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[Champion 2011] Nico Terol (125cc)

Après avoir parlé de Chaz Davies et de Carlos Checa, respectivement champion du monde Supersport et Superbike, nous nous intéressons à la carrière de Nico Terol, dernier pilote champion du monde d’une catégorie 2-temps après la disparition des 125cc en cette fin de saison 2011.

NICO TEROL


·Date de naissance : 27 Septembre 1988
· Lieu de naissance : Alcoy
· Nationalité : Espagnole
· Numéro de course : #18
· Team : Aspar
· Site officiel : http://www.nicoterol.com

Palmarès (après la saison 2011) :

Titre de champion du monde
125cc: 1 (2011)

Général:

Saison 2003 : 16ème championnat d’Espagne 125cc
Saison 2004 : 4ème championnat d’Espagne 125cc
Saison 2005 : 36ème championnat du monde 125cc Derbi
Saison 2006 : 14ème championnat du monde 125cc Derbi
Saison 2007 : 22ème championnat du monde 125cc Derbi
Saison 2008 : 5ème championnat du monde 125cc Aprilia
Saison 2009 : 3ème championnat du monde 125cc Aprilia
Saison 2010 : Vice Champion du monde 125cc Aprilia
Saison 2011 : Champion du Monde 125cc Aprilia

Statistiques :

GP disputés : 112
Victoires : 13
Podiums : 34
Pôles : 8
Points en carrière : 1026.5


Récapitulatif de ses résultats en Grands Prix:

 

Biographie:

Nico est né à Alcoy, une petite ville près d’Alicante le 27 septembre 1988. Plutôt hyperactif, son père décide de lui acheter une Malaguti 50cc cross alors qu’il n’a que 7 ans.

A ce moment là ce n’était qu’un jeu et la famille Terol ne pensait pas voir un des leurs faire carrière dans la compétition moto. Un terrain de cross autour de la maison familiale permettait ainsi à Nico et à son cousin de s’amuser avec les motos.
A l’âge de 10 ans, il commence la compétition en mini-moto mais chute à de nombreuses reprises voulant à tout prix gagner et ne se contentant pas seulement de participer.

En 2000, il débute avec une 50cc Aprilia et termine la saison en deuxième position du classement remportant sa première victoire à Fuente Alamo. Il est aidé par Xavi Perez, patron d’une équipe et qui deviendra par la suite son manager.

Pour 2001, il prend part à la Coupe Bancaja en 70cc et termine en 4ème position. Puis pour 2002, il découvre les 125cc, toujours dans la Coupe Bancaja et sur les sept courses de la saison, il réalise six pôles positions, remporte deux victoires et monte sur quatre podiums mais ne remporte pas le titre après un problème mécanique lors de la dernière course de l’année.

Pour 2003, le circuit Ricardo Tormo ainsi que le père de Sergio Gadea, un ami de la famille, aident Nico à participer à la saison de 125cc dans le championnat d’Espagne CEV tout en continuant dans la coupe Bancaja. Il termine 16ème du CEV et 5ème de la Coupe Bancaja.
Mais la chance de Nico arrive pour la saison 2004 lorsque Aspar Martinez l’engage dans son équipe pour le championnat CEV. Il ne laisse pas passer l’occasion de se montrer aux avant postes et termine la saison en 4ème position du classement général. Cerise sur le gâteau, Gino Borsoi lui donne la possibilité de débuter en championnat du monde 125cc lorsque Mike Di Méglio se blesse lors de l’avant dernière manche de la saison. Nico débute ainsi sa carrière en mondial lors de l’ultime manche de la saison à domicile sur le circuit de Valence. Il termine en 23ème position et gagne le droit de piloter pour la saison entière en Championnat du Monde pour l’année 2005.

Il signe avec l’équipe Caja Madrid Derbi et découvre ainsi les circuits du championnat du monde. La saison est difficile avec un seul petit point marqué lors de l’entame de la saison sur le circuit de Jerez. De plus il manque trois GP après une chute en VTT et l’ablation de la rate en septembre. Pour la première fois il quittait l’Espagne et se retrouvait dans une équipe composée en majorité d’italiens. La compréhension entre le pilote et ses mécaniciens était ainsi difficile tout comme le réglage d’une Derbi capricieuse. Ses résultats ne sont pourtant pas catastrophiques avec de nombreuses places entre la 15ème et la 20ème.

