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Présentation de la saison Moto2 2018

Pour cette saison Moto2, la hiérarchie semble redistribuée. Après plusieurs saisons dominées par les Kalex, les favoris de 2018 semblent être les motos KTM avec notamment Miguel Oliveira et Brad Binder. Le géant autrichien n’a pas beaucoup d’expérience dans la catégorie mais a montré en 2017 que lorsqu’ils s’engagent quelque part, ce n’est pas pour faire de la figuration. Mais les pilotes Kalex seront toujours là, avec une équipe comme Marc VDS qui perd son champion du Monde Franco Morbidelli pour récupérer un autre champion du Monde en la personne de Joan Mir. Du côté de l’ancienne équipe de Tom Luthi, lui aussi promu en MotoGP, on comptera sur le revenant Sam Lowes pour tenter de conquérir une couronne qui n’est encore jamais arrivé. Mais 2018 s’annonce comme un année très ouverte avec de nombreuses interrogations suivant les pilotes présents.

Au vu de sa fin de saison 2017, l’homme à battre ou abattre est Miguel Oliveira. Le pilote portugais a terminé 2017 avec ses trois premières victoires de sa carrière en Moto2. Comme en 2015 en Moto3, Oliveira a réussi une fin d’année exceptionnelle, mais malheureusement trop tardive pour remporter le titre. Mais pour la première année de KTM, on a vu une moto aboutie, un pilote régulier, bref le tandem qui peut faire très mal pour une deuxième année dans la catégorie. Avec neuf podiums l’an passé et seulement une fois en dehors du top 10 (en dehors de trois chutes), Oliveira a énormément progressé par rapport à 2016 où avec sa Kalex Leopard il n’avait pas réussi à que deux tops 10 en 17 courses. Aujourd’hui, et comme tout va très vite actuellement dans ce monde, Oliveira est attendu pour 2019 en MotoGP. Mais il devra confirmer et s’affirmer comme le meilleur pilote de la catégorie.

Pecco Bagnaia est l’homme dont on parle le plus depuis quelques mois en Moto2. Le pilote Sky VR46 a remporté le titre de rookie of the year en 2017 suite à une très belle année terminée avec quatre podiums. Mais surtout le pilote italien, membre de la VR46 Academy a déjà signé un contrat pour 2019 pour l’équipe Pramac Ducati. Il était aussi attendu du côté de chez Yamaha mais cela peut lui mettre la pression, lui qui n’a toujours pas gagné en Moto2. Bagnaia a terminé les essais de pré saison en haut de la feuille des temps et sera un des favoris avec Oliveira pour le titre. On attend énormément de Bagnaia du côté de l’Italie, lui qui est vu comme une de futures stars de la moto transalpine. L’an passé, rapidement Bagnaia s’était retrouvé sur le podium avant d’avoir quelques difficultés sur certains GP. Mais il est monté en puissance sur la deuxième partie d’année en étant très régulier, ne sortant qu’à une seule reprise du top 10 lors onze dernières courses.

Alex Marquez sera encore un des pilotes qui peut remporter le titre pour cette année. Comme depuis deux ans, le plus jeune de la famille Marquez est un des hommes les plus rapides de la catégorie. Même s’il a réussi à se canaliser l’an passé, Marquez reste encore trop léger pour espérer remporter le titre. Mais avec trois victoires sur 2017, il semble avoir passé un cap qu’il devra confirmer cette année en terminant plus souvent sur le podium (seul six podiums sur 17 courses). Principal fer de lance de l’équipe Marc VDS, il pourrait avec une bonne saison se retrouver en MotoGP pour 2019.

Brad Binder a connu une saison 2017 contrastée. Rapidement blessé dans la première partie de saison, le sud-africain a mis du temps à se remettre en pleine forme et a rattraper le temps perdu par rapport aux autres pilotes. Quelques fois dans le top 10, sa saison était moyenne, mais il sauva son année sur le dernier tiers de la saison pour devenir un des meilleurs pilotes de la catégorie. Sur les six dernières courses de l’année, il a réussi à terminer cinq fois dans le top 5 et même trois fois de suite sur le podium pour finir la saison. Bien aidé aussi par sa moto qui est devenue sur la fin de saison la meilleure machine du plateau, le duo KTM-Binder pourrait bien être à suivre et pas seulement pour quelques podiums sur l’année. Le autrichiens sont aujourd’hui les favoris pour la saison qui arrive que ce soit surtout avec Oliveira, mais aussi avec Binder. On peut dire aujourd’hui que KTM a le meilleur duo de pilote de la catégorie.

