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Michelin et le Sachsenring

Michelin  se  rend  en  Allemagne  ce  week-end  et  cherchera  à  poursuivre  sa domination,  avant  que  le championnat   MotoGP ne   marque   une   pause   de quatre   semaines.  

Le   manufacturier   français   de pneumatiques  a  remporté  l’ensemble  des  neuf  cour ses  disputées  jusqu’à  présent,  et  ses  pilotes occupent actuellement les sept premières places du classement provisoire.Le champion sortant Valentino Rossi (Gauloises Yamaha Team YZR-M1-Michelin) est sans nul doute l’homme  fort  du  championnat,  après  avoir   remporté  sept des neuf courses, sur le sec comme sous la pluie.

Avec huit courses encore à venir, l’Italien possède une avance incroyable de 104 points sur son adversaire  le  plus  proche,  Marco  Melandri  (Telefonica  Movistar  Honda  RC211-V-Michelin),  tandis qu’un  seul  point  sépare  ce  dernier  de   Colin  Edwards  (Gauloises  Yamaha  Team  YZR-M1-Michelin).
Mais  peut-être   Max  Biaggi  (Repsol  Honda  Team  RC211-V-Michelin), adversaire ancestral de Rossi, est-il  prêt  pour  une  renaissance  sur  le  circuit  du  Sachsenring.  Actuellement  quatrième  au  classement provisoire, l’empereur romain est un maître du «  Ring », avec à son actif une victoire l’an dernier et la pole position lors des deux dernières éditions.

LE PILOTE MICHELIN MAX BIAGGI ET LE SACHSENRING

Le palmarès de Max  Biaggi lors des derniers GP d’Allemagne parle de lui-même. Il a remporté l’épreuve en 2001 et 2004, s’est classé 2e en 2002 et aurait bien pu gagner en 2003 s’il n’avait pas chuté après avoir signé le meilleur tour en course. Après deux saisons au sein d’u  n team satellite Honda, il a rejoint cette année la structure officielle du HRC en MotoGP.
« Changer de team n’est jamais chose simple, »  dit-il. « En début de saison il nous a fallu apprendre et nous  avons  perdu  du  temps,  mais  aujourd’hui  nous  sommes  prêts  et  j’espère  donc  renouveler  ma performance  allemande  de  l’an  dernier.  Le  Sachsenring  est  un  tracé  plutôt  inhabituel    –  très  vallonné, étroit  par  endroits,  plus  large  ailleurs,  au  point  qu’il  faut  bien  le  connaître  pour  aller  vite.


Comme  tout circuit  il  est  agréable  dès  lors  que  la  performance  est au rendez   -vous. L’an dernier tout s’était déroulé magnifiquement et mon approche de l’épreuve avait été impeccable – j’avais obtenu la pole, mes pneus Michelin s’étaient bien comportés tout au long de la course    et le week-end avait donc été parfait.

« Le  tracé  est  vraiment  exigeant  pour  les  pneus,  surtout  à  gauche.  C’est  un  aspect  crucial,  non seulement  du  fait  du  nombre  de  courbes  à  gauche,  mais  également  parce  que  certains  virages  sont rapides et que l’on y prend beaucoup d’angle, ce qui très contraignant pour les pneus.
« Le virage n°12 peut poser problème car il s’agit de la première courbe à droite que l’on rencontre, et le flanc  droit  des  pneumatiques  peut  avoir  refroidi  quelque  peu.  Néanmoins,  Michelin  pa rvient  toujours  à nous fournir les enveloppes dont nous avons besoin, le niveau de grip à droite est bon. Le virage n°12 est délicat aussi car il est à la fois très rapide et aveugle.
On pense qu’il est large mais il se resserre en sortie, puis le tracé pl onge sous vos roues et l’on se retrouve en situation de carrossage négatif.