Il continue avec Derbi pour la saison 2006 qui se passera nettement mieux malgré, là encore, une entame de saison très difficile avec aucun point lors des six premières courses. Mais un bon GP de Catalogne avec une 9ème place en qualifications suivie d’une 11ème place en course le lance réellement. Un nouveau top 10 en qualifications aux Pays Bas confirme le pilote Valencian comme un bon pilote de la catégorie. Son premier Top 10 en mondial arrive le GP suivant en Grande Bretagne avec une 9ème place finale. Puis une deuxième ligne et une 7ème place en Allemagne confirment les progrès du pilote. Deux autres tops 10 suivent en République Tchèque et en Malaise avec une nouvelle fois des 6èmes places sur la grille.

Les GP du Japon et d’Australie seront plus difficiles mais Nico termine bien l’année avec une 11ème place à Valencia. Il termine la saison 2006 en 14ème place général avec 53 points.

Bien entendu la saison 2007 se doit d’être celle de la confirmation mais Nico n’arrivera pas à rééditer les bonnes performances entrevues en 2006. Toujours sur une Derbi mais cette fois ci dans le team Seedorf, il ne peut faire mieux que 22ème du général en fin de saison. Avec aucun top 10 que ce soit en qualification ou en course, Nico ne marque que peu de points.

Seule une 12ème place en France le sauve de la débandade en première partie de saison. Il marque 10 de ses 19 points sur les deux dernières manches avec deux 11ème places en Malaisie et à Valencia.

Nico signe pour la saison 2008 dans le team Jack&Jones sur une Aprilia avec Simone Corsi comme coéquipier. Il dispose ainsi d’une moto officielle dans un team ayant l’habitude de la catégorie. Et la saison débute bien avec les deux premiers podiums de sa carrière en Mondial sur les circuits de Jerez et d’Estoril derrière son coéquipier Simone Corsi. Grâce à la plus grande expérience de son compagnon d’équipe et au fait que Nico se retrouve pilote numéro 2, il n’a pas toute la pression de l’équipe qui repose sur ses épaules. Que ce soit en qualifications ou en courses, Nico fait partie maintenant des favoris et se doit d’être présent aux avants postes le plus souvent possible. Il manque sa première pôle position pour quelques centièmes lors du GP suivant en Chine et continue sur sa lancée lors du GP du Mans avec une nouvelle 3ème place. Ainsi après les cinq premières courses de la saison, il se retrouve en bagarre pour la première place au classement général à seulement 8 points de Mike Di Meglio, leader.

Malheureusement il perd quelques points le GP suivant en Italie en terminant seulement à la 8ème place. Mais on assiste à une des arrivées les plus serrées de l’histoire des GP, Nico n’étant qu’à 832 millièmes de la victoire.
Un passage à vide arrive après cette course avec un abandon, après pourtant une 3ème place sur la grille lors du GP de Catalogne, suivie d’une 18ème place en Angleterre sous la pluie puis de 9ème et 7ème positions les courses suivantes. Le rêve de titre s’est envolé lors de ce mauvais passage, Nico étant relégué à la 6ème place du général à 75 points du premier. La reprise de la saison se passe bien pour Nico avec deux 5ème place en République Tchèque et à Saint Marin.

Arrive alors le GP d’Indianapolis sur un nouveau circuit pour l’ensemble des pilotes. Après une 6ème place en qualification, Nico se retrouve aux avants postes pour la course et prend le large rapidement avec Pol Espargaro. Aucun des deux pilotes n’a connu les joies de la victoire. Ce sera donc une première pour l’un des deux et à ce petit jeu, c’est le plus ancien de la catégorie qui s’impose.
Nico remporte donc sa première victoire au niveau mondial après 60 départs.

La tournée d’outre mer sera plus difficile avec notamment un abandon en Australie et une 9ème place en Malaisie.
Pour la dernière manche de la saison sur son circuit de Valencia, Nico monte sur le podium grâce à une deuxième place derrière son coéquipier Corsi. Il termine ainsi la saison sur une bonne note en 5ème position finale avec 176 points.

Pour 2009, il continue dans la même équipe et se retrouve bien entendu parmi les favoris pour l’obtention du titre mondial. Mais la saison débute très difficilement avec une 7ème place au Qatar suivie d’une 17ème place au Japon. Puis seulement 13 petits points sont marqués lors des deux courses suivantes. Le retour aux avants postes arrive en Italie avec une deuxième place tout comme pour le GP de Catalogne. Mais Nico a pris beaucoup de retard sur son compatriote Julian Simon qui domine le début de saison.

