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Les 20 pilotes MotoGP oubliés (2/2

Suite de notre petit retour sur les 20 ans du MotoGP avec la deuxième partie des pilotes qui sont passés pendant quelques courses (ou une seule) dans la catégorie reine. Du champion WSBK ou complet inconnu, quelques belles histoires oubliées.

Gabor Talmacsi (12 GP)

Brno, Czech Republic. 14th – 16th August. Gabor Talmacsi Scot Racing Team Honda. World Copyright: Martin Heath/LAT Photographic ref: Digital Image SE5K2826

Si le nom de Gabor Talmacsi rappelle des souvenirs aux fans, ce n’est pas pour sa période MotoGP, mais plutôt pour ce qu’il a montré en 125cc. Champion du Monde en 2007, la carrière de Talmacsi a surtout été dans les petites catégories. Le pilote hongrois arrive en Mondial en 1997 à l’âge de 16 ans, avant de devenir un pilote régulier en 2002 sur une Italjet. Mais c’est à partir de 2003 qu’on commence à le voir briller avec de nombreux top 10 ce qui lui permet en 2005 de devenir pilote officiel pour l’écurie KTM avec Mika Kallio comme coéquipier. Il remporte ses trois premières courses en Italie, à Assen et au Qatar, cette dernière course étant aussi ce qui mettra fin à son aventure autrichienne puisqu’il double dans la dernière ligne droite son coéquipier finlandais, qui perdra le titre face à Tom Luthi pour seulement… 5 points, soit ce que Talmacsi a pris à Kallio sur cette fin de course. Ensuite chez Aprilia en 2007 dans l’équipe Aspar, Talmacsi brillera avec trois nouveaux succès ainsi que 10 podiums, ce qui l’amènera au titre de champion du Monde devant son coéquipier Hector Faubel. Par la suite, faute de proposition, Talmacsi resta en 125cc mais ne termina que 3ème du championnat, battu notamment par Mike Di Meglio. Son passage en 250cc fut très court, seulement 3 courses, avant de faire le grand saut et de se retrouver en MotoGP à partir de la 6ème manche de la saison 2009 en remplacement de Yuki Takahashi dans l’équipe Scot Honda. Les résultats furent plus que moyens avec une 12ème position comme meilleur résultat, dans une saison où seulement 17 pilotes étaient présents. Sa carrière MotoGP fut courte, avant de retourner dans la catégorie intermédiaire en 2010 pour le nouveau championnat Moto2 et un podium obtenu en Aragon. Sa carrière se termine en 2011-2012 par quelques piges en Supersport.

Pere Riba (6 GP)

Si vous connaissez le nom de Pere Riba, ce n’est sûrement pas pour sa carrière de pilote MotoGP, mais plutôt pour être le confident et chef mécanicien du sextuple champion du Monde Superbike Jonathan Rea. C’est lui que vous pouvez voir avec les cheveux grisonnants et les petites lunettes qui est toujours assis à côté du nord irlandais. Mais Riba a pas mal bourlingué tout au long de sa carrière que ce soit en Mondial 250cc, Superbike, Supersport, British Superbike, Endurance.

Son arrivée en MotoGP se fait en 2002 lors de l’année de transition entre 2 temps et 4-temps en temps que coéquipier de Norick Abe Sa Yamaha d’Antin. Les résultats de l’espagnol seront plus que mauvais puisqu’il n’arrive pas à se qualifier lors de la première course de l’histoire de la catégorie MotoGP et ne marque que 4 points en 7 courses, ne pouvant prendre le départ lors de trois autres courses. Au final, sur 10 courses dont il était engagé, Riba n’a vu la grille de départ qu’à 6 reprises ! Un bon ratio ! Voyant que sa carrière n’allait pas s’éterniser en MotoGP, Riba ira par la suite en Supersport chez Kawasaki et fera son petit bonhomme de chemin en tant que pilote essayeur puis team manager en 2010. Il devient chef mécanicien de Loris Baz lorsque le français arrive pour remplacer Joan Lascorz gravement blessé en 2012 avant de continuer avec Jonathan Rea. Une reconversion surprenante mais couronnée de succès.