« Seules les deux dernières courbes permettent réellement de tenter des dépassements. De ce point de vue,  même  le  virage  n°1  est  délicat  car  la  zone  de  freinage  se  trouve  en  haut     de  côte  et  que  la  roue arrière se déleste à chaque fois. Ma partie préférée se situe après le fer à cheval à droite (virages n°3 & 4), lorsque l’on rentre dans la longue portion de courbes à gauche.
La montée et le passage au sommet sont aveugles et il faut donc savoir exactement où placer sa roue avant. La portion très lente qui précède n’est  pas  aussi  intéressante,  mais  mon  job  n’est  pas  d’apprécier  les  circuits, il est simplement d’y être rapide.
« Cette   année,   Michelin   a   fait   un   gros   pas   en   avant   avec    le   pneu   arrière.   Nous   avons   testé   la construction 2005 durant l’hiver et lorsque nous l’avons comparé avec l’ancien, il ne faisait aucun doute que le nouveau était bien plus performant dans la deuxième moitié de la course.
Peut-être n’est -il pas plus  rapide  sur  un  tour  chronométré,  mais  sa  stabilité  et  sa  constance  sont  en  net  progrès.  Michelin travaille toujours en profondeur et propose généralement des évolutions décisives.»


 
MICHELIN ET LE CHALLENGE DU SACHSENRING

Michelin a bénéficié d’un succès sans précédent au Grand Prix d’Allemagne. Depuis la réunification, le manufacturier français de pneumatiques a remporté 13 des 14 épreuves allemandes en catégorie reine. Seule la première édition, en 1991, lui a échappé. Ces succès ont été obtenus sur trois circuits différents – Hockenheim, Nurbürgring et Sachsenring. Une fois modernisé, le Sachsenring a accueilli son premier Grand  Prix  en  1998,  subissant  depuis  des  modifications  majeures.  Le  tracé  actuel  fut  utilisé  pour  la première  fois    en  2001,  dernière anné   e des 500 cm3. Depuis, les machines 4-temps ultra rapides ont réduit le record du tour d’une minute et dix secondes  !

« Il s’agit d’un des circuits les moins rapides et le premier tronçon est si lent qu’il ne convient guère à une machine de MotoGP, » indique Nicolas Goubert, responsable de la compétition moto chez Michelin .

« Il y a quelques années (en 2000), avant que la piste  ne soit élargie, le record du tour en 250 était en fait plus rapide qu’en 500. Ainsi, la puissance n’est pas primordiale sur ce circuit, où il est plutôt question d’agilité   et   de   vitesse   de   passage   en   courbe.   Notre   construction   2005,  qui  a  permis  de  grosses améliorations sur les temps de course cette saison, devrait nous aider au Sachsenring car il y a tellement de  courbes  où  les  pi lotes  restent  longtemps  sur  l’angle  maximum.  
L’adhérence  sur  le  bord  du  pneu s’avère  donc  primordiale  au  Sachsenring,  alors  que  la  motricité  à  l’accélération  ne  revêt  pas  autant d’importance.
Notre construction 2005 apporte une meilleure stabilité ainsi qu ’une adhérence accrue sur les flancs. Mais il nous faut toujours progresser dans ce domaine car, dans leur quête de performance, les pilotes nous demandent toujours plus de grip sur l’angle. C’est une requête permanente   !
« Nous utilisons des pneumatiques bi-gomme, avec une configuration relativement asymétrique puisque le Sachsenring est composé de dix courbes à gauche pour seulement quatre virages à droite. Bien que l’endurance puisse être critique en ce qui concerne la partie gauche du pneu, nous aimeri ons obtenir un nouveau record du tour en fin de course. Mais je pense que ce ne sera pas aisé, tant les contraintes en matière de pneumatiques sont élevées, mais c’est clairement l’arrière qui est le plus sollicité. Comme il n’y  a  pas  de  gros  freinages  ou  d’entrées  de  courbe  sur  les  freins,  nous  n’avons  pas  d’inquiétude concernant le pneu avant.
« Après cette course notre équipe prendra un repos bien mérité, et nous pensons qu’il est important que le  MotoGP  fasse  une  coupure  à  la  mi -saison.  Immédiatement  a près  la  course  de  dimanche,  nous préparerons nos pneumatiques pour Brno, qui seront fabriqués à l’usine pendant que nous sommes en vacances ! »

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