Mondial superbike : Biaggi à la rue ?
La finale du Mondial superbike de Magny cours n’a pas encore eu lieu que les transactions vont bon train. C’est ainsi que l’on a appris que Max Biaggi est libéré de ses obligations vis à vis de son employeur : Suzuki Alstare.
La finale du championnat mondial Superbike ne se déroulera que le dimanche 7 octobre et Max Biaggi a une carte à jouer pour être sacré champion de la catégorie, après un an de présence seulement à ce niveau.Mais quelque soit le résultat, le romain est libéré de ses obligations par son employeur : Francis Batta. La raison est simple
« Max Biaggi est trop gourmand ». Le patron de l’écurie Suzuki Alstare précise même que des propositions ont été faites à Max Biaggi
« à la hauteur du niveau des meilleurs pilotes du motoGP ».
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La diva a refusé et a fait une contre-proposition exigeant 50% de plus soit 3 millions d’Euros pour la saison 2008.
« Trop cher » ont rétorqué les japonais.
On peut se poser des questions sur l’avenir du pilote italien. En effet, même s’il est sacré champion du monde dimanche 7 octobre, ses prétentions ne pourront aller qu’en augmentant.
Quels remplaçants pour Biaggi ?
Le choix devrait se porter sur Max Neukirchner, qui est allemand. En effet Suzuki mise sur le pilote teuton pour servir de vitrine à la marque. Enfin pour le seconder il y aura Fonsi Nieto, qui est le co-équipier de Régis Laconi chez kawasaki Corse. Le pilote espagnol, retraité du 250 GP a à son actif 13 victoires dans la catégorie et figure 13e au classement provisoire du WSBK.
Par la même occasion, en récupérant Max Neukirchner, le team Alstare qui a vu partir son principal sponsor : Corona après 10 ans de bons et loyaux services, devrait récupérer Dark Dog, qui sponsorise déjà le pilote originaire de Stollberg en Saxe. Même si Francis Batta reconnaît que
« rien n’est totalement joué » puisque l’industriel belge est aussi en négociations avec
« une compagnie d’assurance et une banque ».
Toujours est-il que le départ de Corona de la structure Alstare, risque de se traduire par une
« réduction de la voilure » sur la centaine de salariés du groupe installé en Italie, en Angleterre et en Belgique.
Thierry Leconte - 06/10/2007