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Présentation GP des Amériques

Deux semaines après un GP mouvementé en Argentine, les pilotes seront ce week-end du côté des Etats-Unis et d’Austin sur le Circuit des Amériques. Un GP qui sourit depuis plusieurs années à Marc Marquez qui est invaincu depuis 2013 et le premier GP sur cette piste. Mais avec les incidents de l’Argentine, le pilote Honda sera sous très grande surveillance. Cal Crutchlow arrive en tête du championnat.

Nous ne pouvons pas occulter ce qui s’est passé sur le circuit de Termas de Rio Hondo avec Marc Marquez. Le pilote Honda est le plus rapide en piste, c’est le meilleur du monde, il n’y a que peu de doutes là-dessus. En revanche il a encore des progrès à faire sur la gestion de ces courses lorsqu’il est dans le peloton. Comme quelques fois par an, Marquez pète les plombs et se croit seul en piste. Oui il est le plus rapide, on le sait. Mais quand on roule trois secondes plus vite que ses adversaires, on se doit de faire attention et ne pas jouer aux motos tamponneuses. Chose que Marquez a du mal à éviter. Bien entendu le fait marquant a été l’accrochage avec Valentino Rossi, mais tout le GP de Marquez est à revoir. Tout d’abord, dès le départ et le moment où il cale. Un pilote respectant les règles (chose qu’il est censé connaitre quand on s’aligne sur une grille) aurait dû s’écarter et partir des stands. Mais pas Sa Majesté Marc. Peut-on lui reprocher ? Oui diront certains, non diront les autres qui critiquent plus la Direction de Course qui n’arrive pas à se faire respecter. Un ride through plus tard et Marquez repart quasiment en dernière position (heureusement Jorge Lorenzo était là pour être encore plus loin) pour ensuite entamer une remontée de folie. Mais il s’accroche avec Aleix Espargaro, puis en fin de course avec Rossi.

Les défenseurs de Marquez diront que les adversaires savaient qu’ils ne pourraient pas résister et donc n’auraient pas du essayer de fermer les portes. Les autres diront que c’est au pilote le plus rapide de faire attention lorsqu’il double et que les adversaires font leur propre course. Les deux avis se tiennent.

Mais surtout avec sa pénalité en fin de course, Marquez ne marque pas un seul point et perd donc gros au championnat. Est-ce qu’il faudrait encore le sanctionner pour le GP des Amériques suite à ses manœuvres ? Non a décidé la Direction de Course. Surement une bonne idée, car un Marquez qui part de la dernière ligne, on sait ce que ça donne, et les polémiques auraient pu encore continuer dimanche soir.

Sur le circuit des Amériques, le pilote de Cervera est invaincu depuis 2013. Pire, depuis 2011, il n’a jamais été battu aux USA et reste sur une série impressionnante de 11 victoires consécutives chez Donald. Les Honda ont un avantage certain sur le tracé texan, Marquez sera encore le grand favori.

 

Son coéquipier Dani Pedrosa a comme trop souvent dans sa carrière joué de malchance en Argentine. Après un dépassement osé de Zarco (mais légal), Pedrosa s’est écarté de la trajectoire sèche et a chuté sur son poignet. Résultat, une nouvelle fracture et une opération pour l’espagnol qui tentera tout de même de prendre en main sa RCV dès vendredi.

Le troisième pilote officiel du blason ailé est le leader surprise de ce début de saison. Cal Crutchlow mène le championnat du Monde. Instants stats, c’est la première fois depuis Barry Sheene en 1979 qu’un anglais mène la catégorie reine. Première fois aussi pour le team LCR d’être en tête du championnat. Il faudrait rechercher quand date la dernière fois qu’une équipe privée était en tête du championnat du Monde MotoGP, mais cela doit être 2005 avec Marco Melandri chez Gresini ou quelques années avant avec Sete Gibernau.

Avec sa victoire (la troisième de sa carrière) en Argentine, Crutchlow a montré que les Honda ne pouvaient pas cette année être critiquées comme il le faisait l’an passé. On savait que l’Argentine allait être favorable aux japonais, ce sera le cas aux USA, Crutchlow doit encore viser le podium ce week-end.

