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toons · 04/02/2006, 14h40

autre interview de randy :

Randy de Puniet
Après cinq saisons en championnat du monde 250cc, couronnées de cinq victoires et 22 podiums, Randy de Puniet se prépare à faire son entrée en MotoGP.

Signé par Kawasaki au terme de la campagne 2005, le Français s'adapte bien à sa nouvelle vie en vert et à sa puissante Ninja ZX-RR. Après une longue trêve hivernale, le travail a repris la semaine dernière, sur le circuit de Sepang, et se poursuit actuellement à Phillip Island, en Australie.

L'occasion pour Randy de tirer un premier bilan de son arrivée en catégorie reine au sein du team Kawasaki.

Que représente pour un pilote son entrée dans la catégorie reine ?
« Pour moi c'est un grand pas parce que c'est la meilleure catégorie, avec les meilleurs pilotes et les motos les plus rapides. C'est le rêve de tout pilote. C'est une opportunité fantastique pour moi de pouvoir piloter une Kawasaki d'usine face aux meilleurs pilotes du monde. J'espère pouvoir justifier la confiance que l'équipe a placé en moi. »

Quelles ont été tes premières pensées quand Kawasaki t'as approché ?
« Je n'arrivais pas à y croire. C'était comme un rêve qui se réalisait. Je vivais une saison difficile en 250cc et, d'un coup, je me suis retrouvé avec une offre d'une équipe d'usine MotoGP. C'était incroyable. »

Ce doit être agréable d'aborder la trêve hivernale en ayant un guidon assuré pour la saison...
« Clairement. Savoir exactement où je piloterai en 2006 m'a permis de me concentrer pleinement sur ma préparation. Je n'ai eu à me préoccuper que de ça et ç'a payé parce que j'étais à 100%, en janvier, pour reprendre le travail à Sepang. »

Tu as suivi un programme d'entraînement spécifique ?
« Je me suis toujours entraîné dur mais, cette année, j'ai suivi un programme mis au point par le Dr Tony Head, l'expert de Kawasaki. Je suis allé en Angleterre, à la fin de l'année, pour y subir un examen complet qui a permis à Tony de me concocter un programme d'entraînement pour l'hiver.
Il m'a aussi préparé un programme de travail pour la saison qui ne me fatiguera pas pour les courses. L'année dernière, je m'entraînais et je faisais beaucoup de sport entre les courses. Et je n'ai pas compris pourquoi j'étais fatigué à la moitié de la saison. Tony m'a expliqué qu'il faut laisser au corps le temps de récupérer et qu'il n'est pas possible de piloter à 100% puis de s'entraîner à 100% entre les courses. »

Ce doit faire une grosse différence de passer d'une petite 250cc deux-temps à une Ninja ZX-RR quatre-temps. Ces machines ont-elles, néanmoins, des points communs ?
« Absolument aucun. Tout est différent. Leur seul point commun c'est d'avoir deux roues et un moteur au milieu ! La première fois que j'ai piloté la Ninja, je n'arrivais pas à croire combien elle était bonne. La puissance de la Ninja est simplement incroyable et c'est une expérience fantastique que de la piloter. »

Comme toutes les MotoGP, la Ninja dispose de nombreux systèmes électroniques. Ce sont des aides ?
« Nous avons quelques systèmes électroniques complexes sur la moto, pas seulement pour contrôler la traction et le cabrage, mais aussi la façon dont le moteur délivre la puissance. Honnêtement, cette moto est tellement puissante que, sans ces aides, je pense qu'elle serait difficile, voire impossible, à piloter. »

Y'a t'il un domaine particulier sur lequel il faudrait, selon toi, orienter plus particulièrement le développement ?
« Pour l'instant, je n'exploite pas tout le potentiel de la moto parce que je suis encore en pleine adaptation au surcroît de puissance et aux spécificités de la MotoGP. A ce stade, je pense qu'il est plus important de se concentrer là-dessus plutôt que de commencer à penser au développement de certains aspects. »

Penses-tu que le fait d'avoir un équipier aussi expérimenté que Shinya Nakano va t'aider à progresser ?
« Il est certain qu'avoir Shinya comme équipier est un grand avantage pour moi. C'est un pilote issu de la 250cc donc il sait ce que je vis actuellement. C'est un bon équipier, il est facile à vivre et assez ouvert. Je vais apprendre beaucoup de lui cette saison. »