Gregorio Lavilla (4 GP)

Si vous suivez le championnat du Monde Superbike, son nom ne doit pas vous être inconnu. Aujourd’hui directeur sportif du championnat pour le promoteur DORNA, Lavilla est souvent mis en avant lors des changements de règlements dans les différentes catégories (Superbike, Supersport 600, Supersport 300). Mais avant ça, Gregorio Lavilla était un pilote correct qui a fait l’essentiel de sa carrière en Superbike. Tout d’abord dans le championnat espagnol qu’il remporte en 1994 puis en Mondial à partir de 1998 jusqu’en 2003 avec des performances correctes et quelques podiums. Par la suite, il se tourne vers le championnat BSB qu’il remporte en 2005, alors qu’il ne connaissait aucun circuit, devant Ryuichi Kiyonari et Leon Haslam avant de continuer en 2006 et 2007 toujours en réussissant quelques belles courses et victoires sur sa Ducati. Mais avant la période anglaise, Lavilla s’est retrouvé sans guidon de titulaire avec seulement le rôle de test rider pour l’équipe Suzuki. Ce qui lui permettra de réaliser ses débuts en MotoGP à 30 ans, grâce à deux wild cards en Catalogne et à Brno, puis en remplaçant le champion du Monde 2000 Kenny Roberts Jr en Australie et à Valencia. Aucun point marqué en 4 GP, avec pour meilleure performance une 16ème place en Australie. Une carrière MotoGP complètement oubliée, mais une belle reconversion par la suite.

Leon Camier (3 GP)

La période MotoGP avec des CRT nous a amené de nombreux pilotes qui n’auront pas marqué de points et dont peu de monde n’arrive à se souvenir. Nous avons parlé de Lukas Pesek ou Bryan Staring, mais un autre pilote est passé par là en la personne de Leon Camier pendant 4 GP dans l’équipe Aspar époque moto grise et verte. Pilote habitué du British Superbike (avec un titre en 2009) puis du World SBK, Camier a retrouvé les GP après un passage en 2002-2003 dans la catégorie 125cc alors qu’il n’était âgé que de 16 ans. Pas un seul point marqué en 11 courses à cette période pour le grand anglais. Pour son retour 11 ans plus tard, Camier remplace Nicky Hayden pour les GP d’Indianapolis, Brno, Silverstone et Misano. Un seul point marqué à Brno sur 19 pilotes classés, et deux 16ème place à Silverstone et Misano. Des résultats loin d’être mauvais, mais ni transcendant. Camier terminera sa carrière en Superbike en 2019 après être passé sur une MV Agusta de 2015 à 2017 puis sur Honda en 2018 et 2019 sans pour autant retrouver le podium. Suite à sa retraite en 2020 à cause de blessure, Camier restera dans les paddocks Superbike en devenant le Team Manager de l’équipe Honda qui fera rouler Iker Lecuona et Xavi Vierge en 2022.

Chaz Davies (3 GP)

Il vient de prendre sa retraite et pourtant peu de monde se souvient de Chaz Davies en MotoGP. Et pour cause, le gallois a fait trois apparitions en 2007 sans pour autant marquer de points. A cette époque, la carrière de Chaz Davies bat de l’aile. Pilote 125cc en 2002 à l’âge de 15 ans, puis pendant 3 saisons en 250cc, Davies n’a pas marqué les esprits, étant un pilote de milieu de tableau en 2004 et 2005. Pourtant, malgré son jeune âge, sa carrière connaît un coup d’arrêt en 2006 lorsqu’il se retrouve à pied après les 5 premières courses du championnat 250. Pour rebondir, Davies décide de partir en 2007 aux Etats Unis pour participer au championnat AMA Formule Extreme où les stars se nomment Josh Hayes, Eric Bostrom ou Jason Di Salvo, et aussi au championnat Supersport face à des pilotes du calibre de Roger Hayden, Jamie Hacking ou Steve Rapp. Mais la chance de Chaz Davies est d’être un des meilleurs amis de Casey Stoner. Et cela aide lorsque lors du GP de Laguna Seca 2007, l’équipe Ducati Pramac cherche un pilote pour remplacer Alex Hofmann. Davies prend le guidon de la Ducati privée et aura encore l’occasion de remplacer l’allemand à deux autres reprises en fin de saison à Phillip Island et Valencia. Pas de point marqué malgré les trois apparitions, mais de quoi rappeler qu’il était toujours là. Sa carrière connaît un tournant fin 2009 lorsque Triumph fit appel au gallois pour terminer la saison World Supersport. Alors que l’équipe revenait dans le championnat, Davies termina directement 4ème pour sa première course de quoi lui donner un guidon toujours pour la marque anglaise pour la saison 2010. 4ème du championnat, puis champion Supersport en 2011 sur une Yamaha, Davies connaîtra ensuite une carrière faste en Mondial Superbike avec notamment trois titres de vice-champion du Monde sur Ducati et 99 podiums.

