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26/05/2006, 07h37
Je suis bien sûr d'accord avec "50", et beaucoup moins avec Grinta.
Les transferts des masses sont moins importants sous la pluie. Or, le déplacement du pilote sur la moto est destiné à controler et limiter ces transferts, ce qui signifie qu'ils sont moins nécessaires quand il pleut.
Par voie de conséquence, le fait qu'un pilote soit très lèger est un moindre handicap.
Ton erreur, Grinta, vient de ce que tu considères que le pilote crèe les transferts de masse, alors qu'en réalité, il les subit et les modère par le déplacement du centre de gravité de l'ensemble pilote/moto.
Sur sol sec, la résultante de la force d'inertie (à l'accélération ou au freinage) et du poids de l'ensemble pilote/moto sort du "polygone d'appui" constitué par les points de contact des pneus au sol: la moto se cabre à l'accélération et part en "stoppi" au freinage.
Sur sol mouillé, cette résultante passe bien plus difficilement par l'extèrieur des point de contact des pneus, et nécessite donc moins de déplacement de la part du pilote.
Par exemple, Pedrosa a bien moins de peine à maitriser les wheeling de sa RCV sur sol mouillé que sur sol sec.
Le faible poids de Pedrosa n'est un handicap que sur sol sec. Mais ce handicap est compensé par la moindre usure de ses pneus (à indice égal, bien entendu).
A+
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