La révélation de la saison 2017 est sans aucun doute Mattia Pasini. Cela peut faire sourire de parler de révélation pour un pilote de 32 ans. Mais depuis l’arrivée des Moto2 en 2010, jamais nous n’avions vu Mattia Pasini jouer devant sur une saison entière. Lui qui n’avait quasiment plus aucun crédit dans le paddock, sauf d’être souriant, revit depuis l’an passé avec une victoire et trois podiums. Cela parait peu, mais c’est énorme pour un pilote qui n’était plus monté sur le podium depuis huit ans. Mais surtout, plus que les chiffres, Pasini s’est très souvent battu en tête des GP et aurait mérité mieux à plusieurs reprises. Sixième du championnat, Pasini a tout de même été plusieurs fois au sol, ce qui l’a empêché de viser plus haut. On ne va pas se le cacher, le voir remporter le titre serait une grosse surprise, mais le plaisir de revoir le pilotage de l’italien au premier plan ne peut que nous donner envie d’être derrière lui. On ne sait pas comment il a fait pour retrouver les premières places, mais après trois GP l’an passé, sa meilleure performance était une 20ème place, pour ensuite ne plus jamais sortir du top 5 jusqu’au dernier GP (mais avec quatre abandons). Une véritable résurrection.

Du côté des rookies, on attend avec impatience Joan Mir et Romano Fenati. L’espagnol, champion du monde Moto3 en titre arrive dans l’équipe Marc VDS et remplace Franco Morbidelli qui monte d’une catégorie. Après avoir archi dominé le championnat l’an passé, Mir fait logiquement le grand saut en Moto2. Maintenant, on ne sait pas quel sera le niveau du pilote originaire de Majorque, s’il sera du style Vinales ou Rins qui se sont imposés dès leur première année et ont rapidement joué le titre, ou plutôt progression lente à la Alex Marquez. Sur les essais de cet hiver, Mir n’a pas été transcendant, se classant toutefois dans les 10 quasiment à chaque apparition. Mais n’oublions pas que l’espagnol est un jeune pilote qui n’a que deux saisons de Championnat du Monde derrière lui.

Son ancien rival en Moto3, Romano Fenati fait lui aussi le grand saut. Contrairement à Mir, Fenati n’a jamais remporté la couronne en Moto3, mais le bouillant italien avait fait le tour de la catégorie, lui qui était présent dans la catégorie depuis 2012. Souvent irrégulier ces dernières années, Fenati qui s’est calmé après avoir été viré de l’équipe VR46 en milieu de saison 2016 a réalisé une saison 2017 assez constante avec neuf podiums et seulement trois courses en dehors du top 10. Lui qui par le passé avait énormément de mal lors des qualifications s’est amélioré, en atteste les treize fois où il s’est classé dans les six premiers le samedi. Il continue dans la même équipe Marinelli Snipers, mais comme pour lui, ses techniciens et son équipe monte en Moto2. Cela risque de poser problèmes à quelques reprises dans l’année avec ce manque d’expérience. Sur les essais de cet hiver, Fenati a été assez décevant, étant très souvent loin des meilleurs, même s’il s’est largement amélioré sur les derniers jours de tests.

Celui qui est le plus attendu pour cette saison Moto2 est peut-être bien Sam Lowes. L’anglais revient dans la catégorie qui l’a vu remporté plusieurs victoires ces dernières années. Surtout Lowes doit se racheter après son année cataclysmique en MotoGP chez Aprilia. Nous parlerons d’une erreur de parcours pour ne pas être trop dur avec l’anglais. On savait qu’il chutait beaucoup par le passé, mais son année MotoGP a montré qu’il n’arrivait pas à se contrôler. Sans surprise, Aprilia n’a pas souhaité le confirmer dans son statut de pilote usine et on le retrouve pour 2018 en Moto2 dans l’ancienne équipe de Tom Luthi. Fred Corminboeuf a récupéré un pilote qui est capable de se battre pour le titre, et Lowes a montré dès cet hiver qu’il n’avait pas perdu son pilotage pour les Moto2, puisqu’il est un des meilleurs pilotes des essais de pré-saison. Il est déjà dans le coup, et il ne serait pas surprenant de le voir se battre pour les victoires cette année. Mais pour la victoire finale en championnat, la vitesse ne suffit pas, il faut aussi terminer les courses, avoir confiance en sa moto et ne pas chuter. Et malheureusement, on ne le sait que trop bien avec Lowes, il a du mal à rester sur ses roues à chaque course.