Il termine trois fois de suite aux pieds du podium aux Pays Bas, en Angleterre et en Allemagne, ce qui confirme son retour avec les pilotes les plus rapides. Nico regoûte aux joies de la victoire sur le circuit Tchèque de Brno après une belle bagarre avec Julian Simon. La fin de la saison sera mi-figue mi-raisin pour le pilote valencian avec une 4ème place à Indianapolis, un podium à Saint Marin ou une 5ème place en Malaisie mais aussi un abandon au Portugal ou une 10ème place lors de la manche finale.

Il conclut l’année à la 3ème place du général avec 179 points. Même s’il grimpe de deux rangs comparé à 2008, Nico ne marque pas beaucoup plus de points, montrant ainsi sa stagnation (même nombre de victoire, quatre podiums en 2008 contre trois en 2009).

Pour la saison 2010, Nico change d’équipe et devient le favori de la catégorie avec son arrivée dans l’équipe Bancaja Aspar. Dans un team habitué à briller et à remporter de nombreuses victoires dans cette catégorie, Terol sait que tout les moyens seront mis en œuvre pour le voir sacré en fin de saison. Ses principaux adversaires pour cette saison sont Bradley Smith, son coéquipier, Marc Marquez, Sandro Cortese et Pol Espargaro.

La saison débute idéalement bien avec une victoire au Qatar suivi de trois deuxièmes places consécutives à Jerez, au Mans et au Mugello. Mais ces trois podiums peuvent être décevants avec une bagarre en duel, perdu lors des courses d’Espagne et de France. Une 4ème place en Angleterre et un nouveau podium aux Pays Bas donne à Nico la place de leader du classement général avec trois points d’avance sur Pol Espargaro et onze sur Marquez. Mais ce début de championnat sera gâché lors de la course de Barcelone. Alors qu’il se bat pour la victoire avec ses deux adversaires principaux pendant toute la durée de la course, Nico commet une erreur lors du dernier tour et chute lourdement sur le dos. C’est le premier abandon de la saison qui coûte cher à l’espagnol. Il laisse la place de leader du général à Marquez devant Espargaro.

Mais une fracture d’une vertèbre lors de sa chute espagnole l’empêche de prendre part au Grand Prix d’Allemagne et perd donc de nombreux points sur Marquez qui remporte une nouvelle victoire.

Il revient en piste lors du GP de République Tchèque et remporte magistralement la course dans des conditions séchantes avec plus de vingt secondes d’avances sur ses poursuivants. Puis il profite des erreurs de Marquez à Indianapolis pour reprendre quelques points et revenir à seulement 4 petits points de son compatriote au général.
Il termine de nouveau deuxième lors des trois courses suivantes et peut encore croire au titre.

Mais Marquez est trop fort et continue de s’imposer à plusieurs reprises. Nico ne peut que terminer derrière Marquez malgré trois nouveaux podiums en Australie, en Malaisie et au Portugal. Arrive alors la dernière course de la saison à Valence avec 17 points de retard. Même avec une victoire il doit espérer un faux pas de la part de Marquez. Malgré un nouveau podium et une troisième place, Nico termine vice champion du monde 2010.

Avec le départ de ses principaux adversaires en Moto2 tels que Marquez, Espargaro, Smith ou Rabat, Terol est le grand favori pour le titre pour cette année 2011 et sait qu’aucun faux pas ne lui sera toléré. Il est le pilote avec le plus d’expérience dans la catégorie avec près de 100 départs, celui qui dispose de la meilleure machine avec le team Bankia Aspar.
Et dès les premiers essais de pré saison, il domine facilement ses adversaires avec des écarts importants. Tout le monde pense que la saison sera facile pour l’espagnol et cela se confirme avec l’ouverture du championnat au Qatar où Nico domine les premiers essais libres avec près d’une seconde d’avance sur son premier poursuivant. Il réalise la pôle position, malgré un Sandro Cortese très rapide, et remporte le GP le lendemain sans trop de difficulté après un cavalier seul. Le GP suivant en Espagne confirme la domination de l’espagnol avec une seconde victoire malgré une piste rendue glissante avec la pluie après une belle victoire face à Hector Faubel.

