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Présentation GP d’Espagne

Première manche de la saison en Europe, et comme chaque année ce sera sur le circuit de Jerez. Trois semaines après la surprise Alex Rins, le MotoGP est de nouveau en piste avec Marc Marquez qui voudra prendre sa revanche, ou Andrea Dovizioso le leader du championnat qui se verrait bien continuer sur sa lancée.

On pensait qu’il était invincible à Austin, et pourtant Marc Marquez ne s’est pas imposé sur le circuit des Amériques. Oh, comme on pouvait s’y attendre, son principal adversaire sur cette piste était lui-même. Alors largement en tête, le pilote catalan a chuté. Un début de saison qui au final n’est pas excellent pour Marquez puisqu’il doit laisser la tête du championnat à Dovizioso. Avec 45 points en trois courses, il n’y a pas péril en la demeure pour le pilote Honda, surtout qu’il semble le plus rapide sur le début d’année. Mais comme on l’a vu en 2015, Marquez peut se rater et chuter à de nombreuses reprises, laissant ses adversaires s’échapper pour le titre.

A Jerez, la course pourrait être plus serrée que prévu, puisqu’aucune moto ne semble au dessus du lot.

Tout d’abord les Honda avec Marquez, mais aussi avec Crutchlow qui malgré une chute aux Etats-Unis et une pénalité en Argentine est un des pilotes les plus rapides de ce début d’année. Takaaki Nakagami, le pilote japonais de LCR est lui aussi régulièrement dans le top 10 alors qu’on ne le voyait pas souvent dans cette position l’an passé.

Jorge Lorenzo, le quatrième pilote de la marque au blason ailé a plus de mal en ce début d’année. Pourtant, on sait qu’avec Lorenzo, il ne faut pas s’inquiéter. Depuis quatre ans, ces débuts de saisons (le triptyque Qatar-Argentine-USA) sont catastrophiques. Mais dès qu’arrive Jerez, il est de nouveau un des plus rapides. Il y a deux ans, sur la Ducati, il était monté sur son premier podium à Jerez. L’an passé, il jouait encore le podium lorsqu’il a chuté avec Dovizioso et Pedrosa dans un gros crash. Surtout, on sait qu’il construit ses courses. Au Qatar, il revenait de blessure et avait chuté assez lourdement. Attention à lui, il faudra faire un premier bilan mi Juin, après avoir été à Jerez, au Mans, à Barcelone et au Mugello.

Chez Yamaha, le début de saison dans l’équipe officielle est mi-figue mi-raisin. D’un côté, un Valentino Rossi qui est très rapide, toujours la bête de course qu’on connait et qui surprend encore malgré le poids des âges, et de l’autre un Maverick Vinales qui semble avoir un gros problème mental malgré une belle pointe de vitesse.

Valentino Rossi n’est pas passé loin de la victoire à Austin. Il s’est fait dépasser dans les derniers kilomètres par Alex Rins. Le pilote Suzuki était le plus rapide, donc pas de surprise. Mais Rossi a surtout montré que ses adversaires allaient devoir compter sur lui cette année.

Il y a quelques année, Jerez était un des circuits où Rossi avait créé sa légende. Même si ses résultats ne sont pas exceptionnels depuis 5 ans, c’est un des circuits où on sait que le pilote Yamaha peut vaincre. Mais c’est aussi ici que les problèmes de la Yamaha en 2018 étaient apparus au grand jour. Problème de pneus, de chassis, on ne sait pas trop, mais en tout cas, l’année 2018 s’était notamment joué sur ce GP pour les Yamaha.

Pour Maverick Vinales, il est difficile de savoir ce qu’il va faire. Comme Jorge Lorenzo, il lui faut une moto au top pour briller. Pénalisé aux Etats Unis pour un départ anticipé, il a par la suite été l’homme le plus rapide en course (après la chute de Marquez) et est remonté assez facilement sur les retardataires. Et quand on sait que le niveau des pilotes MotoGP n’a jamais été aussi élevé, cela montre que le numéro 12 est en forme. Mais à ce moment de la course, il n’avait plus rien à perdre et a pu lâcher les chevaux.

Maintenant, est-il capable de faire une course de A à Z, du tour de formation au drapeau à damiers? De faire de bonnes qualifications, un bon départ, de ne pas chuter, d’enchainer 15 tours dans un rythme constant? La question peut se poser…

Chez Ducati, 2018 à Jerez avait été une catastrophe. Pas sur la rapidité des pilotes, mais sur le résultat brut. Un double abandon pour les deux officiels alors qu’ils se battaient pour le podium. 

Jerez n’a pas une longue ligne droite comme au Qatar ou aux Etats-Unis, mais pourtant la marque italienne arrive chaque année à s’en sortir sur ce circuit.