 

Chez Ducati, Andrea Dovizioso savait qu’il risquait de souffrir en Argentine. Ce devrait encore être le cas aux US. Mais en Amérique du Sud, il a réussi à limiter la casse avec une 5ème place, bien aidé par les résultats décevants d’autres leaders comme Rossi, Vinales ou Marquez. Là encore, le pilote italien aura comme objectif de s’approcher du podium avant le retour en Europe qui devrait lui être favorable (encore que Jerez et Le Mans…)

Du côté des autres animateurs du GP d’Argentine, comment ne pas parler de Jack Miller. Le pilote Ducati Pramac a tout simplement réalisé la pôle position après trois tours de folie. Alors que les autres pilotes étaient en pneus pluie, le seul Miller était en slick. Des glisses, des rattrapages, un cerveau complètement débranché et après trois tours c’était la pôle. On se demande encore comment il a fait pour rester sur ses roues, mais le coup de poker a payé. Il aurait pu être raté, mais non, l’audace paie.

Le lendemain sur la grille, rebelote, tout le monde est en pneus pluie sauf Miller. Après le warm up lap, l’ensemble des pilotes voulaient rentrer aux box changer de moto et prendre celle avec les pneus slick, sauf Miller qui lui était déjà chaussé de la bonne gomme. Une fois de plus l’audace allait payer. Les autres allaient perdre une vingtaine de seconde au départ. Mais pour ne pas revivre ce qu’on avait vu il y a quelques années en Allemagne, avec un embouteillage à la sortie de la voie des stands, la direction de course a décidé d’inventer une nouvelle règle en quelques minutes…

Avec les quelques mètres d’avantage que Miller avait pris sur les autres, il a pu mener une bonne partie de la course et surtout se battre pendant les ¾ de la course pour la victoire. Même s’il a eu du mal sur les cinq derniers tours, le pilote Pramac est passé tout proche du podium et réalise sa deuxième meilleure performance en carrière avec une quatrième place. Déjà rapide au Qatar, l’australien s’est bien adapté à sa Ducati.

Un des grands bonhommes du GP était Alex Rins. Le pilote Suzuki a réalisé la meilleure perf de sa carrière avec une 3ème place, son premier podium en MotoGP après une année 2017 qui a été difficile. En pleine progression, cela récompense son travail et l’équipe Suzuki qui n’était plus monté sur un podium depuis plus d’un an et demi. Rins a montré que la Suzuki pouvait être au niveau des meilleures machines. Maintenant il faudra le prouver sur la durée de la saison, ou tout du moins confirmer sur plusieurs GP. Avec cette performance, Rins aurait signé un nouveau contrat de deux ans avec Suzuki.

Mais cela n’arrange pas son coéquipier Andrea Iannone. L’italien, encore décevant est maintenant passé numéro 2 de l’équipe derrière son jeune coéquipier. Suzuki semble s’être fait une raison et Iannone regarde ailleurs pour 2019. Espérons que les deux parties arrivent à travailler ensemble cette année pour ne pas revivre une année comme 2017.

Chez Yamaha, une fois de plus l’homme de ce GP était Johann Zarco. Le pilot Tech3 a réalisé une nouvelle fois un des meilleurs chronos lors des qualifs (6ème première ligne consécutive) et a réalisé une course de patron. Comme à Valencia en Novembre dernier, il est passé tout proche de la victoire étant pendant toute la course dans le quatuor de tête. Malheureusement une fois de plus le dernier tour lui a été fatal. Mais c’est un nouveau podium pour lui, chose assez rare au final pour un pilote satellite. Zarco en gagnera une, mais quand ? Voilà question qu’on se pose aujourd’hui. Qui aurait pu croire ça il y a un an ? Pour ce week-end, cela risque d’être un peu difficile pour jouer la victoire tant Marquez semble au dessus du lot. Mais pour le podium, pourquoi pas. Crtuchlow risque encore de prendre une place, mais la Yamaha est au niveau de la Ducati. En tout cas entre Dovizioso, Zarco, Rossi, Vinales, Rins, voir Iannone, Petrucci ou Miller, on peut espérer voir une belle course.

