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[Moto2] Présentation de la saison 2019

Nouvelle saison dans la catégorie Moto2 qui débute le week-end prochain sur le circuit de Losail au Qatar. Comme chaque année, petite revue d’effectif pour présenter les pilotes qui vont compter cette année.

Les rookies:

Nicolo Bulega :

De tous les rookies, il est surement celui dont on se pose le plus de question. Quel pilote allons-nous voir cette année ? Celui qui pour son année de rookie en Moto3 avait réussi rapidement à se retrouver en bagarre pour les podiums ? Ou celui que l’on a vu ces deux dernières saisons et notamment en 2018, incapable de marquer un point lors des sept premiers GP et qui n’a compté qu’un seul top 10 lors de son dernier GP en Thailande avant de se blesser bêtement à la main ? Bulega a gardé sa place dans l’équipe Sky Racing Team VR46 tout en évoluant de catégorie, ce qui n’était pas gagné au vu de ses résultats. La preuve que l’équipe italienne compte encore sur lui et que son potentiel ne s’est pas envolé. Pour les essais de pré-saison Bulega semble s’être assez bien adapté à la catégorie, étant régulièrement aux alentours de la 10ème place. Il doit tout d’abord reprendre de la confiance après deux ans difficiles avant de viser plus haut.

Fabio Di Giannantonio :

L’italien quitte l’équipe Gresini pour monter en Moto2 dans l’équipe Speed Up. Il n’est surement pas le plus attendu ou celui dont on parle le plus de l’autre côté des Alpes, et pourtant Di Giannantonio est un des pilotes les plus réguliers des deux dernières années en Moto3. Même s’il a mis énormément de temps à remporter sa première victoire (en République Tchèque après avoir été rétrogradé au Mans suite à une pénalité), il compte tout de même 14 podiums en trois saisons. Sixième du général en 2016, 5ème en 2017, il est devenu vice-champion du Monde l’an passé, notamment grâce à ses 15 tops 10, ce qui est difficile à obtenir dans un championnat aussi serré que le Moto3. Son équipe a un chassis différent des habituels KTM et Kalex, et pourtant Di Giannantonio a rapidement réussi à trouver son rythme avec sa Speed Up lors des premiers essais de l’année. Toujours discret, il pourrait être la bonne surprise de l’année.

Enea Bastianini :

Depuis plusieurs années, l’italien est attendu au sommet, mais après cinq saisons en Moto3, il n’a obtenu aucun titre et ne compte que trois victoires. Dès son arrivée en Mondial, Bastianini s’était rapidement retrouvé parmi les meilleurs pilotes de la catégorie, mais a rapidement stagné, à cause notamment de trop nombreuses chutes. Par exemple, sur l’année 2018, il a terminé neuf fois dans les cinq meilleurs, mais aussi six fois par terre, ce qui est rédhibitoire pour un pilote souhaitant remportant le titre. Après avoir quitté le giron Gresini pour aller chez Monlau Competicion, un des rares italiens ne faisant pas parti de la VR46 Academy s’est un peu perdu. Mais à pas encore 22 ans, il peut rebondir dans cette nouvelle catégorie où on devrait le voir briller à quelques reprises cette année, même si nous risquons de le voir à plusieurs reprise dans les graviers. Mais l’expérience finira par rentrer.

Marco Bezzecchi :

Il a été la grande révélation de la saison dernière en Moto3. Alors qu’il ne comptait qu’un podium obtenu dans des conditions précaires en 2017, Bezzecchi s’est rapidement retrouvé en tête du Championnat du Monde et a lutté pour le titre jusqu’à la fin de saison. Avec trois victoires et un total de neuf podiums, le pilote de la VR46 Academy se retrouve logiquement promu en Moto2. Et c’est Hervé Poncharal et l’équipe Tech3 qui accueille l’italien sur une KTM. Les premiers essais sont très difficiles pour Bezzecchi qui a du mal à s’adapter à la 750cc, mais n’oublions pas non plus que l’équipe française découvre la moto autrichienne en ce début d’année 2019. Pour le moment, il est difficile de croire que Bezzecchi sera en mesure de se battre pour le top 10 (voir pour le top 15). Mais comme lors de son arrivée en GP, il lui faudra peut-être une année pour s’adapter à la catégorie, car n’oublions pas qu’il n’a que 20 ans et deux saisons en Mondial.

