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Les 20 pilotes MotoGP oubliés (1/2)

Depuis l’introduction de la catégorie MotoGP en 2002, 20 années se sont écoulées, mais surtout 151 pilotes ont pris part à un GP. Alors que certains ont marqué l’Histoire par leur résultat, leur longévité, d’autres pilotes sont passés rapidement pour une pige, une saison, ou même plus sans, pour autant laisser un souvenir impérissable. Que ce soit des pilotes qui ont brillé dans d’autres catégories, des pilotes « inconnus » avant leur passage et tout aussi inconnus par la suite, ou des jeunes qui ont par la suite été brillants ailleurs, retour sur 20 pilotes qui ont participé à au moins un GP.

James Ellison (57 GP)

James Ellison aura marqué l’Histoire du MotoGP. Non pas pour ses résultats, mais parce qu’il restera le premier pilote à effectuer un changement de moto lors d’un flag to flag. Cette règle que l’on voit à plusieurs reprises chaque année a été mise en place en 2006 et lors du GP d’Australie, les pilotes ont enfin eu l’occasion de changer de machine sans voir l’arrêt de la course sur drapeau rouge. Mais auparavant James Ellison s’est fait connaître en 2003 en devenant champion du Monde d’Endurance ce qui n’était arrivé que 4 fois à un pilote anglais dans l’histoire du championnat. Pour la saison 2004, pilote British Superbike, il a l’occasion de se retrouver en fin de saison en MotoGP sur la WCM, une moto loin d’être la plus rapide, dans une petite équipe, ce qui était encore souvent le cas à cette époque. Malgré tout, il continue avec cette équipe en 2005 marquant seulement 7 points avec une 13ème position comme meilleur résultat. 

Pour la saison 2006, il part dans l’équipe française Tech3, mais la saison sera très difficile, l’équipe française étant les seuls à courir avec des Dunlop face aux Bridgestone et Michelin. Alors que le début de l’ère MotoGP voyait plusieurs équipes en Dunlop, ce sera la dernière saison pour la marque anglaise, souffrant trop de l’amélioration du duo franco-japonais. Son coéquipier Carlos Checa s’en sortira bien mieux que l’anglais, mais avec 26 points, malgré une 9ème place en Catalogne, ce sera la fin d’Ellison en MotoGP. Sans guidon, il partira faire un petit tour en AMA SBK, le temps de devenir ami avec Ben Spies et rencontrer sa future femme (merci Wikipedia), puis repartir en BSB où il sera un bon pilote compilant 67 podiums en en neuf saisons.

Pourtant au milieu de cette période 2008-2017 en BSB, James Ellison revient par hasard en MotoGP grâce à la nouvelle catégorie CRT en 2012. De nombreuses équipes ont été créées, des nouvelles machines complètement larguées sont arrivées au milieu des Ducati, Yamaha et Honda usine, et l’équipe Paul Bird Motorsport sur une ART (Aprilia) décide de partir à l’aventure avec l’anglais. Plusieurs dans le top 10, Ellison finira 4ème pilote de cette catégorie, loin du duo Aspar Espargaro-De Puniet, mais proche d’un Michele Pirro qui prouvera par la suite qu’il n’était pas qu’un faire valoir. Malgré tout, son principal fait d’arme de cette saison restera sa dernière course à Valencia sous la pluie où alors complètement au ralenti, et avec un tour de retard, il gêna Jorge Lorenzo alors en tête de la course et lui prenant un tour, le champion du Monde 2012 s’envolant sur un high side.

Avec 57 GP en MotoGP, on ne se souvient pas vraiment de James Ellison, mais ce fut un pilote qui n’a jamais eu l’occasion d’avoir une moto compétitive, saisissant toutefois la moindre occasion pour tenter de marquer des points.  