La saison ne pouvait pas mieux débuter pour le pilote Aspar et cela semble se confirmer avec le GP du Portugal où il réalise à nouveau le triplé pôle-victoire-meilleur tour en course. Avec 75 points de pris sur 75 possible, et une nouvelle pôle position en France, tout le monde pense que le GP est déjà plié mais contrairement aux courses précédentes, Terol n’est pas tant à l’aise que ça sur la piste mancelle et voit un très bon Maverick Vinales revenir lors de la seconde partie de la course. Et le plus jeune des deux pilotes n’a pas peur face à son ainé et le dépasse dans le dernier virage du raccordement avec un dépassement d’anthologie pour s’emparer de sa première victoire en championnat du monde. Même si Nico Terol prend 20 points, ce qui est important pour le championnat, on voit la déception et l’énervement du pilote dans le parc fermé quelques minutes plus tard. Et surtout cela montre aux adversaires de l’espagnol qu’il n’est pas imbattable.

Deux semaines plus tard rendez-vous sur le circuit catalan de Barcelone. Une nouvelle pôle position tombe dans l’escarcelle du pilote valencian mais une nouvelle fois la course ne se passe pas comme prévu avec cette fois ci Johann Zarco dans le rôle du poil à gratter. Une moto bien plus rapide pour Terol ne l’empêche pas de passer le français dans les lignes droites. Mais à vouloir jouer au plus malin, l’espagnol se fait à nouveau souffler la victoire dans le dernier virage après un intérieur musclé de la part du français. L’espagnol allant quelques peu en dehors du vibreur est fou de rage tout comme Aspar Martinez et la Dorna offre la victoire sur un plateau à l’espagnol. Le public et l’équipe Aspar peuvent faire la fête mais tout le paddock s’est aperçu que Terol n’était pas si fort que ça, notamment au niveau gestion de course et que le titre pouvait lui échapper.
Arrive le GP de Grande Bretagne avec une course sous le déluge anglais et comme souvent lorsqu’il pleut beaucoup, l’espagnol est loin d’être à l’aise. Une 8ème place finale en fin de course permet à Terol de prendre 8 petits points pour le général, mais l’espagnol peut s’estimer heureux du faible niveau du plateau.
Pour le GP d’Italie et sa longue ligne droite, Terol et son moteur archi dominateur remporte la course sans trop de soucis grâce à l’aspiration face à Johann Zarco. Mais une nouvelle fois, Terol n’arrive pas à se débarrasser d’un adversaire et ne doit sa victoire qu’à la puissance de son Aprilia. Au GP d’Allemagne, une fois n’est pas coutume, on assiste à une course en paquet avec quatre pilotes qui se battent pour la victoire. Et Nico doit s’avouer vaincu face à Faubel, Zarco et Vinales, soit trois de ses principaux adversaires pour le titre.

Alors que la mi saison arrive, Terol domine le championnat avec seulement 32 points d’avance sur Johann Zarco malgré ses cinq victoires contre aucune au français.
Pour le retour du Mondial après la trêve estivale, Terol ne peut terminer la course tchèque après un problème mécanique sur son Aprilia. Mais trois victoires de suite à Indianapolis, Saint Marin et à Aragon donne à l’espagnol un avantage un peu plus conséquent par rapport à Johann Zarco. Au Japon, alors que Zarco vole sur le circuit nippon, Terol préfère ne prendre aucun risque et prendre les 20 points de la deuxième place.

Mais la fin de saison ne sera pas de tout repos avec une 6ème place en Australie à plus de 25 secondes de la victoire, l’espagnol n’étant pas dans le coup. Puis arrive le GP de Malaisie avec une nouvelle fois une performance décevante pour un pilote en tête d’un championnat du monde, Terol ne terminant que 5ème après une énorme chaleur dans le dernier tour. Le pilote n’est pas serein alors qu’arrive le dernier GP de la saison à domicile sur son circuit de Valence.
Même s’il bénéficie d’une marge importante par rapport à Zarco, il sait que le moindre faux pas pourrait être préjudiciable. Mais après des essais difficiles, il n’aura pas besoin de trop forcer son talent lors de la course, Zarco abandonnant quelques tours après le départ. Terol est donc champion du monde et peut terminer sa course tranquillement. Il terminera deuxième de cette dernière course de l’histoire des 125cc derrière Maverick Vinales mais restera dans l’histoire comme le dernier champion du monde d’une catégorie deux temps.

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