Mais le même objectif pour les deux pilotes, c’est-à-dire être constant et se battre dans le top 5. Baldassarri va chez Pons et voudra réaliser une meilleure saison que 2017 qui a été très moyenne pour lui avec seulement une 16ème place finale au général.

C’est la même chose pour Luca Marini qui a terminé seulement 15ème du championnat en 2017. Le demi-frère de Valentino Rossi est intégré à l’équipe de l’ainé chez SKY VR46. Marini a été quelques fois dans le top 10 en 2017, mais comme d’autres pilotes de son niveau, il lui manque la régularité pour jouer régulièrement devant. Il doit arriver à se maintenir à chaque GP dans les 10, à gérer ses temps faibles. Avec Pecco Bagnaia comme coéquipier, Marini sera le pilote n°2 de l’équipe et n’aura pas l’équipe qui repose sur ses épaules. Mais le mauvais côté des choses pour lui, c’est qu’on ne lui laissera pas le temps de vraiment s’adapter, surtout si son coéquipier joue devant chaque week-end. Et puis on sait que la pépinière VR46 est importante. Si Marini ne réussit pas cette année, un autre le remplacera sans problème dans l’équipe.

 

Il n’y a pas que Sam Lowes qui quitte le MotoGP pour redescendre d’une catégorie. En effet, Hector Barbera après de nombreuses années en MotoGP a été obligé de revoir ses plans puisqu’il se retrouvait à pied. Le passage de Barbera en MotoGP aura été contrasté, souvent en retrait avec une moto inférieure aux meilleurs, mais aussi quelques beaux GP comme une année 2016 qui restera comme sa meilleure en catégorie reine. Un peu perdu l’an passé, Barbera veut se relancer. La question est de savoir quel genre de pilote va-t-on voir en Moto2 ? Un Toni Elias numéro 2, c’est-à-dire un pilote qui après plusieurs années dans le gratin mondial revient et remporte le titre dans la catégorie intermédiaire ? Ou un Yonny Hernandez, qui a complètement sombré l’an passé avant de se retrouver à pieds à mi-saison ? Et puis il faut aussi penser que les courses Moto2 ne sont pas les mêmes qu’en MotoGP. Là où en MotoGP les écarts sont plus grands, les dépassements sont moins nombreux, il n’est pas rare de voir des courses en groupe en Moto2 avec les pilotes qui se suivent en quelques dixièmes. Tout comme la moindre petite erreur en qualifications qui fait reculer le pilote de plusieurs positions.

Pour Fabio Quartararo, comme depuis le début de sa carrière en GP, 2017 le voit arriver dans une nouvelle équipe. Après avoir été en Moto3 chez Estrella Galicia et Leopard, soit deux des meilleures équipes du championnat, puis l’an passé dans l’équipe Pons qui elle aussi est une des meilleures équipes de la catégorie, le niçois trouve cette fois refuge dans l’équipe Speed Up de Luca Boscoscuro. Son crédit dans le paddock commence à s’étioler quelque peu avec trois saisons en deçà des attentes. L’an passé, Quartararo a, comme on le voit depuis trois ans, réussi quelques courses à un très bon niveau. Mais il a aussi souvent du mal sur certains week-ends à rester dans le top 15. On sait qu’il peut avoir un bon coup de guidon, maintenant il doit être beaucoup plus constant.