Roberto Rolfo (21 GP)

Roby Rolfo a particulièrement brillé en 250cc au début des années 2000 où l’italien jouait le titre en 2002/2003 sur sa Honda Gresini. Il bataillait à cette époque face à des pilotes comme Marco Melandri, Fonsi Nieto, Toni Elias, Manuel Poggiali ou Randy de Puniet. Avec une grosse quinzaine de podium, il quitte la catégorie du quart de litre pour passer en MotoGP en 2005. A cette période, c’est un transfert logique où un pilote de 25 ans arrive en catégorie reine après 4 belles saisons en 250cc. Pourtant sa saison dans l’équipe Ducati D’Antin Pramac reste inachevée. A cette période, Ducati n’avait pas le niveau actuel, et il était difficile pour une équipe privée de briller, même s’il faut noter que cette équipe avait réalisé des  résultats corrects en 2004 notamment grâce à Ruben Xaus (oui, oui, cela peut surprendre). Malheureusement pour Rolfo, même si l’équipe officielle a remporté des courses avec Loris Capirossi et des podiums avec Carlos Checa, preuve que la GP5 était au  niveau, l’équipe d’Antin n’avait le droit qu’à une GP4, mais surtout était chaussée de pneus Dunlop. Et oui, à cette époque, pas de manufacturier unique, mais Bridgestone, Michelin ou Dunlop. Et c’est peu dire que la marque anglaise était en retrait par rapport aux concurrents. Rolfo réalise une saison moyenne, avec un seul top 10 en course du côté de Donington sous la pluie et sera remplacé pour la saison 2006 par Alex Hofmann et Jose Luis Cardoso qui ne feront pas mieux que l’italien.

Par la suite, Rolfo se tourne vers le Superbike tout d’abord avec une Ducati, puis Honda et Kawasaki. Là encore, son petit gabarit n’était peut-être pas adapté pour les 1000cc et sa meilleure saison restera 2007 où il terminera 8ème du championnat sans pour autant réaliser un seul podium. 

Il refera parler de lui en 2010 lors de la première saison des Moto2. Plus de 40 pilotes au départ de la saison, de nombreux châssis, une année avec énormément de pilotes capable de gagner sur une course puis de se retrouver 25ème la semaine suivante. Rolfo profita pour réaliser un dernier coup d’éclat du côté de Sepang avec une victoire devant Alex De Angelis et Andrea Iannone, ou encore un podium au Sachsenring.

Il repassera faire un petit tour en MotoGP en 2012 sur la CRT ART Speed Master en remplacement de Mattia Pasini pour les quatre derniers GP. Mais là encore, aucun résultat, seulement des courses pour remplir la grille avec une moto dépassée.

Shakey Byrne (20 GP)

Il n’a connu que 20 départs en MotoGP, mais pourtant, Shane Byrne est un pilote marquant des années 2000/2010, notamment grâce à ses nombreuses victoires en British Superbike. Six fois champion, il détient le record de titres dans ce championnat. Dès 1999, âgé de 23 ans, il se fait connaître alors qu’il n’a qu’une moto privée. Son premier titre arrive en 2003 alors sur une Ducati. Cela lui permet d’obtenir un guidon en MotoGP dans l’équipe Aprilia sur la RS Cube, une moto qui n’arrivera jamais aux résultats escomptés. Avec la fin du programme de la marque italienne, Byrne trouve refuge dans l’équipe de Kenny Roberts avec la Proton KR aidé par KTM en tant que motoriste. Un mélange de bric et de broc qui ne durera que pendant 10 courses, les autrichiens arrêtant leur partenariat assez rapidement.

Mais cela n’empêche pas Byrne de trouver un guidon pour quelques courses de fin de saison dans l’équipe Honda Pons suite à la blessure de Troy Bayliss. Mais avec 24 points en 24 GP (mais seulement 20 départs), Byrne retournera dans son championnat local où il retrouvera très rapidement son meilleur niveau, enchaînant par la suite les victoires entre 2006 et 2018 entrecoupé d’un passage en WorldSBK en 2009 et 2010. Sa carrière se termine sur une terrible chute en 2018 du côté de Snetterton. Mais avec 6 titres, 85 victoires, 187 podiums en 356 courses, Byrne est un des pilotes les plus connus et respectés du Royaume-Uni, ce qui est une reconnaissance dans le meilleur champion national de Superbike.

