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Envoyé par danlos
Comme souvent dans ces cas là, si on a des pilotes outsiders sur le podium avant le changement de machine, ils ne rentrent pas et essaient de rester le plus longtemps en piste. Ils se disent que ça va passer, mais au final ça ne passe jamais.
Et comme l'an dernier à Misano, Rossi ne veut pas rentrer seul, il attend que les autres de son groupe rentrent aussi.
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Pourtant, le calcul est simple: si on roule 6s plus vite en slicks qu'en pluie, il faut seulement 4 tours pour gommer la perte des 24/25s (moyenne au Sachsenring) de l'arrêt et du changement de moto...
C'est mathématique!..
Perso, j'ai 2 théories sur les GP séchants.
1. Si les chronos descendent, que la piste sèche et que les chronos descendent à environ 8/10s (selon la longueur du tour) des chronos de la piste sèche, il est temps de rentrer.
Au Sachsenring, Petrucci a fait 1'33 dès le 6ème tour. Un bon tour lors des conditions sèches en 2015, c'était 1'22. Donc, il était évident que dès le 10ème tour, le changement de machine était à envisager... Le seul phénomène qui a empêché ce cas de figure en Allemagne fut la dégradation très rapides des pneus. (entre les tours 7 et 15, alors que la piste était de plus en plus séchante, les chronos remontaient même en 1'34-1'35-1'36).
2. Autre théorie: à partir du moment où la trajectoire séchante fait plus d'1m de large, alors il est possible de faire le changement.