cc en 2010. De plus, Luthi a toujours terminé dans le top 5 du classement général, excepté en 2013 où il avait raté les deux premiers GP suite à une blessure à un poignet. Les essais de pré saison ont été assez concluants pour le suisse qui a retrouvé assez rapidement le mode d’emploi de la Kalex, même cela ne veut pas dire qu’il se battra pour la victoire.

Xavi Vierge :
Il pourrait bien être la très bonne surprise de l’année 2019. L’espagnol Xavi Vierge est encore jeune puisqu’il n’a que 22 ans, mais il compte déjà 57 départs en Moto2. Ancien pilote de l’équipe Tech3 (en CEV, puis en Mondial) il était la saison dernière dans l’équipe Dynavolt sur une Kalex où il a été une des révélations avec ses deux premiers podiums malgré une onzième place quelconque au classement général. Souvent bien positionné sur la grille, il a eu un peu plus de mal en course avec plusieurs abandons (quatre) mais toutefois cinq tops 5. Cette année, Vierge sera coéquipier d’Alex Marquez dans l’équipe Marc VDS, une équipe qui n’a qu’un seul souhait : retrouver la couronne mondiale, deux ans après le titre de Franco Morbidelli. Vierge doit tout d’abord réussir à être régulièrement sur les podiums puis remporter des courses s’il souhaite concrétiser son rêve.

Alex Marquez :
On ne sait pas trop quoi dire en parlant d’Alex Marquez. Le champion du Monde Moto3 est systématiquement comparé à son illustre frère qui enchaine les records et les victoires. Le cadet ne sera jamais au niveau du quintuple champion du Monde MotoGP, mais pour autant, il n’est pas non plus à ce niveau par hasard. Marquez n’a jamais réussi (et encore moins l’an passé) à être constant sur une saison entière. Là où certains pilotes chutent souvent lors des essais (là encore la comparaison avec son frère), Alex finit souvent dans les graviers pendant la course. L’an passé a été un long chemin de croix avec aucune victoire et seulement six podiums pour cinq chutes en course, ce qui est bien trop peu pour un pilote qui visait la couronne mondiale. Pour sa cinquième saison dans la catégorie, Marquez n’a plus vraiment le choix s’il souhaite aller en MotoGP en 2020, il devra s’imposer et remporter le titre, ou tout du moins remporter plusieurs courses. Car malgré sa vélocité, il ne compte que trois victoires en 2017 pour un total de 13 podiums sur 70 courses.

Brad Binder :
Il est peut-être le grand favori pour la couronne mondiale. Après une première année d’adaptation en 2017 terminée par trois podiums consécutifs, Binder était un sérieux outsider pour la saison 2018. Son année aura toutefois été assez contrastée malgré ses trois premières victoires en Moto2 (Allemagne, Aragon et Australie). Toujours régulier aux alentours de la 6ème place, il a marqué des points qui ont compté sur la fin de saison puisqu’il a terminé la saison en troisième position finale derrière Pecco Bagnaia et son coéquipier Miguel Oliveira. Les essais de pré saison ont été contrastés pour Binder puisqu’il a eu de nombreux problèmes de chattering lors des premiers tours de roues avant de réussir à prendre en main sa KTM pour réussir les meilleurs chronos. Nous verrons s’il arrive à s’adapter au nouveau moteur Triumph sans difficulté, mais avec la puissance de son équipe et de sa moto, il pourrait bien être l’homme à abattre.

Dernière modification par danlos ; 04/03/2019 à 22h57.
   
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et encore
   
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Merci pour la première présentation


Dorna écoute moi ! À quand un GP à Walnut grove ?
   
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Cela devait être court. J'avais prévu de faire un truc sur les Moto2 et Moto3, notamment pour ceux qui ne suivent pas et ne connaissent pas les pilotes ( ) et puis je me suis dit que j'allais quand même faire un truc pour les MotoGP. Bref, 1h30 plus tard, j'ai cinq pages Word que pour les MotoGP.

Mais profitez en, ce sera les seules de l'année (enfin je poste ça demain)
   
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Par défaut Re : Round01 Losail/Qatar [8-10 Mars 2019 - 04/03/2019, 23h39

Citation:
Envoyé par danlos Voir le message
Cela devait être court. J'avais prévu de faire un truc sur les Moto2 et Moto3, notamment pour ceux qui ne suivent pas et ne connaissent pas les pilotes ( )
C est bien de penser aux petits jeunes

Beaucoup de changements en moto2 pour 2019

J ai hâte. ( une pièce sur Martin)


Dorna écoute moi ! À quand un GP à Walnut grove ?

Dernière modification par Charles ingalls ; 04/03/2019 à 23h42.
   
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Re : Round01 Losail/Qatar [8-10 Mars 2019
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merci beaucoup.


twingamme à tendances monomaniaques.
   
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Re : Round01 Losail/Qatar [8-10 Mars 2019
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Par défaut Re : Round01 Losail/Qatar [8-10 Mars 2019 - 05/03/2019, 18h51

Merci pour la présentation ! Vivement vendredi !


"Gimme a Riiiiiiiiiide !!!"
   
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Re : Round01 Losail/Qatar [8-10 Mars 2019
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Par défaut Re : Round01 Losail/Qatar [8-10 Mars 2019 - 05/03/2019, 19h27

merci tout plein


Faut pas parler aux cons
çà les instruit
M. AUDIARD








   
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Re : Round01 Losail/Qatar [8-10 Mars 2019
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Par défaut Re : Round01 Losail/Qatar [8-10 Mars 2019 - 05/03/2019, 19h34

Waouh !!! ça c'est de la prez' !

Un grand merci !


"Le danger ne vient pas d'une vitesse qui ne correspond pas à la vitesse réglementaire, mais bien d'une vitesse inadaptée aux circonstances dans lesquelles le conducteur se trouve."
   
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