Franco Battaini (18 GP)

Franco Battaini est un nom qui sent bon le tournant des années 2000 en 250cc. Pilote régulier de ce championnat, avec plusieurs podiums, quasiment toujours pilote dans une équipe privée, Battaini était le genre de pilote qu’on ne voit plus aujourd’hui. Toujours présent, quelques coups d’éclats de temps en temps, et on savait qu’on le reverrait l’année suivante pour terminer dans le top 10. Sixième du championnat 250cc en 2002 et 2003 (coéquipier de Sylvain Guintoli dans l’équipe Campetella), Battaini participe au championnat MotoGP en 2005 sur une WCM-Blata, moto disparue en fin de cette saison. Une saison assez catastrophique avec seulement 7 points marqués et de nombreux abandons. Un début de saison plus qu’embêtant car la nouvelle moto n’étant pas prête, les pilotes sont repartis avec les motos de 2003. Mais le problème, c’est que la nouvelle Blata à moteur V6 n’est jamais arrivée. Une fin de carrière pour l’équipe WCM, et pour Battaini en tant que pilote titulaire. Une autre petite pige pourtant permettra à Battaini de revenir en MotoGP en 2012 sur une Ducati de l’équipe Cardion de Karel Abraham lorsque le tchèque était blessé pour la course du Sachsenring. Et si vous vous posez la question de savoir comment Battaini s’est retrouvé là, c’est tout simplement car l’italien s’est retrouvé pilote de test de la marque Ducati dès 2007 jusqu’à ce que Michele Pirro arrive en 2013. Battaini aura donc vécu la période de succès avec Casey Stoner, puis les difficultés dès 2011. Ce n’est pas pour rien qu’il a été petit à petit remercié en 2014 lors de l’arrivée de Gigi dall’Igna.

Lukas Pesek (18 GP)

Au milieu des années 2000, Lukas Pesek était un pilote qui comptait dans la catégorie 125cc. Dans les outsiders en début de saison, il remporte seulement deux courses, mais en étant très régulièrement en bagarre pour les victoires, ayant du mal à concrétiser dans les derniers tours. Avec 20 tops 6 sur deux saisons, cela prouve que le tchèque sur sa Derbi était un pilote dont il fallait se méfier. Malgré le peu de victoires (mais 9 podiums), Pesek fait le saut pour la 250cc en 2008. Pilote correct mais sans plus, avec plusieurs tops 10, Pesek, comme d’autres en même temps que lui, ne s’adapte pas au 4-temps Honda pour le passage en Moto2. Viré en cours de saison 2010, il disparaît des radars pendant deux ans et demi avant de revenir en 2013 pour être pilote MotoGP dans la catégorie CRT sur une Ioda. Il ne faut pas chercher plus loin, Pesek est venu avec un budget important, mais l’argent ne fait pas tout. Pas une seule fois dans les points en 18 courses, il abandonna à 11 reprises. Même lorsqu’il n’y eut que 16 pilotes à l’arrivée du GP de Catalogne, dont un touriste, Pesek n’a pas réussi à terminer dans les points. 9 ans plus tard, Pesek doit toujours se demander s’il a bien fait une saison en MotoGP ou si cela n’était qu’un mauvais rêve. Depuis, nous n’avons plus revu le pilote sur un circuit du championnat du Monde mais seulement champion de République Tchèque 1000cc en 2015. Dorénavant coach d’une école de pilotage, on se souviendra de lui pour sa période 125cc, et c’est mieux pour tout le monde.

Bryan Staring (18 GP)

Lorsqu’un  nouveau règlement arrive en MotoGP, avec de nouvelles équipes, on peut se retrouver avec des pilotes complètement inconnus, qui n’ont brillé que dans leurs championnats locaux, ou sur une saison dans un championnat du Monde moins réputé. C’est ce qui est arrivé à Bryan Staring, pilote australien de 26 ans en Superstock 1000 en 2012 et qui remporte cette saison 3 courses avant de signer dans l’équipe Gresini pour la saison 2013 sur une CRT FTR Honda. L’idée de Fausto Gresini n’était pas bête, Staring étant à cette époque un adversaire de Sylvain Barrier, Jeremy Guarnoni ou Lorenzo Savadori. Avec un peu de chance, il aurait pu devenir comme Danilo Petrucci qui était arrivé en 2012 en MotoGP de cette même catégorie que le STK1000. Pourtant l’australien ne connaît pas la carrière de l’italien. Il ne marque que 2 points en Catalogne (sur 16 pilotes classés dont deux autres de cette liste, c’est pour dire). Staring continuera sa carrière sans succès du côté du Superbike pendant une saison (18 points marqués seulement) puis quelques piges en Supersport et Superstock avant de repartir en Australian Superbike.