Jonathan Rea (2 GP)

Il  est peut-être le pilote le plus connu de cette liste. Six fois vainqueur du championnat du Monde Superbike, recordman de victoires dans cette catégorie, le pilote actuellement chez Kawasaki n’a pourtant jamais réellement eu sa chance en MotoGP. Seulement deux petites apparitions en 2012 en remplacement d’un Casey Stoner blessé et dans sa dernière saison MotoGP. Rea a découvert la RCV pour les courses de Misano et d’Aragon. Sur la MotoGP championne du monde en titre, son résultat n’a pas été exceptionnel sans pour autant être catastrophique. A cette époque, Rea est un pilote habitué de la catégorie Superbike. Vainqueur de déjà 10 courses avec sa CBR, il est un des rares à réussir à faire fonctionner cette moto réticente. Vainqueur des 8h de Suzuka quelques semaines auparavant, Rea, âgé de 25 ans est une possibilité que l’on annonce en MotoGP pour 2013. Pourtant, aucune offre concrète n’arrivera pour le nord irlandais. Pour son arrivée à Misano, Rea n’est pas chanceux avec de la pluie pour les deux premiers jours. Malgré tout, il se qualifie en 9ème position à 1,5 seconde de son coéquipier du week-end, Dani Pedrosa, pour sa première séance sur le sec. Nous sommes en pleine période CRT et il n’y a que les Ducati d’Hayden, Barbera et Abraham comme MotoGP derrière lui. Pour la course, Rea termine 8ème à 43 secondes de Jorge Lorenzo, loin de ce qui pouvait être attendu, mais où il était difficile de faire mieux avec si peu de roulage. Cette course fut aussi marquée par le problème de Dani Pedrosa sur la grille avec sa couverture chauffante bloquant sa roue avant, l’obligeant à partir de la dernière position avant de se faire harponner par Hector Barbera dans le premier tour. Un tournant du championnat 2012 

Pour sa deuxième course, Rea n’eut pas plus de chance avec là encore un week-end sous la pluie, où seule la qualification fut sur le sec avec une 7ème place à 1 seconde de Pedrosa et devant les Ducati de Rossi, Hayden, ou la Honda Gresini de Bautista. La course fut plus que correcte avec une 7ème place finale à 32 secondes de Pedrosa mais seulement 4 secondes d’un Alvaro Bautista avec la même moto qui termina le championnat en 5ème position. Rea n’a jamais remis les pieds en MotoGP, pour beaucoup son passage lors des deux remplacements fut un échec, et pourtant il n’a pas été aidé par la météo. Son départ chez Kawasaki en 2015 le lance vers la gloire en Superbike.