Andrea Dovizioso, malgré une qualif ratée à Austin a été le grand vainqueur de ce GP puisqu’il prend seul les commandes du championnat. L’italien devra faire comme son compatriote de Yamaha et ne pas commettre d’erreur cette année, être le plus régulier possible et ainsi marquer des gros points à chaque course s’il souhaite concurrencer Marquez.

Danilo Petrucci n’a pas encore la rapidité de Dovizioso, mais son début de saison est plus que correcte puisqu’il a terminé à chaque fois 6ème. Maintenant il va devoir passer un cap et réussir à jouer le podium voir la victoire. Mais sur ce qu’il nous montre depuis deux ans, il devrait bien en claquer une cette année.

Chez Pramac, Jack Miller est en forme. Comme souvent en début d’année! Sur le podium à Austin l’australien va devoir maintenant réussir à être constant pour le retour en Europe. Ce n’est pas compliqué, il vise la place de pilote d’usine de Danilo Petrucci. Et puisque le pilote italien n’a qu’un contrat d’un an, la firme de Borgo Panigale pourrait bien rapidement avoir fait son choix. 4ème en Argentine, Miller est très rapide !

Alex Rins a gagné sa première course en MotoGP. Une surprise ? Non ! Il n’était pas attendu sur le circuit des Amériques car Marquez semblait intouchable, mais Rins est un des pilotes les plus rapides depuis la deuxième partie de saison dernière. Toujours présent dans le top 5 lors des essais hivernaux, auteur de trois podiums sur les cinq dernières courses de 2018 (et toujours dans le top 6 depuis Septembre), il a énormément progressé et ne commet plus d’erreurs. C’est fini le Rins qui terminait au sol après 3 tours. Peut-il se battre pour le titre de Champion du Monde ? Difficile de répondre, mais il pourrait bien jouer le top 3 du général. Cinquième l’an passé à 30 points de la 3ème place, Rins a déjà marqué 1/3 de ses points de 2018. On peut dire que Suzuki a fait le bon choix dans le fait de garder Rins !

Une autre bonne petite surprise est le bon début de saison de Fabio Quartararo. Le français du team Yamaha Petronas a terminé une nouvelle fois dans le top 10 à Austin, après avoir déjà terminé 8ème en Argentine. Les plus sceptiques diront qu’il a bénéficié des nombreuses chutes et circonstances de courses lors des deux manches, mais il faut bien reconnaitre que le français a de son côté terminé les courses et n’a pas encore chuté depuis ses premiers kilomètres sur la M1. Il aura un coup de moins bien dans l’année, il ne faut pas se leurrer, mais il doit profiter de cette bonne période pour engranger de l’expérience.

Son coéquipier Franco Morbidelli a lui aussi fait un bon GP à Austin puisqu’il a terminé 5ème (mais à 18 secondes de Rins). Comme vu lors des essais hivernaux, il s’est bien adapté à la M1, et jouera régulièrement le top 5. Mais il doit faire attention à son coéquipier qui n’est pas si loin !

Chez KTM, il faut bien reconnaitre que ce début de saison est différent pour les deux pilotes officiels. D’un côté, Pol Espargaro se rapproche de plus en plus du top 10, et arrivant à se glisser en Q2 lors des qualifications. De l’autre Johann Zarco qui lui n’arrive pas à faire mieux que 15ème.

Les premières critiques arrivent sur Zarco notamment de la part de Pit Beier, le patron de l’équipe. Les autrichiens n’ont pas pour habitude de changer leur avis, et ils pensent que leur moto ne doit pas évoluer au niveau du chassis. Sans faire de nationalisme, on peut se demander si ce choix est le bon. Oui, Pol Espargaro s’est amélioré et arrive maintenant à se battre pour un top 10 (et encore quand il y a des chutes devant). Mais l’espagnol en est à sa 3ème saison sur la KTM. Il commence tout juste à s’en sortir après de nombreuses galères. Si les pilotes doivent mettre plusieurs mois, voir années pour réussir à faire de bons résultats, combien de temps la marque restera en GP ?

On peut aussi arguer que Miguel Oliveira, rookie en MotoGP, s’en sort mieux que Zarco. Mais comme expliqué par différentes personnes de KTM, cela peut être un avantage de n’avoir pas connu d’autres MotoGP auparavant (notamment les Yamaha qui sont les plus faciles à piloter). Mais cela est toujours pour jouer les points et rien de mieux.