Mattia Pasini (14 GP)

Comme d’autres pilotes pré-cités,  peu de monde se souvient du passage du passage de Mattia Pasini en MotoGP alors qu’il reste un très bon pilote des petites catégories. Arrivé en 125cc en 2004 dans l’équipe de Lucio Cecchinello, il sera rapidement un pilote qui joue dès 2005 en terminant trois fois dans le top 5 du général en 2005, 2006 et 2007. Favori pour la saison 2007, son début d’année est catastrophique avec de nombreuses pannes mécaniques. Avec cinq abandons en sept GP, ses chances de titre sont déjà envolées et pourtant Pasini remporte 4 victoires sur la saison, soit plus que les deux premiers du général. Avec huit victoires en trois saisons, Pasini passe en 250cc et rapidement, il se retrouve devant puisqu’il remporte la première course dès l’ouverture de la saison au Qatar puis un podium à Jerez pour la 2ème manche. Sur les 5 premières courses, Pasini monte sur 4 podiums. Malheureusement, la suite de la saison ne sera pas du même acabit et il termine 8ème du championnat. Cinquième la saison suivante en 2009 à 24 ans,  Pasini  testera la Ducati Pramac et on l’annonce comme possible pilote MotoGP pour 2010. Malgré tout, il ne signera pas pour l’équipe italienne, certains se demandant s’il est capable de piloter une MotoGP, bien plus lourde qu’une 250cc du fait d’un handicap au bras droit suite à une chute dans sa jeunesse. Qui l’empêche de se servir de sa main. Voir un pilote à ce niveau est un sacré exploit. Il subira par la suite le passage aux 4-temps et à la Moto2. Dans un championnat complètement relancé par de nombreuses nouvelles équipes, il aura du mal à s’adapter. Après deux saisons très médiocres, Pasini passe en MotoGP dans la catégorie CRT avec une ART de l’équipe Speed Master mais les résultats seront logiquement médiocres avec de nombreux abandons, mais malgré tout un top 10 à Assen. Ce ne sera qu’un petit passage en MotoGP, car dès la saison 2013, l’ami d’enfance de Marco Simoncelli retourne en Moto2, toujours dans l’équipe Speed up. Sa carrière bat de l’aile pendant trois saisons et notamment l’année 2015 où il est sans guidon. Alors qu’il se dirige vers une fin de carrière sans éclat, Pasini revient au plus haut niveau en 2016 avec de nombreux tops 10, puis en 2017 en remportant le GP d’Italie au Mugello après une course exceptionnelle face notamment à Alex Marquez. Huit ans après sa dernière victoire ici même au Mugello, dans un duel légendaire face à Simoncelli, Pasini fait lever les foules toscanes. Sixième du championnat, puis neuvième en 2018, Pasini vivra ses deux dernières saisons en Mondial puisqu’il se retrouve sans guidon pour 2019. Plusieurs remplacements toutefois lui permettront de montrer que son talent ne s’est pas envolé et que dorénavant, les sponsors prennent le dessus sur le talent. Une dernière pige en 2020 dans l’équipe Ajo sera la fin de sa carrière.

Ryuichi Kiyonari (14 GP)

Si vous avez suivi le championnat du Monde Superbike à la fin des années 2000, le nom de Ryuichi Kiyonari ne peut vous faire penser qu’à une seule vidéo. Donington, 2008, Superpole, sous la pluie. Alors que les pilotes s’élancent un par un pour réaliser leur chrono, le japonais débranche le cerveau et réalise un tour d’anthologie, tout en glisse. Le chrono ne sera pas spécialement bon, mais la prise de risque surprend tout le monde, à commencer par un Troy Bayliss hilare dans les box.

Mais le japonais, toujours en piste à 39 ans dans le championnat British Superbike a aussi été pilote MotoGP en 2003 dans l’équipe Gresini Honda. Malheureusement, son arrivée s’est fait dans un contexte plus que difficile puisqu’il prenait la place du regretté Daijiro Kato tragiquement disparu après la première course de Suzuka. Agé de seulement 20 ans, le japonais qui découvrait les circuits a terminé à plusieurs reprises dans le top 15 pour marquer un total de 22 points sur la saison.

