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WSBK 2019: Présentation de la saison

La saison moto reprend en fin de semaine avec la première manche du championnat du monde World Superbike et World Supersport, sur le circuit de Phillip Island comme traditionnellement pour ce championnat.

Pas de grosses révolutions, mais quelques nouveautés seront à observer. Tout d’abord avec l’arrivée de la nouvelle Ducati Panigale V4 R qui tentera de mettre fin à la mainmise de Kawasaki, plusieurs transferts de pilotes importants, et aussi quelques évolutions au niveau du règlement.

Jonathan Rea domine le championnat Superbike depuis maintenant quatre ans. Le duo Rea-Kawasaki est tout simplement imbattable sur une saison, avec le titre remporté chaque année. Avec 17 victoires en 25 courses en 2018, 56 victoires en 104 courses sur Kawasaki, on ne peut pas dire que nous avons vécu les années Superbike les plus disputées. Il tentera de faire la passe de cinq en 2019, et les essais de pré saison semblent démontrer que l’envie est toujours là.

Pour l’accompagner chez les verts, exit Tom Sykes et Welcome Leon Haslam. La nouvelle a eu de quoi surprendre il y a quelques mois lors de l’annonce officielle, mais oui, le pilote anglais vétéran de 35 ans est le nouveau pilote officiel de la marque japonaise. On savait que les relations entre Sykes et Rea n’ont jamais été exceptionnelles, mais on peut toutefois se demander pourquoi prendre Haslam en tant que deuxième pilote. Au moins la tactique de Kawasaki est assumée. Un pilote numéro 1, et un pilote numéro 2. Dommage pour le spectacle, car d’autres pilotes qu’Haslam, plus jeune et plus efficaces ces dernières années auraient mérité d’avoir un meilleur guidon. D’un autre côté, la décision de Kawasaki peut aussi se comprendre. Haslam est un habitué du championnat WorldSuperbike, a connu le succès à de nombreuses reprises ces dix dernières années, a couru sur plusieurs marques (Aprilia, Honda, BMW, Suzuki, voir Ducati dans sa jeunesse), est ami avec Rea et aussi réalise de très belles choses depuis deux saisons dans le championnat British Superbike. On l’a vu lors de quelques wild card les deux dernières années, réussir à terminer dans le top 10 sans aucune difficulté.

La principale interrogation des fans en ce début d’année est de savoir quel sera le niveau des Ducati officielles. La nouvelle moto semble encore en rodage, et d’après les premiers essais, il manque encore quelques dixièmes pour vraiment jouer devant et surtout réussir à concurrencer Rea. Mais avec l’arrivée d’Alvaro Bautista, le championnat peut se retrouver avec petit boost supplémentaire, un pilote capable de gagner ou tout du moins de se retrouver sur les podiums assez rapidement. Bautista de l’expérience, et surtout l’an passé, avec sa Desmocedici GP17, il a réussi quelques belles performances face à une très grosse concurrence en MotoGP.

Il devra tout de même réussir à s’adapter à ce championnat, découvrir des nouveaux circuits, une nouvelle règlementation, et surtout réussir à comprendre le fonctionnement d’une Superbike (électronique, freins, pneus bien différents des MotoGP).

Chaz Davies sera le coéquipier de Bautista, et le gallois qui entame une nouvelle saison sur Ducati sera revanchard. Il a été une des déceptions de la saison dernière, n’arrivant que trop peu régulièrement à suivre Rea ou le battre alors qu’en 2016 et 2017, Davies mettait plus souvent la pression sur le nord-irlandais.

L’équipe qui sera attendue est Yamaha avec le duo Lowes-Van der Mark. Les deux pilotes ont connu l’an passé leur première victoire (à Brno pour Lowes, le doublé pour VDM à Assen) et on a vu qu’ils ont progressé, commettant moins d’erreurs que dans le passé. Même s’ils sont encore loin de pouvoir viser le titre de champion du Monde, l’objectif sera d’être régulièrement sur les podiums et de rester dans le top 5 (13 podium l’an passé dont 10 pour le hollandais)

Ce sont les six pilotes qui devraient selon toute vraisemblance être les plus costauds. Mais derrière eux, plusieurs interrogations subsistent.