Si Zarco ne s’en sort pas, ce qui est tout à fait possible, KTM cherchera à recruter un pilote capable de gagner des courses. Quel pilote officiel actuel accepterait de quitter une équipe où il peut gagner pour aller hypothétiquement remporter des courses avec KTM ? Excepté un Marc Marquez qui voudrait se donner un nouveau challenge, difficile de penser qu’un top gun viendrait chez les Orange (autre que pour le salaire).

Du côté des wild cards, il y aura deux habitués des GP. D’un côté, chez Honda, Stefan Bradl prendra part au GP, lui qui depuis l’an passé est le pilote Test de l’équipe japonaise. Espérons pour Lorenzo que l’allemand ne soit pas plus rapide.

Chez Aprilia, c’est Bradley Smith qui est cette année le pilote test de la marque de Noale. Puisque les MotoE ne pourront pas faire leur course à Jerez, Smith sera wild card en MotoGP. Il y a pire comme lot de consolation. Son objectif est d’être le plus proche des pilotes titulaires et pourquoi pas battre Andrea Iannone qui a du mal en ce début d’année.

A part ça, dans les petites catégories, à noter le remplacement de Jack Dixon par Mattia Pasini dans l’équipe Aspar en Moto2. L’anglais est blessé et sera remplacé par l’italien qui effectue son deuxième remplacement de l’année après avoir été chez Pons à la place d’Augusto Fernandez aux Etats Unis. Un Pasini qui a terminé 4ème. Pas mal pour un vieux que personne ne veut à l’année… C’est dommage de voir qu’un pilote qui peut jouer régulièrement les top 10 n’a pas de moto.

Lorenzo Baldassarri, toujours en tête au général suite à ses deux victoires au Qatar et en Argentine retrouve un circuit qu’il apprécie plus qu’Austin. Le pilote Pons tentera de conserver la tête, même si le duo de l’équipe Dynavolt avec Marcel Schrotter (2ème du général) et Tom Luthi (3ème du général avec la victoire au Texas) seront des adversaires coriaces cette année.

Dans ceux que nous attendons avec impatience, il y a Xavi Vierge qui réalise un début de saison très difficile puisqu’il n’a marqué que 6 points.

Dans les bonnes surprises, il y a eu Remy Gardner avec son podium en Argentine. Il devra confirmer maintenant que l’Europe arrive.

Nous suivrons aussi particulièrement les KTM, eux qui ont de grosses difficultés depuis le Qatar. Le premier d’entre eux est Brad Binder, seulement 10ème du général avec 14 petits points alors qu’on l’attendait comme un favori pour le titre. Jorge Martin lui n’a marqué que deux points (lui qui est souvent vers la 15ème place depuis le début d’année), alors que le duo Tech3 est toujours à 0, même si Bezzecchi a bien progressé à Austin avant de chuter alors qu’il se battait pour le top 10.

En Moto3, deux pilotes espagnols arrivent en tête du classement général. Jaume Masia et Aron Canet.

Tout d’abord le favori au titre, Aron Canet. L’ancien pilote de l’équipe d’Emilio Alzamora a donné à Max Biaggi sa première victoire en Championnat du Monde. On savait que cela n’allait pas être très long puisque Canet est un des pilotes les plus attendus et les plus expérimenté de la catégorie.

Jaume Masia est la bonne surprise de ce début d’année. Vainqueur en Argentine, 2ème aux Etats Unis, le valencian s’est bien remis de sa fracture de la cheville de début Mars. Rapide lors des qualifications, il a tout de même du mal à rester dans le groupe de tête lors des débuts de courses. Ses remontées dans les derniers tours sont pour le moment efficaces puisque le niveau est très serré entre tous les pilotes, mais il ne faudrait pas se faire piéger lors de certaines courses.

Sinon, nous aurons toujours Lorenzo Dalla Porta qui sera attendu, ainsi que son coéquipier Marcos Ramirez qui s’était révélé ici même à Jerez il y a deux ans.

Darryn Binder, ancien coéquipier de Ramirez qui avait aussi brillé il y a deux ans est monté sur son premier podium en Argentine. Il aura l’envie de faire aussi bien sur un circuit qui lui a réussi par le passé.

Chez Sic58, Tatsuki Suzuki, qui était en tête jusqu’à quatre tours de l’arrivée à Austin avant de chuter voudra marquer des points. Même s’il a chuté, il faut reconnaitre que le japonais a fait une superbe course aux USA et qu’il pourrait être dangereux cette année. Son coéquipier Niccolo Antonelli réussit un bon début de saison puisqu’il pointe au 4ème rang du général, lui qui nous a tant déçus par le passé.

Puis comme toujours, nous devrions avoir une course serrée avec du Rodrigo, Migno, Arbolino et espérons Fenati pour la victoire. Bref on ne devrait pas s’endormir.

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