Philipp Oettl :

Comme Marco Bezzecchi, Philipp Oettl arrive dans la catégorie Moto2 grâce à l’équipe française Tech3. Et comme son nouveau coéquipier, les essais de ce début de saison sont très difficiles pour l’allemand de 22 ans. Très souvent relégué en fin de classement, il semble avoir du mal à s’adapter à la KTM Moto2. Oettl compte déjà six saisons en Moto3, pour seulement une victoire la saison passée en Espagne et deux autres podiums (dont un à Indianapolis en 2015 avec un GP mémorable où la quasi majorité des pilotes avaient dû changer de roues en début de course, Oettl étant un des seuls à être parti en slicks). Les résultats de l’allemand n’ont jamais été transcendants avec une dixième place comme meilleur classement général en fin de saison, et une seizième place la saison dernière pour seulement 58 points (dont 25 pour sa victoire).

Jorge Martin :

Il est le rookie le plus attendu de cette cuvée 2019. Le champion du Monde Moto3 2018 arrive directement dans l’équipe officielle KTM en tant que coéquipier de Brad Binder. Nous savons que l’équipe est au point même si les premiers tours de roues ont été difficiles. Martin a tout simplement été exceptionnel en 2018 dans la catégorie inférieure avec sept victoires, mais nous avons déjà vu dans le passé que les vainqueurs d’un championnat Moto3 n’étaient pas toujours en réussite en Moto2 (Sandro Cortese et Danny Kent en sont les principaux exemples). On sait que le pilote espagnol est très rapide sur un tour, en atteste ses dix-neuf pole positions lors des deux dernières saisons dans une catégorie où les qualifications étaient souvent une loterie. Maintenant il va devoir rééditer ses performances dans la catégorie au-dessus.

Les outsiders:

Jorge Navarro :

Deux ans après son arrivée en Moto2, Jorge Navarro est toujours une énigme. Capable d’être très rapide sur un tour, ou lors d’une course, il a aussi énormément de mal à être régulier. Il n’a pas été rare ces deux dernières saisons de ne pas s’apercevoir que le pilote était présent, anonyme en milieu de peloton. Quatorzième du général pour son année de rookie, il n’a guère fait mieux avec une 13ème place finale en 2018. Il serait très surprenant de le voir lutter pour le titre, mais on peut espérer le voir régulièrement aux alentours de la 5ème place. Il doit tout d’abord réussir à rester sur ses roues et terminer les GP ( sept abandons en 2018). Après deux saisons dans l’équipe Gresini sur une Kalex, Navarro change de crèmerie pour récupérer la place laissée vacante par Fabio Quartararo chez Speed Up. On a vu l’an passé avec le français, que la moto était capable de s’immiscer parmi les nombreuses Kalex et KTM. A lui de jouer s’il ne veut pas rester un éternel espoir.

Marcel Schrotter :

L’allemand de l’équipe Dynavolt est un malchanceux. Depuis maintenant plus de six ans, il est pilote dans cette catégorie. Et pourtant, malgré souvent de bons essais et qualifications, il n’arrive pas à concrétiser en course. Un seul podium l’an passé à Saint Marin, mais quinze fois dans le top 10 et trois abandons. Toujours régulier aux alentours de la cinquième place, Schrotter a compté sept premières lignes l’an passé. Il doit cette année réussir à passer un cap pour jouer plus souvent les podiums et réussir à passer ce cap qui l’amènerait vers la victoire. Pour le titre, il n’est pas le favori, mais sait-on jamais. Avec la confiance, il pourrait devenir redoutable. Il ne lui manque pas grand-chose pour être un des principaux pilotes de la catégorie. Encore très irrégulier il y a deux ans, il a passé un gros gap l’an passé. S’il continue son évolution, Schrotter pourrait être un trouble fête.

Sam Lowes :

Il est difficile de mettre Sam Lowes dans les favoris même si nous savons que l’anglais est surement le pilote le plus rapide du plateau. Tout simplement car depuis plusieurs saisons, le pilote Gresini est incapable de rester sur ses roues plusieurs GP consécutifs, ce qui est toujours problématique quand on souhaite remporter un titre où tous les points peuvent compter. Après une année 2017 catastrophique en MotoGP sur l’Aprilia, Lowes a eu du mal à retrouver les Moto2 l’an passé, dans une équipe où il ne s’est pas vraiment adapté. Il revient dans l’équipe de Fausto Gresini sur une Kalex, là où il avait brillé en 2016, remportant deux victoires et montant sur six podiums. Avec seulement une cinquième position comme meilleur résultat en 2018, Lowes a aussi terminé six fois par terre, n’arrivant pas à chasser ses vieux démons. 2019 est peut-être sa dernière chance de remporter le titre, lui qui à 28 ans est un des plus vieux pilotes de la catégorie (derrière Tom Luthi, 32 ans et Simone Corsi bientôt 32 ans).