Tout d’abord avec le retour de BMW en tant qu’équipe officielle. L’an passé, BMW n’était représenté que par Loris Baz (sans guidon cette année) et l’équipe privée Althea. L’équipe italienne n’a eu aucun développement pendant toute la saison. Pour 2019, les allemands reviennent en force et souhaitent revenir jouer devant (rappelons qu’à une période pas si lointaine, Chaz Davies, Marco Melandri ou Leon Haslam avaient remporté plusieurs victoires pour la marque). Et pour ce retour, ils ont récupéré un Tom Sykes qui était au bord de la route et font confiance à leur pilote fétiche Markus Reiterberger. L’allemand de 25 ans a remporté le Superstock 1000 l’an passé, et connait déjà le SBK puisqu’il était pilote en 2017 avant d’arrêter en cours de saison pour cause de résultats trop médiocre. Il a aussi couru en 2016 une saison complète, toujours sur BMW. On ne sait pas trop quel sera le niveau des allemands cette année. Ils ne reviennent pas pour faire de la figuration, mais Reiterberger n’a jamais réussi à passer le cap de bon pilote Superstock et briller en SBK. Et pour Sykes, après plusieurs saisons en retrait de son coéquipier chez Kawasaki, on se doute qu’il soit très motivé. Reste à s’adapter à la machine et à le prouver.

L’autre interrogation est pour la nouvelle équipe Yamaha GRT qui arrive du Supersport. Après avoir brillé avec Lucas Mahias et Federico Caricasulo, l’équipe monte d’une catégorie avec Sandro Cortese, champion du Monde Supersport et Marco Melandri. Un duo totalement opposé en termes d’expérience en Superbike. D’un côté, Cortese qui débute dans ce championnat après une première année en Supersport couronné de succès. Et de l’autre Marco Melandri qui a connu de nombreuses victoires mais qui reste sur une année difficile sur la Ducati officielle. Un Melandri qui a été mis dehors par les italiens et qui sera revanchard.

La principale surprise de la saison pourrait être le turc Toprak Razgatlioglu. Le pilote Kawasaki a terminé 2018 en 9ème position avec ses deux premiers podiums en carrière SBK. Son équipe Puccetti est une équipe privée mais le jeune turc progresse constamment. Il aurait pu bénéficier de la Kawasaki dans le team officiel, mais finalement restera chez Puccetti.

Du côté des nouveautés, l’équipe Honda n’est plus gérée par Ten Kate, les hollandais n’ayant pas été prolongé par Honda. Les japonais laissent leurs motos à l’équipe Althea qui après Ducati et BMW changent à nouveau de marque. Du côté des pilotes, Leon Camier conserve sa place et on notera le grand retour de Ryuichi Kiyonari, qui a 38 ans revient en Superbike 10 ans plus tard. On ne sait pas quel est son niveau, mais on peut douter de la réussite de cette équipe, Honda étant assez catastrophique depuis plusieurs années.

A surveiller aussi, Michael Rinaldi, l’italien qui était engagé sur les épreuves européennes l’an passé dans l’équipe officielle Ducati, est cette année dans l’équipe Barni, toujours sur Ducati. On pourrait le voir régulièrement aux avants postes.

On a aussi, comme trop souvent ces dernières années, des pilotes d’un bon niveau qui se retrouvent sur des motos ou dans des équipes dont on ne sait pas vraiment avant le début de saison quelle sera le niveau. C’est le cas pour 2019 pour Jordi Torres qui a été mis dehors par MV Agusta l’an passé quand il a pigé en MotoGP et qui se retrouve cette année chez Pedercini sur une Kawasaki. Pareil pour Eugene Laverty qui après le départ d’Aprilia a longtemps été à pied. Il a trouvé refuge dans l’équipe GO Eleven qui quitte Kawasaki pour une Ducati.

Au niveau du règlement, on aime aussi le changement dans cette catégorie. Deux ans après avoir mis la première course du week end le samedi, et la seconde course le dimanche, voici qu’on rajoute une troisième course au calendrier.

Tout d’abord, il n’y aura plus que deux séances d’essais le vendredi et la Superpole disparait pour une séance qualif « normale » pour déterminer la grille pour la course 1.

Le lendemain matin, il y aura une nouvelle course appelée « Course Tissot Superpole ». La grille sera déterminée suivant les qualifications de la veille. Cette course sprint ne fera que 10 tours et récompensera les 9 premiers classés (12 points pour le vainqueur, puis 9, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1). Ces courses ne rentreront pas dans le « palmarès » des pilotes (donc le vainqueur ne sera pas crédité d’une victoire).

Pour la seconde manche (enfin la troisième course), la grille sera déterminée suivant les résultats de la course du matin. Les neufs premiers partiront suivant le résultat du matin, puis ensuite la grille reprend les qualifs de la veille. C’est-à-dire que si un pilote chute le dimanche matin dans la course sprint, il ne pourra pas partir mieux que 10ème sur la grille de la course de l’après midi.

Par ailleurs, dans les règles, si un pilote chute juste avant la ligne d’arrivée et franchit la ligne séparé de sa moto, il sera classé. Il n’est plus obligé d’être sur sa moto pour être classé. La première partie du duo pilote-moto qui passera la ligne permettra de faire le classement.

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