Malheureusement, les essais de cet hiver n’ont pas été excellents. Il découvre un nouveau chassis avec le Speed Up après avoir eu une Kalex l’an passé. Mais ce qui est le plus surprenant est l’annonce faite il y a quelques jours de la part du patron de l’équipe. Alors que la saison va débuter, ils ont décidé de changer de suspensions, passant des Kayaba aux Ohlins. Speed Up avait l’an dernier des suspensions WP. Ce qui veut dire que l’équipe italienne est passée par trois marques différentes en 4 mois. Ils débuteront la saison à l’aveugle, sans vraiment savoir où ils vont.

Le coéquipier de Fabio Quartararo sera Danny Kent. L’ancien champion du Monde Moto3 revient pour la troisième fois dans la catégorie. Après un premier essai chez Tech3 il y a plusieurs années, il était redescendu remporter le titre en Moto3 chez Ajo, avant de remonter en Moto2 chez Leopard, puis de laisser son guidon après seulement deux courses l’an passé. Kent reste sur deux années catastrophiques, et on peut se demander s’il est intelligent de recruter un pilote qui ne s’est jamais adapté à cette catégorie et qui a laissé tomber son ancienne équipe après deux courses en 2017.

De plus, les deux pilotes seront les seuls à avoir le chassis Speed Up, ce qui peut être handicapant pour deux pilotes qui ne sont pas en pleine confiance.

Jorge Navarro débutera sa deuxième saison pour le team Gresini en Moto2. L’espagnol a réalisé une année 2017 très irrégulière avec seulement 5 tops 10. Quatorzième du championnat, il se doit de faire mieux alors qu’il est dans une équipe qui remportait des victoires en 2016 avec Lowes. Cela montre aussi que ce n’est pas rare de voir des pilotes qui dominent en Moto3 avoir du mal à s’adapter à la catégorie intermédiaire.

Chez les allemands de Dynavolt, un nouveau pilote arrive et remplace Sandro Cortese avec l’espagnol Xavi Vierge. L’ancien pilote Tech3, assez surprenant lors de certaines courses en 2017 a souhaité passé un cap et rejoint une équipe équipé de Kalex. Vierge avait compris que la Tech3 ne pouvait pas l’amener au titre, mais maintenant qu’il a la machine de ses rêves, il va devoir prouver que ses résultats de 2017 n’étaient pas spécialement de sa faute mais plutôt de la Mistral non compétitive. On lui rappellera que son nouveau coéquipier Marcel Schrotter pensait la même chose en quittant Tech3 et que les résultats n’ont pas pour autant été au rendez-vous avec une Kalex entre les mains. Mais surtout, Xavi Vierge peut être déçu avant que la saison ne commence. Pilote depuis plusieurs saisons de la Mistral, il aurait à coup sûr remplacé Jonas Folger en MotoGP s’il était resté dans l’équipe française. Lorsque l’allemand a annoncé son arrêt de la compétition en Janvier, Vierge a dû se mordre les doigts !

Du côté des nouveaux arrivants mais que l’on a déjà vu en Moto2, deux pilotes peu connus avec le brésilien Eric Granado et le sud-africain Steven Odendaal. Les deux pilotes arrivent du Championnat d’Espagne CEV Moto2 et ont terminé respectivement champion et troisième en 2017. Granado avait débuté en Mondial Moto2 en 2012 alors qu’il n’avait que 16 ans. Il n’avait pas marqué un seul point, n’étant surement pas prêt pour faire le grand saut en Mondial. Il avait par la suite été en Moto3 pendant deux saisons, où là non plus il n’était pas au niveau avec seulement neuf points en deux saisons. Il avait ensuite été pilote en CEV Moto2 où il a terminé 6ème en 2015 (derrière     Pons, Vierge, Techer, Odendaal et Marini) et 4ème en 2016 avec sa première victoire à Valencia.

Pour Steven Odendaal, c’est plus ou moins le même parcours que Granado. Quelques piges en GP avant une saison complète en 2013 dans l’équipe AGR mais aucun point marqué. Mais Odendaal est un pilote régulier du Championnat CEV où depuis 2014 il est toujours présent dans le top 5 final et où il remporta le titre en 2016 (neuf podiums dont 6 victoires en 11 courses cette année-là). Il retente sa chance en Championnat du Monde Moto2 pour 2018 et pourrait bien s’immiscer quelques fois dans le top 10.