Roger Lee Hayden (2 GP)

En MotoGP, on connait tous Nicky Hayden, le regretté champion du Monde MotoGP 2006. Mais dans la famille Hayden, Tommy et Roger Lee ont aussi brillé dans le championnat AMA. Roger Lee est alors un pilote régulier du championnat Supersport sur une Kawasaki puisqu’il est vice-champion de la catégorie en 2004 et 2005 avant de remporter le titre en 2007. Pour le remercier, l’équipe japonaise lui offre un wild card en 2007 pour son GP national de Laguna Seca. Sur un circuit qu’il connaît par cœur, Hayden réalise une très belle performance puisqu’il termine 10ème sur 16 pilotes classés et à seulement 5 secondes de son coéquipier du week-end, Randy de Puniet, et à 2 secondes d’Anthony West, autre pilote Kawasaki. 3 ans plus tard, RL Hayden est alors en championnat du Monde Superbike toujours sur une Kawasaki, du team Pedercini. Pourtant, Lucio Cecchinello lui offre la possibilité d’enfourcher la RCV habituellement dans les mains de De Puniet suite à la blessure du français le GP précédent. Toujours à Laguna Seca, Hayden rmarque les 5 points de la 11ème position en terminant quelques centièmes devant Alex de Angelis, lui aussi sur Honda. La dernière en MotoGP du cadet de la famille Hayden.

Fonsi Nieto (1 GP)

Le nom Nieto a marqué les GP, notamment grâce à Angel Nieto, le 12+1 champion du Monde il y a plus de 40 ans. Son neveu Fonsi (actuellement dans l’équipe Pramac en tant que Directeur Sportif pour 2022) a lui aussi été un pilote de premier plan, mais en 250cc. Vice-champion du Monde en 2002 avec 4 victoires et 9 podiums, Nieto n’a jamais eu sa chance en MotoGP par la suite continuant en 250cc dans l’équipe Aspar. Dès 2005, Nieto oriente sa carrière en Superbike sur une Kawasaki. En 2006, Nieto connaîtra son seul podium dans la catégorie à Assen sous la pluie, pour un dimanche mémorable pour les verts avec la victoire de Chris Walker, 7 ans après la dernière victoire de Kawasaki en Superbike. Et l’avantage d’être un pilote Kawasaki à cette époque, c’est que lorsque le titulaire du poste MotoGP se blesse, on pense à vous. Et c’est ce qui arriva en 2007 avec la blessure d’Olivier Jacque quelques jours avant le GP de France. Nieto arrive au dernier moment dans la Sarthe sur un circuit qu’il connaît bien pour avoir remporté la course 250cc en 2002 devant le futur champion Marco Melandri. Le GP de France 2007 rappelle des souvenirs aux fans français puisque la pluie s’invita assez rapidement après le départ avec un festival pendant 1 tour du duo Guintoli-De Puniet. Nieto de son côté fut un peu plus discret au départ, mais termina 11ème sur 12 pilotes classés (Colin Edwards terminant dernier à 3 tours). Une seule course en MotoGP puisque malgré la retraite d’OJ quelques semaines plus tard, c’est par la suite Anthony West qui continue la saison. Par la suite, Fonsi Nieto quitte Kawasaki pour Suzuki et le team Alstare avec notamment une victoire en WSBK au Qatar pour termine 8ème du général. Il prend sa retraite fin 2009 avant de revenir dans les paddocks il y a quelques années en tant que coach dans l’équipe Pramac.

Josh Hayes (1 GP)

Débuter à 36 ans en MotoGP pour une pige ? Même pas peur pour l’américain Josh Hayes. Pilote habitué au championnat AMA, le pilote à l’époque Yamaha, remporte le titre AMA en 2010 et 2011 (puis à nouveau en 2012 et 2014). Alors que la dernière manche de la saison 2011 a lieu à Valencia dans un contexte plus que lourd suite au décès 15 jours auparavant de Marco Simoncelli à Sepang, Hayes remplace Colin Edwards, blessé à l’épaule lors de l’accident mortel de l’italien. A cette époque, le plateau MotoGP était très léger avec seulement 17 pilotes sur la grille de départ. Av ec l’absence de Jorge Lorenzo, blessé (mais remplacé par Nakasuga), un Hiroshi Aoyama blessé mais tout de même partant pour rendre hommage à son coéquipier, des pilotes MotoGP marqués par le décès de Simoncelli, la dernière course de Loris Capirossi qui participa à cette dernière avec le numéro 58 de Marco Simoncelli, cette course ne pouvait qu’être spéciale. Lors des essais, Hayes est rapidement dans le coup à seulement 2,5 secondes du meilleur chrono dès les FP1 malgré une piste plus que piégeuse, puis 10ème en FP2 toujours sur une piste humide. Lorsque la piste était sèche, Hayes était un peu plus en retrait et se qualifia en dernière position à 4 secondes de la pole de Casey Stoner. Mais lorsqu’au départ de la course, Alvaro Bautista rata son freinage et emmena au sol Nicky Hayden, Valentino Rossi et Randy De Puniet, la voie pour marquer des points se dégagea pour Josh Hayes. Finalement 7ème sous la pluie, devant Karel Abraham, Loris Capirossi, Toni Elias, Hector Barbera et Hiroshi Aoyama, Hayes marqua 9 points, ce qui est le meilleur résultat d’un pilote remplaçant et débutant. Par la suite, Hayes retourna aux USA terminer sa carrière toujours en Superbike.