Quels sont tes objectifs pour cette première saison ?
« Mon but est de donner le maximum à chaque course et d'apprendre à chaque sortie en piste. J'ai une bonne cible à atteindre avec Shinya et j'espère pouvoir réduire l'écart qui nous sépare au fil de la saison. Je pense que nous avons un bon potentiel – la moto, l'équipe et moi-même – et je pense qu'il est possible pour nous d'obtenir quelques bons résultats cette saison. Mais le plus important pour moi est d'apprendre à chaque course et, pour ça, je dois être systématiquement à l'arrivée. Une grosse chute me ferait perdre un temps précieux. »

toons

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toons As du pilotage Déconnecté Messages: 654 Date d'inscription: November 2004	04/02/2006, 14h40 autre interview de randy : Randy de Puniet Après cinq saisons en championnat du monde 250cc, couronnées de cinq victoires et 22 podiums, Randy de Puniet se prépare à faire son entrée en MotoGP. Signé par Kawasaki au terme de la campagne 2005, le Français s'adapte bien à sa nouvelle vie en vert et à sa puissante Ninja ZX-RR. Après une longue trêve hivernale, le travail a repris la semaine dernière, sur le circuit de Sepang, et se poursuit actuellement à Phillip Island, en Australie. L'occasion pour Randy de tirer un premier bilan de son arrivée en catégorie reine au sein du team Kawasaki. Que représente pour un pilote son entrée dans la catégorie reine ? « Pour moi c'est un grand pas parce que c'est la meilleure catégorie, avec les meilleurs pilotes et les motos les plus rapides. C'est le rêve de tout pilote. C'est une opportunité fantastique pour moi de pouvoir piloter une Kawasaki d'usine face aux meilleurs pilotes du monde. J'espère pouvoir justifier la confiance que l'équipe a placé en moi. » Quelles ont été tes premières pensées quand Kawasaki t'as approché ? « Je n'arrivais pas à y croire. C'était comme un rêve qui se réalisait. Je vivais une saison difficile en 250cc et, d'un coup, je me suis retrouvé avec une offre d'une équipe d'usine MotoGP. C'était incroyable. » Ce doit être agréable d'aborder la trêve hivernale en ayant un guidon assuré pour la saison... « Clairement. Savoir exactement où je piloterai en 2006 m'a permis de me concentrer pleinement sur ma préparation. Je n'ai eu à me préoccuper que de ça et ç'a payé parce que j'étais à 100%, en janvier, pour reprendre le travail à Sepang. » Tu as suivi un programme d'entraînement spécifique ? « Je me suis toujours entraîné dur mais, cette année, j'ai suivi un programme mis au point par le Dr Tony Head, l'expert de Kawasaki. Je suis allé en Angleterre, à la fin de l'année, pour y subir un examen complet qui a permis à Tony de me concocter un programme d'entraînement pour l'hiver. Il m'a aussi préparé un programme de travail pour la saison qui ne me fatiguera pas pour les courses. L'année dernière, je m'entraînais et je faisais beaucoup de sport entre les courses. Et je n'ai pas compris pourquoi j'étais fatigué à la moitié de la saison. Tony m'a expliqué qu'il faut laisser au corps le temps de récupérer et qu'il n'est pas possible de piloter à 100% puis de s'entraîner à 100% entre les courses. » Ce doit faire une grosse différence de passer d'une petite 250cc deux-temps à une Ninja ZX-RR quatre-temps. Ces machines ont-elles, néanmoins, des points communs ? « Absolument aucun. Tout est différent. Leur seul point commun c'est d'avoir deux roues et un moteur au milieu ! La première fois que j'ai piloté la Ninja, je n'arrivais pas à croire combien elle était bonne. La puissance de la Ninja est simplement incroyable et c'est une expérience fantastique que de la piloter. » Comme toutes les MotoGP, la Ninja dispose de nombreux systèmes électroniques. Ce sont des aides ? « Nous avons quelques systèmes électroniques complexes sur la moto, pas seulement pour contrôler la traction et le cabrage, mais aussi la façon dont le moteur délivre la puissance. Honnêtement, cette moto est tellement puissante que, sans ces aides, je pense qu'elle serait difficile, voire impossible, à piloter. » Y'a t'il un domaine particulier sur lequel il faudrait, selon toi, orienter plus particulièrement le développement ? « Pour l'instant, je n'exploite pas tout le potentiel de la moto parce que je suis encore en pleine adaptation au surcroît de puissance et aux spécificités de la MotoGP. A ce stade, je pense qu'il est plus important de se concentrer là-dessus plutôt que de commencer à penser au développement de certains aspects. » Penses-tu que le fait d'avoir un équipier aussi expérimenté que Shinya Nakano va t'aider à progresser ? « Il est certain qu'avoir Shinya comme équipier est un grand avantage pour moi. C'est un pilote issu de la 250cc donc il sait ce que je vis actuellement. C'est un bon équipier, il est facile à vivre et assez ouvert. Je vais apprendre beaucoup de lui cette saison. » Quels sont tes objectifs pour cette première saison ? « Mon but est de donner le maximum à chaque course et d'apprendre à chaque sortie en piste. J'ai une bonne cible à atteindre avec Shinya et j'espère pouvoir réduire l'écart qui nous sépare au fil de la saison. Je pense que nous avons un bon potentiel – la moto, l'équipe et moi-même – et je pense qu'il est possible pour nous d'obtenir quelques bons résultats cette saison. Mais le plus important pour moi est d'apprendre à chaque course et, pour ça, je dois être systématiquement à l'arrivée. Une grosse chute me ferait perdre un temps précieux. » toons