Augusto Fernandez :

Le pilote de Sito Pons a été une des révélations de la saison dernière. Non présent en début de saison, il a vite remplacé un Hector Barbera en bout de course et licencié par l’équipe espagnole après une nouvelle incartade de l’ancien pilote MotoGP. Fernandez s’est vite imposé régulièrement dans les points et ensuite dans le top 10 sur la fin de saison, avec notamment une quatrième place en Australie. Sur les douze GP auquel il a participé, l’espagnol de 21 ans a terminé huit fois dans les points, mais a abandonné à quatre reprises. Il peut être une des bonnes surprises de cette saison Moto2, avec comme objectif de jouer souvent avec les meilleurs et monter sur son premier podium avec pourquoi pas une victoire. Déjà présent en 2017 dans la catégorie avec 13 GP sur une Speed Up, Fernandez n’avait réussi à marquer des points qu’à deux reprises en fin d’année, rentrant tout juste dans les points. Preuve d’une grosse progression entre 2017 et 2018.

Iker Lecuona :

Le jeune basque de 20 ans débutera au Qatar sa troisième saison en catégorie Moto2. Pilote le plus jeune de la catégorie ces deux dernières saisons, il sera encore un des benjamins de la catégorie, puisque excepté l’allemand Lukas Tulovic, personne n’est plus jeune que le pilote de l’équipe American Team (anciennement Swiss Innovative Investors, l’équipe de Fred Corminboeuf). Encore très irrégulier, Lecuona ne visera pas le titre en 2019, mais tentera tout du moins de rentrer régulièrement dans le top 10. Auteur d’un podium (2ème) lors du dernier GP de la saison sur le circuit de Valencia, il est un de ceux  avec la plus grosse marge de progression.

Remy Gardner :

L’australien quitte l’équipe Tech3 après deux saisons mi figue- mi raisin. Blessé en début de saison 2018 suite à une fracture des deux jambes lors d’un entrainement, il est revenu assez rapidement sur sa Mistral 610, mais encore convalescent, on ne l’a pas vraiment vu à 100% de ses moyens. Avec une moto qui était aussi en retrait par rapport aux Kalex et KTM, Gardner a tout du moins réussi à quelques reprises à se montrer dans le top 10, notamment dans les débuts de course. En Australie, il se battait pour le podium avant de chuter, comme trop souvent (quatre abandons en quinze courses). Cette année, le fils de l’ancien champion du Monde 500cc sera dans l’équipe SAG sur une Kalex. Il semble s’être rapidement adapté à la machine et au nouveau moteur Triumph, puisqu’il est régulièrement dans le top 10 des essais.

Les favoris:

Lorenzo Baldassarri :

 Vainqueur à Jerez l’an passé l’italien de 22 ans a réalisé en 2018 une très belle saison terminée en 5ème position finale. Auteur de cinq podiums sur l’année, le pilote de la VR46 Academy s’est retrouvé après une année 2017 très difficile dans l’équipe Forward. Malgré son jeune âge, il entamera au Qatar sa sixième saison en Championnat du Monde Moto2, la deuxième dans l’équipe de Sito Pons. Encore trop irrégulier avec notamment quatre abandons en plus de deux chutes l’ayant fait reculer dans les classements, Baldassarri peut jouer le titre cette année s’il arrive à rester sur ses roues lors de toutes les courses. L’italien est dorénavant un des pilotes les plus expérimentés de la catégorie, malgré des statistiques qui ne sont pas les meilleures du championnat.