Javier Del Amor (1 GP)

PSP/Mateusz Jagielski

Dans les pilotes complètement improbables vus en MotoGP, Javier Del Amor  (37 ans alors) a sans conteste l’histoire la plus folle. Etre présent dans les paddocks du GP de Catalogne 2013 et habiter proche du circuit peut avoir des avantages quand on est pilote moto. Jusqu’alors son seul fait d’arme était d’avoir remporté le titre de champion d’Espagne Supersport en 2002. Pilote habitué du championnat espagnol, il récidive par la suite avec un titre en Superstock 1000 en 2016. Mais cela est bien faible par rapport au niveau Mondial. Autant le championnat d’Espagne 125cc puis Moto3 a toujours été un laboratoire de futur talent, autant les autres catégories sont d’un niveau plus faible.

Mais lorsque le vendredi de ce GP de Catalogne 2013, Hiroshi Aoyama (qui remplaçait Ivan Silva) se blesse, Raul Romero le patron de l’équipe Avintia est bien embêté. Jusqu’à ce qu’il croise par hasard Javier del Amor dans le paddock pour lui proposer la FTR de son équipe phare. Ni une, ni deux, Del Amor sauta sur l’occasion et enfila ses cuirs vite récupérés chez lui. Débute alors un rookie de 37 ans directement lors de la FP4 de 45 minutes. Sans surprise, il termine en dernière position avec plus de 6,8 secondes de retard sur Dani Pedrosa. Pour la qualification, là encore, sans surprise il ne passe pas en Q2 avec le dernier temps des qualifiés. Mais tout de même, il rentre dans les 107%. Le lendemain matin lors du warm up, il améliore son chrono de plus d’une seconde pour prendre quelques heures plus tard son premier (et dernier) départ en Mondial. Mais ce qui fut le plus fou, c’est que Javier del Amor termina en 15ème position et marqua un point suite à 8 abandons devant lui. Un one shot qui aura marqué le public et l’Histoire du MotoGP.

Kris McLaren (1 GP)

L’équipe Avintia a souvent eu des remplacements, notamment dans la tournée océanique. Des GP qui s’enchaînent, des pilotes qui peuvent se blesser plus rapidement et des solutions de rechange plus difficiles que lorsque nous sommes en Europe. En 2012, alors que les titulaires du poste sont Ivan Silva et Yonny Hernandez, la blessure du colombien en Malaisie l’empêche de prendre part au GP d’Australie. Qu’importe, Avintia a toujours une solution et ainsi trouve le local Kris McLaren. Un pilote de 26 ans, qui n’a qu’une seule pige en Mondial la saison précédente en Moto2 dans cette même équipe Avintia (pour une 32ème place en qualifications et une chute en course, course célèbre pour l’accident invraisemblable de Marc Marquez lors de la fin des essais quand il percuta Wilairot après avoir oublié de freiner). Mais une Moto2 n’est pas une MotoGP. Le pilote participait alors au championnat CEV en Moto2 sans gros résultats. Et cela s’est rapidement vu puisqu’après la FP1, le retard de McLaren était de plus de 10 secondes par rapport à Casey Stoner. Malgré des améliorations à chaque sortie, McLaren  ne put prendre part à la course après s’être qualifié avec 6,7 secondes de retard sur la pole de son compatriote. Bien trop loin des 107% autorisés.

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