 

Dans l’équipe officielle Yamaha, c’était encore soupe à la grimace en Argentine. L’accrochage Rossi-Marquez a fait beaucoup parlé mais nous n’avons rien dit sur le sportif et les performances des bleus. Et au final, pour la marque, c’était mieux de ne rien dire. Les deux pilotes se sont fait rattrapés par Marquez alors que le catalan avait pris quasiment 30 secondes de pénalité. Quand on compare les rythmes entre les Honda et les Yamaha, le bilan fait très mal. Rossi comme Vinales étaient placés, mais trop loin du podium. Jamais dans le coup, ils doivent réagir sur un circuit que Vinales adore et où Rossi arrive à être présent sans pour autant se battre pour la victoire.

Un grand écrivain pilote une MotoGP. Vous ne savez pas qui ? C’est bien entendu Jorge Lorenzo qui a sorti un nouveau livre pour ne pas dire grand-chose. Mais cette couverture, franchement… Comment oser ? Le ridicule ne tue et heureusement.

Pour la course de l’Argentine, une fois de plus l’espagnol a été le pire pilote en piste quand les conditions sont séchantes avec une piste encore humide. Depuis quelques années, il n’y arrive pas. Il roulait 4 secondes plus lentement que les meilleurs pilotes avant d’arriver en deuxième partie de course à avoir un rythme correct. On se demande toujours comment un pilote du niveau de Lorenzo peut avoir si peu confiance en sa machine dans ces conditions. Pourtant, quand il pleut fort, il arrive tout de même à piloter et être rapide. Bref, après deux GP, il n’a qu’un seul point au compteur et est très loin de son coéquipier. Il doit absolument réagir au Texas, mais ce n’est pas le circuit où il a eu ses meilleurs résultats dans le passé. Au final, on l’attend à partir de l’Espagne. Mais cela commence à être chaud pour Lorenzo pour négocier un contrat pour l’an prochain.

 

La polémique de la course de l’Argentine n’a pas touché que Marquez et Rossi. Quelques heures plus tard, Aleix Espargaro a critiqué sur Twitter la direction de course pour ne pas avoir sanctionné Danilo Petrucci qui l’avait attaqué encore plus fort que Marc Marquez tout en montrant la photo du contact et en rappelant les divers incidents de Petrucci ces dernières annnées. Pramac n’a pas apprécié et a répondu par un communiqué, avec le team-manager qui a critiqué là encore Espargaro sur Twitter. Quelques échanges et amabilités plus tard, un fan lambda a envoyé aux deux hommes, les différents accrochages de Petrucci. Sur ce coup, difficile de défendre le pilote Pramac.

Mais où c’est encore plus beau, c’est l’arrivée au milieu de ce bazar de Xavier Siméon. Pourquoi ? On ne sait pas, il devait s’ennuyer. Le belge écrit tout simplement que ce sont toujours les mêmes qui se plaignent et qui aiment parler aux médias. L’ainé de la fratrie espagnole n’a pas apprécié et lui répond que certaines personnes dans le paddock n’aime pas non plus les pilotes qui sont là grâce à leur argent et qui paie leur place. Siméon lui demande tout simplement ce qu’il a fait dans sa carrière ou qu’est ce qu’il a gagné dans sa carrière et lui dit tout simplement que tout le monde a des opportunités et en profitent quand elles arrivent. Poum 1-1 balle au centre !

Mais l’espagnol veut gagner le match par KO en lui répondant qu’on ne peut pas comparer les deux pilotes, c’est comme comparer un vélo avec un camion. Et pour finir le match, dernier round pour Aleix qui termine avec un « L’an prochain, tu pourras écrire pour moi sur Twitter vu que tu auras du temps de libre ».

Fin du match, victoire d’Espargaro.

Mais pas de victoire pour le MotoGP…

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