Sa carrière dans la catégorie reine comptera un autre GP en 2005 pour la dernière manche de la saison à Valencia en remplacement de Troy Bayliss blessé à un bras dans l’équipe Honda Pons Camel (moto jaune), avec un résultat plus que correct puisque le japonais termina en 12ème position sur 16 pilotes classés.

Kiyonari brillera par la suite en BSB avec des titres en 2006, 2007 et 2010. Après un retour au Japon en 2017 et 2018, Kiyonari est revenu en BSB depuis trois saisons, sans pour autant revivre les joies de la victoire. Il restera comme un bon pilote de Superbike qui aurait pu faire mieux en MotoGP avec une bonne moto et plus de temps pour s’adapter. Mais pas grand monde ne se souvient de ces passages.

Michel Fabrizio (14 GP)

Michel Fabrizio est sûrement un des plus gros talents gâchés des 20 dernières années en Moto. Personne ne se souvient de lui dans la catégorie reine et pourtant, Fabrizio a roulé sur 4 saisons différentes.  Il commence en 125cc en 2002 à l’âge de 18 ans en marquant seulement 4 points, mais passe en MotoGP dès 2004 sur la WCM (moto, elle aussi oubliée) ainsi que sur l’Aprilia RS Cube.

Fabrizio avait gagné sa place en MotoGP suite à son titre en 2003 en Superstock 1000 avec l’équipe Suzuki Alstare de Francis Batta. Mais la différence de niveau entre le Superstock et le MotoGP est toutefois assez important, pour ne pas dire plus. Sans surprise, le jeune italien inconnu ne peut faire de miracle sur une moto en difficulté. Malgré tout, sous la pluie de Jerez, Fabrizio termine 10ème dès sa deuxième course MotoGP. Il termine à deux autres reprises en 15ème position. Puis suite à des problèmes financiers, Fabrizio est remercié à mi-saison et retrouve un autre guidon, pour une pige avec l’Aprilia RS Cube (en remplacement de Shane Byrne) avec Jeremy McWilliams comme coéquipier.

Par la suite, Fabrizio connaîtra les succès en World Superbike, notamment dans l’équipe officielle Ducati en terminant 3ème du championnat 2009, l’année du duel intense entre Ben Spies et Noriyuki Haga. En pleine progression, âgé de 24 ans, pilote officiel dans l’équipe Ducati qui a remporté de nombreux titres dans la catégorie, tout laissait à croire que Fabrizio allait devenir une des futures stars de la catégorie. Et pourtant, cette année 2009 restera sa meilleure saison en carrière avant de petit à petit décevoir et se retrouver au fur et à mesure dans des équipes moins importantes. 

Il bénéficie d’une pige en 2007 au Sachsenring en remplacement de Toni Elias dans l’équipe Gresini et termine 10ème, une bonne performance à cette époque (même s’il n’y eut que 14 pilotes classés). En 2009, alors pilote Ducati, là encore il aura la chance de découvrir la Desmocedici à Brno en remplacement de Mika Kallio dans l’équipe Pramac (le finlandais remplaçant à ce moment là Casey Stoner dans l’équipe officiel suite au problème de santé de l’australien). Puis retour en Superbike avec des passages du côté de Suzuki, BMW ou Honda sans pour autant retrouver son niveau de la fin des années 2000. Pour autant, en 2014, avec le règlement des Open, Michel Fabrizio retrouve le MotoGP dans l’équipe Ioda le temps de deux épreuves en remplacement de Danilo Petrucci qui était blessé. Vu le niveau de la moto, sans surprise, Fabrizio n’a pu faire mieux que dernier.

Par la suite, Fabrizio mettra un terme à sa carrière avant de revenir petit à petit en Championnat Italien puis pour une dernière saison en 2021 sur une Kawasaki du team Puccetti en Supersport. On se demande encore pourquoi il est revenu à 37 ans pour ne marquer que 6 points. Il fera parler de lui une dernière fois en prenant sa retraite suite au décès de Dean Berta Vinales, n’acceptant pas que le week-end de course puisse continuer suite à un tel drame.

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