Joe Roberts sera le seul pilote américain au départ de cette saison dans les trois catégories, ce qui est mieux que l’an passé où pour la première fois depuis plus de 30 ans, aucun pilote du pays de l’Oncle Sam n’était présent sur une grille de départ. Le sport moto américain traverse une crise, même si depuis quelques années, le championnat Superbike essaie de vivre à nouveau. Roberts sera pilote pour l’équipe RW Racing. Présent à quelques reprises l’an dernier dans l’équipe AGR, Roberts qui a 21 ans était pilote en Championnat CEV l’an passé où il a terminé 5ème du championnat avec deux podiums à Estoril et Valencia.

Toujours présent depuis le début de la catégorie Moto2, Simone Corsi sera encore de la partie. Le pilote italien quitte l’équipe Speed Up pour aller chez Tasca sur une Kalex et tentera de monter sur un podium, ce qu’il n’a pas réussi à faire en 2017. Mais son équipe n’est pas celle qui fait rêver, eux qui ont énormément de mal depuis leur arrivée en GP (Xavier Siméon était le pilote l’an passé, Remy Gardner en 2016, Louis Rossi en 2015, De Angelis en 2014).

Du côté de chez Tech3, la saison s’annonce difficile. Les essais de pré-saison ne sont pas exceptionnels. Xavi Vierge a quitté l’équipe et est remplacé par Bo Bendsneyder alors que Remy Gardner continue avec l’équipe française. Bendsneyder est un grand gabarit et la Moto2 devrait l’avantager par rapport à son ancienne Moto3. Mais comme depuis de nombreuses années, aucun pilote d’un très haut niveau ne veut piloter la Mistral. On ne peut donc jamais savoir ce que vaut vraiment cette moto, même si on a vu à de nombreuses reprises l’an passé que Vierge (voir Gardner à certaines courses) pouvait rentrer dans le top 10.

Un pilote dont on ne sait pas quoi attendre cette année est bien Dominique Aegerter. Vainqueur l’an passé à Misano devant Tom Luthi pour un magnifique doublé suisse (avant d’être disqualifié quelques semaines plus tard pour une huile non conforme), Aegerter a bien failli voir sa carrière s’arrêter cet hiver. La fin de saison 2017 a été tragique pour l’équipe Kiefer Racing avec le décès de son fondateur Stefan Kiefer, quelques heures avant le GP de Malaisie. L’équipe a failli être vendue à un fond d’investissement russe par l’intermédiaire d’un anglais, avant de voir l’affaire capoter. De plus, on ne savait pas si l’équipe allait continuer sur des Suter, passer chez Kalex ou KTM. Chaque semaine, des infos contradictoires nous arrivaient de Suisse, d’Allemagne ou d’Angleterre. Si bien qu’il y a tout juste deux mois, Aegerter ne savait pas si son équipe allait continuer ou non. Sandro Cortese son coéquipier a trouvé refuge en Supersport, mais Aegerter confiant a décidé de se lancer dans le crownfunding par Internet, demandant à ses fans de l’aider à financer sa saison, tout en vendant ses anciennes combinaisons ou trophées ainsi que… sa voiture. En moins d’un mois, le suisse a réussi à amasser plus de 250 000€ et vu ses sponsors l’aider pour 500 000€. Mais la réalité du jour n’est pas rose pour Domi. Le pilote qui a décidé de rouler sur une KTM n’est tout simplement pas prêt et est déjà fatigué de ces dernières semaines. Il doit gérer l’organisation de son équipe. Aujourd’hui, Dominique Aegerter est le seul pilote privé, à l’ancienne, qui existe encore. Mais pour combien de temps ?

Le deuxième français en piste dans la catégorie sera Jules Danilo qui a trouvé refuge dans l’équipe SAG sur une Kalex. Après une nouvelle saison Moto3 assez difficile en tant que coéquipier de Romano Fenati, Danilo monte d’une catégorie qui pourrait être plus avantageux pour son profil de pilote assez grand. Mais les premiers essais ont été difficiles avec très souvent les derniers temps réalisés. Il ne faut pas attendre grand-chose de la part du français pour cette année, sauf espérer progresser tout au long de la saison et ne pas stagner au fond du classement sous peine de disparaitre des radars des GP.

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