Luca Marini :

Pendant plusieurs années, le nom de Luca Marini était toujours associé à celui de son demi-frère Valentino Rossi. Mais en 2018, le jeune italien a enfin réussi à se défaire de ce lien de parenté qui peut être pesant pour devenir un des pilotes les plus dangereux de la catégorie Moto2. Révélation de l’année, Marini a remporté sa première victoire à Sepang, même si on se souvient de cette journée pour le titre de son coéquipier Francesco Bagnaia. A nouveau dans l’équipe Sky VR46. Depuis le Sachsenring l’an passé, Marini est monté sur cinq podiums sur les dix derniers GP de l’année, une progression nette pour celui qui en début de saison avait du mal à terminer dans les 10 premiers. Il peut être le favori numéro 1 pour le titre, en atteste ses essais de l’hiver où à plusieurs reprises il a réussi à être le plus rapide. Mais cette année, il

Tom Luthi :

De retour après une année catastrophique en MotoGP, Tom Luthi sera dans l’équipe allemande Dynavolt sur une Kalex. Le suisse, qui a longtemps brillé dans la catégorie intermédiaire sera un favori pour la couronne mondiale, même si on peut se demander si son expérience de l’année dernière ne l’a pas cassé moralement. Pour rappel, Luthi n’a pas réussi à marquer un seul point de l’année. Pour 2019, il trouve refuge dans une équipe qui a brillé ses dernières années. N’oublions pas que Luthi sur l’année 2017 a tout de même terminé dix fois sur le podium pour finir vice-champion du Monde et qu’il est le plus expérimenté de la catégorie puisqu’il était là lors de la première saison des 600cc en 2010. De plus, Luthi a toujours terminé dans le top 5 du classement général, excepté en 2013 où il avait raté les deux premiers GP suite à une blessure à un poignet. Les essais de pré saison ont été assez concluants pour le suisse qui a retrouvé assez rapidement le mode d’emploi de la Kalex, même cela ne veut pas dire qu’il se battra pour la victoire.

Xavi Vierge :

Il pourrait bien être la très bonne surprise de l’année 2019. L’espagnol Xavi Vierge est encore jeune puisqu’il n’a que 22 ans, mais il compte déjà 57 départs en Moto2. Ancien pilote de l’équipe Tech3 (en CEV, puis en Mondial) il était la saison dernière dans l’équipe Dynavolt sur une Kalex où il a été une des révélations avec ses deux premiers podiums malgré une onzième place quelconque au classement général. Souvent bien positionné sur la grille, il a eu un peu plus de mal en course avec plusieurs abandons (quatre) mais toutefois cinq tops 5. Cette année, Vierge sera coéquipier d’Alex Marquez dans l’équipe Marc VDS, une équipe qui n’a qu’un seul souhait : retrouver la couronne mondiale, deux ans après le titre de Franco Morbidelli. Vierge doit tout d’abord réussir à être régulièrement sur les podiums puis remporter des courses s’il souhaite concrétiser son rêve.

Alex Marquez :

On ne sait pas trop quoi dire en parlant d’Alex Marquez. Le champion du Monde Moto3 est systématiquement comparé à son illustre frère qui enchaine les records et les victoires. Le cadet ne sera jamais au niveau du quintuple champion du Monde MotoGP, mais pour autant, il n’est pas non plus à ce niveau par hasard. Marquez n’a jamais réussi (et encore moins l’an passé) à être constant sur une saison entière. Là où certains pilotes chutent souvent lors des essais (là encore la comparaison avec son frère), Alex finit souvent dans les graviers pendant la course. L’an passé a été un long chemin de croix avec aucune victoire et seulement six podiums pour cinq chutes en course, ce qui est bien trop peu pour un pilote qui visait la couronne mondiale. Pour sa cinquième saison dans la catégorie, Marquez n’a plus vraiment le choix s’il souhaite aller en MotoGP en 2020, il devra s’imposer et remporter le titre, ou tout du moins remporter plusieurs courses. Car malgré sa vélocité, il ne compte que trois victoires en 2017 pour un total de 13 podiums sur 70 courses.

Brad Binder :

Il est peut-être le grand favori pour la couronne mondiale. Après une première année d’adaptation en 2017 terminée par trois podiums consécutifs, Binder était un sérieux outsider pour la saison 2018. Son année aura toutefois été assez contrastée malgré ses trois premières victoires en Moto2 (Allemagne, Aragon et Australie). Toujours régulier aux alentours de la 6ème place, il a marqué des points qui ont compté sur la fin de saison puisqu’il a terminé la saison en troisième position finale derrière Pecco Bagnaia et son coéquipier Miguel Oliveira. Les essais de pré saison ont été contrastés pour Binder puisqu’il a eu de nombreux problèmes de chattering lors des premiers tours de roues avant de réussir à prendre en main sa KTM pour réussir les meilleurs chronos. Nous verrons s’il arrive à s’adapter au nouveau moteur Triumph sans difficulté, mais avec la puissance de son équipe et de sa moto, il pourrait bien être l’homme à abattre.

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